02 janvier 2024

Affaire Gérard Depardieu : la télévision suisse prend une décision radicale et sanctionne l'acteur

C'est une émission qui n'a pas manqué de choquer de nombreux téléspectateurs. Le 7 décembre dernier, le journaliste Tristan Waleckx présentait un nouveau numéro de Complément d'enquête sur France 2. Une diffusion qui n'a pas manqué de faire réagir le monde du cinéma. La raison ? Le documentaire revenait sur les différentes accusations de violences sexuelles qui visent actuellement l'actrice. Et s'il y a une séquence qui n'a pas manqué de choquer le public, c'est bien celle où Gérard Depardieu s'adresse à une fillette âgée d'une dizaine d'années. S'ajoute à cela le passage où, par le biais d'une ancienne interview, il révèle avoir été "impliqué dans des viols dès l'âge de neuf ans".

Depuis le nom de Gérard Depardieu ne cesse de faire couler de l'encre. Une tribune de soutien à son égard a d'ailleurs été signée par 50 artistes. Pour contre attaquer, deux autres documents ont été signés par plusieurs centaines de personnalités pour soutenir les victimes présumées. De leurs côtés, plusieurs pays ont fait le choix de sanctionner l'acteur. Après la Belgique ou encore le Canada, voilà que la Suisse a aussi fait part de sa décision radicale.

Après avoir pris connaissance des informations dévoilées par l'émission Complément d'enquête, la télévision publique suisse, plus connue sous le sigle RTS, a fait un choix inattendu : celui d'écarter de sa programmation la totalité des fictions où Gérard Depardieu incarne un des rôles principaux. C'est Marco Ferrara, le porte-parole de RTS, qui a annoncé la nouvelle.

"Depuis les dernières révélations au sujet de Gérard Depardieu, la RTS évite de proposer des films où il incarne un des rôles principaux. Un ou deux métrages ont ainsi été mis de côté en cette période de fêtes (...) Lorsque nous sentons que le public peut se sentir majoritairement heurté par une œuvre ou une personnalité jusque-là acceptée, nous l'écartons ponctuellement de notre programmation", a déclaré l'intéressé auprès de l'AFP, relayé par Le Monde. Preuve que la polémique ne faiblit pas.

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