Dans l'émission Ça commence aujourd'hui sur France 2, animée par Faustine Bollaert, sur le thème Leur combat, leur histoire, Philippe Candeloro avait un objectif : désacraliser le mot cancer. "J'ai un père qui est mort du cancer de la prostate, un frère qui a été opéré, il y a trois ans, d'un cancer du côlon. Si on met les choses sur la table, qu'on les explique, cela va peut-être inciter les gens à aller se faire dépister en amont et ne pas attendre que les problèmes soient là, car souvent, quand ils surgissent, c'est qu'il est déjà un peu tard."
Le patineur a raconté le combat de son père face à la maladie : "Il a beaucoup souffert du traitement et des protocoles. En plus, à l'époque, c'était plus lourd qu'aujourd'hui. Il me racontait qu'on lui a posé une caméra dans l'urètre deux fois à vif, sans être endormi."
Le père du patineur a fini par subir une ablation de la prostate : "On voit le bonhomme diminué. Ça a commencé à se dégrader. (...) Je me souviens d'un moment précis où ma mère m'a dit, il faut que tu ailles voir ton père, il te réclame. Généralement, quand les gens commencent à vous réclamer, c'est qu'ils ont envie de se barrer." Si les médecins assuraient que le père de Philippe Candeloro était guéri, ce dernier a remarqué qu'il était fatigué : "Je voyais que c'était fini pour lui, raconte-t-il des larmes dans la voix, je suis reparti aux Etats-unis, 36 heures après mon départ, mon frère m'a appelé pour me dire qu'il était décédé en maison de repos. Il est sorti de l'hôpital et je crois qu'il s'est laissé partir. (...) Je me suis dit qu'il en avait marre de la vie."
Le frère du patineur a ensuite été touché par un cancer du côlon à l'âge de 50 ans. Deux épreuves qui ont convaincu Philippe Candeloro d'aller se faire dépister en septembre dernier : "Quelqu'un a enfin visité mon intérieur, et m'a dit que tout était nickel et qu'il n'y avait pas besoin de faire de ménage", plaisante le vice-champion du monde de patinage artistique.
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