Bande-annonce de Old avec Gael García Bernal

En février dernier, M. Night Shyamalan nous montrait 30 petites secondes très intrigantes de son nouveau film, Old. Cette fois, le cinéaste révèle une vraie bande-annonce de 2 minutes 40.

Porté par Gael García Bernal, le thriller nous emmène dans les tropiques. Les membres d'une famille s’arrêtent pour quelques heures sur un atoll isolé.

Ils constatent alors avec effroi que leur vieillissement y est drastiquement accéléré et que leur vie entière va se retrouver réduite à cette ultime journée. Ils voulaient ralentir le rythme en vacances, ils ne doutaient pas que l'inverse se produirait...

Le réalisateur d'Incassable et Sixième Sens semble convoquer les fantômes de Lost et Benjamin Button, le tout dans une ambiance pesante et anxiogène.

En tout cas, le réalisateur ne nous éclaire pas plus sur l'intrigue avec ce trailer, nous gratifiant de nouvelles images encore plus mystérieuses que le teaser de février. On apprend juste que la famille se trouve sur cette plage étrange pour une bonne raison, d'après le personnage de Gael García Bernal.

Les enfants découvrent également un message ésotérique comprenant des signes à décrypter. Peut-être contient-il la façon de s'échapper de cette plage des enfers. Pour le savoir, il faudra patienter jusqu'au 21 juillet prochain.

Autour de Gael García Bernal, on retrouve Vicky Krieps, Alex Wolff, Ken Leung, Rufus Sewell et Thomasin McKenzie.

À noter que Old est adapté du Château de Sable, roman graphique de Pierre Oscar Levy et Frederik Peeters. M. Night Shyamalan a reçu cet ouvrage en cadeau à l'occasion d'une fête des pères. Il a tellement adoré histoire qu'il n'a pas hésité à acheter les droits afin de l'adapter sur grand écran. 

Le metteur en scène a écrit le scénario dans son coin, arrangeant l'oeuvre à sa sauce, confirme le dessinateur Frederik Peeters au micro de BFM :

"Tout ça se fait par avocats interposés. J’ai un contrat à signer, une somme d’argent, et basta. Dans ce genre de situation, soit on s’implique complètement dans le projet et on perd son énergie pour un film qui a toutes les chances d’être médiocre (c’est purement statistique), soit on file les clefs et on retourne dans sa grotte. J'avais déjà fait ça lorsque Arte a adapté Pilules Bleues. Comme dit Woody Allen, 'prends l’oseille et tire-toi'."