Le 26 décembre dernier, le Figaro publiait une tribune signée par une cinquantaine de personnalités. Le but de cette initiative : soutenir Gérard Depardieu, qui est visé par trois plaintes pour viol ou agression sexuelle, et dont le comportement dans un numéro de Complément d’enquête a choqué les téléspectateurs. Mais si l’acteur a été touché par cette initiative, les signataires prennent tour à tour leurs distances avec ce texte. C’est d’abord Yvan Attal qui a expliqué avoir eu "un malaise" concernant cette pétition. "Parce que j’ai signé cette pétition qui ne me va pas totalement", a-t-il expliqué sur BFMTV. Puis, Carole Bouquet, Gérard Darmon, Charles Berling, Jacques Weber, Patrice Leconte ou encore Jean-Claude Dreyfus ont fait part de leurs regrets. "Je mesure chaque jour mon aveuglement. J’ai par réflexe d’amitié signé à la hâte, sans me renseigner, oui j’ai signé en oubliant les victimes et le sort de milliers de femmes dans le monde qui souffrent d’un état de fait trop longtemps admis (...) Ma signature était un autre viol", a ainsi déclaré Jacques Weber.
Ce mardi 9 janvier, c’est au tour de Clémentine Célarié de souhaiter se "désolidariser" de cette tribune. "Je suis impulsive, je me suis emportée et je le regrette douloureusement. Je présente toutes mes excuses à celles et ceux que j’ai pu blesser, car je suis de tout mon cœur à leurs côtés", a-t-elle expliqué dans un texte transmis à l’AFP. L’actrice a jugé qu’elle s’était "trompée" en signant ce texte. "J’ai toujours voulu la paix et l’amour. (…) Ma soif de liberté et de justice m’a toujours dicté qu’une personne devait être jugée avant d’être condamnée", a également déclaré la comédienne. Une personnalité de plus à regretter avoir signé cette tribune qui a, depuis, suscité plusieurs contre-tribunes.
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