Il y a quelques semaines, dans les colonnes de la Provence, Gérard Jugnot dévoilait comment il avait éduqué son fils Arthur afin que ce dernier ne cède pas au syndrome du « fils de » : « A mon fis, je dis : 'tout le bonheur que tu pourras avoir dans ta vie, c'est ce que tu auras accompli par toi-même. Tout ce qu'on t'offrira parce que tu es mon fils n'aura pas de valeur » avait-il expliqué, « Il faut essayer de transmettre le sens des choses. Je trouve qu'il y a une 'morale' par rapport à l'argent qu'on gagne. Le bonheur vient de l'effort dans la vie. Et pour l'amour, c'est pareil ». Ce dimanche 12 septembre au micro de Bernard Montiel, il a de nouveau évoqué cette « morale de l’argent » en abordant son rôle d’homme d’affaires richissime dans Pourris Gâtés, le prochain long-métrage de Nicolas Cuche en salle le 15 septembre prochain.
Le célèbre acteur de la troupe du Splendid a tenu à aborder la question de l'argent en citant notamment les paroles de Foule Sentimentale d’Alain Souchon : « Le bonheur, comme disait Souchon, ce n’est pas d’avoir dans ses armoires des quantités de choses qui donnent envie d’avoir d’autres choses » a-t-il expliqué, « Il y a une petite morale dans l’argent. Il y a ‘l’argent récompense’ et ‘l’argent consolation’ ». Il s’en prend alors à certains influenceurs, pour lesquels il n’éprouve visiblement que très peu d’empathie : « C’est vrai que dans ce pays, c’est un peu compliqué les rapports avec l’argent. On va encenser un mec qui gagne au loto, ou un influenceur dans des pays, là-bas, qui gagne des fortunes en montrant ses tatouages et sa montre et on va traiter d’enf***é un industriel qui fait travailler des gens et qui crée de l’emploi », ironise-t-il, « J’ai un peu un problème avec ça, avec les influenceurs et les réseaux sociaux… ». « Okay boomer », seront tentés de répondre les dits influenceurs.
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