Alors que Mourir peut attendre, la cinquième et ultime aventure de Daniel Craig en tant que James Bond au cinéma, sortira sur nos écrans le 6 octobre prochain, celui qui prête ses traits à l'agent 007 depuis 2006 est récemment revenu sur son expérience dans le documentaire Being James Bond, disponible sur AppleTV+.
Si Casino Royale - son premier long métrage en tant que 007 - avait été très bien reçu et lui avait permis de s'imposer auprès des fans de la saga, sa deuxième expérience dans le costume de James Bond ne lui a pas laissé un souvenir aussi agréable. Globalement considéré comme décevant par le public, Quantum of Solace avait effectivement pâti d'une production assez houleuse :
"Les scénaristes étaient en grève", raconte ainsi Daniel Craig. "On avait un script. Il était inachevé. Mais presque fini au moment de la grève des scénaristes. Le film tient la route. Ce n'est pas Casino Royale, et il y avait forcément le syndrome troublant du deuxième album. En fait, on ne pouvait pas dépasser Casino Royale. (...) On voulait faire mieux, bien sûr."
Barbara Broccoli, la productrice du film, est elle aussi revenue sur cette grève des scénaristes - principale difficulté rencontrée par l'équipe de Quantum of Solace :
"En gros, on a commencé à tourner sans script", explique-t-elle dans Being James Bond. "Ce n'est jamais une bonne idée. Mais on a eu le script. Je me souviens que le scénariste me l'a remis, a récupéré son chèque, puis sa pancarte et s'est placé devant le studio pour faire grève. Bref, on était mal barrés. Mais il fallait se débrouiller et essayer de faire une histoire qui tienne la route."
Malgré tous les obstacles rencontrés par la production, Quantum of Solace a tout de même laissé quelques bons souvenirs à Daniel Craig :
"Il y a des moments très spéciaux dans ce film. Vraiment. Je ne sais pas si l'ensemble du film colle bien. Mais c'est juste parce que l'histoire n'était pas solide", conclut-il.
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