4 ans après le cauchemardesque Last Night in Soho, qui grattait le vernis de la nostalgie pour explorer le côté sombre des sixties, Edgar Wright a retrouvé son sens de l’humour. Il est aux commandes d’une nouvelle adaptation du Running Man de Stephen King, qui s’annonce comme une grosse comédie d’action avec des explosions et des vannes dans tous les coins.
Le pitch est pourtant lui aussi assez glauque. Dans un Amérique dystopique totalitaire, Ben Richards (Glen Powell) est un ouvrier désespéré prêt à tout pour sauver sa fille gravement malade. Il accepte alors une mission suicide : participer à The Running Man, l’émission numéro un à la télévision. S’il survit pendant 30 jours à la horde de tueurs professionnels qui veut sa peau, il remportera un milliard de dollars.
Ce Running Man veut se démarquer du film de 1987, avec Arnold Schwarzenegger, et être plus fidèle au texte de King. Le réalisateur de la trilogie Cornetto et de Baby Driver a visiblement eu une belle enveloppe pour s’éclater en plaçant son héros dans des situations toutes plus mortelles les unes que les autres. Une légèreté (apparente ?) qui ne nous fera pas oublier la dimension politique et prémonitoire du récit, qui se situait en… 2025 dans le livre, paru en 1982.
Glen Powell (que Stephen King a validé après avoir vu Hitman) est aussi entouré par un sacré casting, dont Josh Brolin, William H. Macy, Lee Pace, Colman Domingo, Emilia Jones et Michael Cera. Running Man sortira en France le 19 novembre. Bande-annonce :
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