Au début de sa carrière, Whoopi Goldberg est tombée dans l’enfer de l’addiction à la cocaïne. L’actrice et animatrice de télévision a évoqué dans ses mémoires à paraître le 7 mai, Bits and Pieces My Mother, My Brother, and Me, sa consommation de drogues, lorsque ces substances coulaient aisément à flot dans le milieu du divertissement.
« J’étais restée assez éloignée des drogues, à l’exception de l’herbe, après avoir été désintoxiquée au début des années 1970 », explique-t-elle au média Page Six, mais c’était sans compter sur le début de l’aventure à Hollywood. « J’étais invitée à des fêtes où l’on m’accueillait à la porte avec un bol de Quaaludes dans lequel je pouvais piocher ce que je voulais. Des lignes de cocaïne étaient disposées sur les tables et les comptoirs des salles de bains pour être consommées. »
La star de Ghost a précisé que les invités à ces soirées savaient à l’époque que les autorités ne se rendraient pas dans les domiciles de « grands acteurs ou producteurs ». L’ambiance était donc « très décontractée » et tout le monde « jouait le jeu ». Face à cette déferlante, l’actrice a minimisé les risques d’addiction, avant de se rendre compte que la cocaïne lui « bottait le cul » et déclenchait des hallucinations, dont une l’a particulièrement marquée.
« Je n’ai pas bougé de mon lit pendant vingt-quatre heures », a écrit Whoopi Goldberg au souvenir de cet épisode où elle a cru voir une créature dangereuse réfugiée sous son lit et prête à l’attaquer au moindre mouvement. « Ce genre de merde ne se termine pas bien. Une personne ne peut retenir sa vessie que pendant un certain temps. »
Le moment fatidique est cependant arrivé lorsqu’elle a fait une rencontre inattendue dans un hôtel new-yorkais. Alors qu’elle se droguait dans le placard de sa chambre, une employée d’entretien a ouvert la porte et crié face à sa découverte : l’actrice était maculée de cocaïne.
La découverte de son visage dans une glace lui a fait l’effet d’une « gifle », mais l’actrice de 68 ans s’est sentie « chanceuse » après être parvenue à « cesser la drogue rapidement ». « Je savais que je devrais changer d’amis et refuser des invitations, mais je pouvais le faire », a-t-elle affirmé. « Je ne voulais pas mourir. »
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