A peine la plainte déposée par l’actrice Esmé Bianco réglée et celle du mannequin Ashley Smithline classée sans suite qu’un autre dossier a été présenté au tribunal contre Marilyn Manson. Cette fois, il s’agit d’une accusation « d’abus sexuel, agression sexuelle et attouchement » sur une femme mineure au moment des faits reprochés.
La plaignante, désignée dans le dossier relayé par Rolling Stone comme « Jane Doe » pour préserver son anonymat, affirme avoir été abusée par Marilyn Manson en 1995, lorsqu’elle était âgée de 16 ans. Le chanteur l’aurait « ciblée » après un concert à Dallas alors qu’elle l’attendait non loin de son bus de tournée, où elle aurait été invitée à monter avec une autre jeune fille. Le rockeur est accusé de l’avoir « forcée à avoir un rapport sexuel avec pénétration vaginale » tandis que « l'un des membres du groupe regardait ».
La plaignante affirme qu’elle était « vierge à l’époque » et que Marilyn Manson « s’est moqué d’elle » alors qu’elle avait « mal » et se sentait « effrayée, humiliée et perdue ». Il l’aurait ensuite jetée de son bus en menaçant de « la tuer, elle et sa famille, si elle racontait ce qui s’était passé ».
Un membre de l’équipe de tournée lui aurait alors donné un numéro à contacter pour revoir Marilyn Manson, ce qu’elle a apparemment fait, puisqu’elle ajoute à sa plainte une autre agression sexuelle, cette fois lorsqu’elle était majeure, en 1999. Elle accuse Brian Warner, de son vrai nom, d’avoir tout mis en œuvre pour avoir une emprise psychologique sur elle afin d’en faire son objet sexuel. Elle a également porté plainte contre les anciennes maisons de disques de la star, Interscope et Nothing Records, pour avoir fermé les yeux sur le comportement de leur artiste et celui de ses équipes.
L’avocat de Marilyn Manson a déclaré à Rolling Stone que son client « ne connaît pas » la plaignante et n’a « aucun souvenir de l’avoir même rencontrée il y a vingt-huit ans ».
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