En 2023 sortait dans nos salles obscures L’Exorciste du Vatican, inspiré des véritables archives du Père Gabriele Amorth. Surnommé par certains comme le Doyen des Exorcistes, il a effectué pendant 36 ans plus de 70 000 exorcismes au nom de l’Église et s’est révélé un combattant acharné contre les forces du mal.
Il a retracé ses exploits dans deux ouvrages autobiographiques qui ne se contentent pas de consigner des anecdotes terrifiantes, mais qui explorent les menaces que font planer les démons sur l’humanité.
C’est Russell Crowe qui a été choisi pour se glisser dans sa soutane. C’est une première pour l’acteur aujourd’hui âgé de 60 ans qui n'avait jusqu'à présent jamais joué dans un film d’horreur. Celui qui se dit “superstitieux” et “terrorisé” par ce genre cinématographique a trouvé là un rôle taillé sur mesure.
Dans ce biopic désormais visible sur Netflix, le Père Gabriel traverse le pays pour enquêter suite à la découverte terrifiante d'un jeune garçon possédé. Ses investigations le mèneront à dévoiler une conspiration séculaire que le Vatican a désespérément tenté de maintenir dans l'oubli.
L’Exorciste du Vatican coche toutes les cases (la possession, la contorsion, la télékinésie…) et ne renouvelle pas le genre mais se démarque avec des répliques assez drôles. Le film flirte parfois avec la parodie et le nanar, si bien qu’on ne sait pas si on doit rire ou avoir peur devant certaines scènes.
Mais cette approche lui permet d’être assez accessible pour les spectateurs qui ne sont pas familiers avec le genre (comme l'auteure de ses lignes). En revanche, ceux qui sont à la recherche d’une vraie frousse peuvent passer leur chemin.
L’Exorciste du Vatican espère bien marcher sur les pas de Conjuring, la saga horrifique la plus lucrative du cinéma, puisqu’un deuxième volet a d’ores et déjà été annoncé. Conçu pour un petit budget de 18 millions de dollars, le film en a rapporté une soixantaine dans le monde en moins de deux semaines. Des chiffres encore loin de ceux de Conjuring mais une rentabilité tout de même pour les studios.
Et il pourrait y avoir plus d’une suite. Les producteurs et scénaristes ont de quoi faire avec les livres écrits par le Père Gabriele, et surtout, la fin du long-métrage lance le héros campé par Crowe vers une mission sainte qui s’annonce particulièrement longue.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire