Ce sera l'une des grandes curiosités ciné de l'été : que va raconter Barbie, le film de Greta Gerwig ? Les teasers et bandes-annonces promettent un film allumé, kitsch, rose, et totalement fou. Mais pas spécialement coquin, comme le confirme Margot Robbie dans Vogue :
"En approchant le personnage, je me suis dis : 'D'accord, c'est une poupée. C'est une poupée en plastique. Elle n'a pas d'organes. Si elle n'a pas d'organes, elle n'a pas d'organes reproducteurs. Si elle n'a pas d'organes reproducteurs, peut-elle quand même ressentir du désir sexuel ?' Et je suis arrivée à la conclusion que non, elle ne peut pas..."
Margot Robbie va plus loin dans son analyse et explique que si sa Barbie "est bel et bien sexualisée, elle ne doit jamais être sexy. Les gens peuvent projeter sur elle une idée sexuelle. Oui, elle peut porter une jupe courte, mais pour elle, c'est parce que cette jupe est fun et rose. Pas parce qu'elle veut mettre ses fesses en valeur !"
Il faut préciser que l'actrice produit le film et dans son argumentaire auprès de Mattel, pour obtenir les droits sur le personnage, elle a ouvertement expliqué que sa version de Barbie devrait satisfaire non seulement les gens aimant la poupée, mais aussi ceux qui la détestent !
"Nous voudrions bien sûr honorer l'héritage de 60 ans de cette marque. Mais nous nous devions de prendre en considération le fait qu'il y a beaucoup de gens qui ne sont pas fans de Barbie. Et je ne parle pas d'indifférence : ils détestent activement Barbie ! Ils ont un problème avec cette poupée et notre film doit aussi leur parler..."
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