18 février 2025

Lara Fabian sans filtre sur ses débuts compliqués

Lara Fabian a célébré le 9 janvier dernier ses 55 ans. La chanteuse fête aussi cette année ses 30 ans de carrière dans la chanson, un tournant marquant, qui lui permet de faire un bilan de ce qu’elle a vécu. Elle s’est confiée à Gael à propos de son départ au Canada en 1990 et son émancipation de ses parents. « Il fallait que je coupe le cordon complètement, que je sorte du triptyque formé avec mon père et ma mère, oui, et que je parte vivre au Canada pour pouvoir définir les contours de qui j’étais et m’exprimer librement », a-t-elle partagé à nos confrères, et d’ajouter : « Tout en restant très proche de ma famille, mais en sortant de la surprotection parentale. Mon départ a aussi été lié à ma rencontre avec Rick Allison (avec qui elle a écrit ses plus grands tubes, NDLR), qui rêvait d’Amérique, tout comme moi. »

Loin de sa mère et de son père, elle a débarqué dans « une bulle de francophonie qui nous rassurait ». Lara Fabian a expliqué que ce voyage a été « une seconde naissance ». « C’est le berceau de ma carrière : j’y ai fait ma première télé, ma première radio, je m’y suis exprimée sur scène pour la première fois. Ce lieu m’a construite, nourrie », a-t-elle poursuivi. Mais si le Canada lui a beaucoup apporté, l’artiste n’a pas oublié à quel point elle a dû travailler afin de se faire remarquer dans l’industrie. « Pendant sept ans, on a ramé, mangé des petits pois , fait trois jobs par jour pour développer ma carrière. Je connais le goût du travail, de la persévérance, de l’échec, de la prise de risque, du saut dans le vide, de la faim, du manque d’argent… Du coup, le premier succès a été surnaturel. Une part de vous ne le croit jamais. Cela m’habite encore aujourd’hui », a-t-elle conclu sans filtre.

La chanteuse a révélé le 8 décembre dernier sur Europe 1 avoir fait la manche lorsqu’elle était adolescente avec son père. « Je devais avoir 13 ans » quand elle confie avoir fait la manche pour « s’offrir un ensemble chandail et pantalon [qu’elle aimait] beaucoup ». « C’était assez cher, c’était dans une galerie assez chic de la rue Neuve à Bruxelles, à l’époque », a-t-elle ajouté. Pierre Crokaert, son père, ramoneur de profession, n’avait peut-être pas les moyens de lui en faire cadeau et avait alors trouvé une solution.

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