Le 29 octobre 2023, Guillaume Meurice est-il allé trop loin ? Ce jour-là, l'humoriste a comparé Benyamin Netanyahou à un "nazi sans prépuce" au micro de France inter, lors d'une chronique. Très vite, de nombreuses personnalités réagissent aux propos du chroniqueur radio. C'est le cas de l'actrice Aure Atika qui a partagé son émoi. Par la suite, celui qui s'est fait connaître pour ses micro-trottoirs a été entendu par la police judiciaire. L'Arcom a, dans la foulée, adressé une mise en garde à Radio France après la polémique. Radio France avait même réalisé un communiqué dans lequel elle assurait "assumer" le ton de l'émission et du chroniqueur.
Sur le plateau de Quotidien, le 12 mars dernier, l'auteur du livre Dans l'œil du cyclone avait dénoncé l'instrumentalisation de ses propos. "Si je fais ça, ma chronique s'appelle 'Pardon'. Toutes les semaines, je choque des gens, c'est vraiment notre métier. L'émission est basée là-dessus : l'outrance, la satire politique", a-t-il admis à Yann Barthès, avant d'ajouter : "J'assume ça, on choque des gens toutes les semaines. Si jamais il y avait des thèmes interdits, il fallait me le dire avant, c'est ce que j'ai dit à la direction".
Ce jeudi 2 mai, Guillaume Meurice a pris la parole sur les réseaux sociaux pour annoncer une mauvaise nouvelle à celles et ceux qui le suivent. Sur le réseau social X (ex-Twitter), le chroniqueur a indiqué être convoqué par la direction de Radio France "à un entretien préalable en vue d’une éventuelle sanction disciplinaire" après avoir réitéré sa blague à propos du Premier ministre israélien lors d'une chronique diffusée dimanche 28 avril. "Pour des raisons indépendantes de ma volonté, je ne participerai pas aux deux prochaines émissions Le Grand dimanche Soir sur France Inter", a-t-il précisé. Et de conclure : "Il m'est intimé l'ordre de cesser toute activité professionnelle à Radio France et de ne pas me présenter à mon poste de travail avant ledit entretien. Voilà. Bon bah bisous quand même hein".
Ce même jour, Le Parisien qui cite l'AFP, a mentionné que la direction de Radio France a pris la décision de "suspendre l'écrivain de ses fonctions". Pour rappel, le 22 avril dernier, le chroniqueur de France Inter avait confirmé à Libération que les plaintes qui le visaient – pour provocation à la violence et à la haine antisémite et injures publiques à caractère antisémite – avaient été classées sans suite.
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