En ce funèbre 26 décembre 2004, Petra Nemcova et son petit ami, le photographe Simon Atlee, profitaient de leurs vacances à Khao Lak, en Thaïlande. Une matinée qui avait commencé par un petit-déjeuner et une promenade sur la plage avant que tout ne bascule.
« Tout s’est passé en une fraction de seconde. J’ai vu des mouvements frénétiques et des gens qui sautaient, et la seconde d’après, la vague s’est écrasée sur le bungalow en brisant toutes les fenêtres », s’est souvenu la top-modèle lors d’un entretien accordé à People.
Une déferlante d’eau qui allait emporter Simon Atlee dont elle entendra une dernière fois la voix appeler son nom.
Dès qu’elle l’a pu, au printemps 2005, Petra Nemcova est retournée en Thaïlande pour honorer la mémoire des victimes du tsunami et remercier les locaux et les bénévoles. Elle en a profité pour plonger, une activité qu’elle partageait avec son compagnon quelques jours avant la catastrophe.
« Je suis allée sous l’eau et j’ai paniqué », raconte-t-elle. « Mon cœur battait à toute vitesse et je n’arrivais même pas à respirer correctement, mais il est très important de ne pas vivre dans la peur. C’est pour ça que je l’ai fait. »
S’il lui a fallu des années avant que « le bruit des feuilles de palmier sur le toit d’un bungalow » ne la fasse plus paniquer, Petra Nemcova a fini par reprendre le contrôle.
« Si vous appréciez le cadeau de respirer, si vous appréciez de pouvoir bouger vos jambes, tout le reste devient plus riche. Votre vie est plus heureuse », conclut-elle. « Vous vivez au lieu de simplement survivre. »
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