Cette fois-ci, c'est le football transalpin qui pleure la disparition de l'une de ses icônes. Alors que le Brésil pleure encore son "Roi" Pelé, le pays cher à Claudio Capéo a appris la disparition de Gianluca Vialli, ce vendredi 6 janvier, à Londres. L'ancien attaquant italien est décédé à 58 ans, terrassé par un cancer du pancréas, contre lequel il luttait depuis 2018. Avant le début de la Coupe du monde 2022, il avait expliqué devoir suspendre ses engagements auprès de la Squadra Azzura (où il était chef de délégation) pour se concentrer sur son combat contre la maladie.
Mais sa lutte acharnée n'a pas suffi et a plongé toute une nation dans une profonde tristesse. Car, le nom de Gianluca Vialli est synonyme de bons souvenirs pour les tifosi de la Sampdoria Gênes et de la Juventus Turin, deux clubs pour lesquels il a empilé les buts et collectionné les trophées. Cet avant-centre roublard avait ensuite filé à l'anglaise du côté de Chelsea (où a évolué Didier Deschamps), exportant son talent pour aider les Blues à amasser les succès. Ces trois institutions du ballon rond n'ont pas manqué de rendre hommage à leur ancien joueur sur les réseaux sociaux.
Un succès qu'il avait également touché du doigt avec la sélection italienne lors du championnat d'Europe 2021, alors qu'il était l'un des adjoints de Roberto Mancini. Ses larmes après le sacre final contre l'Angleterre avaient marqué les esprits, Gianluca Vialli vivant la compétition intensément, malgré son état de santé fragile. "Je ne me bats pas contre le cancer, parce que je ne pense pas que je serais capable de le gagner, c'est un adversaire beaucoup plus fort que moi", racontait-il récemment dans un documentaire de la RAI. La lutte est terminée, et l'Italie pleure son idole.
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