Non, Kevin Spacey n’est pas SDF, et il tient à le faire savoir. Dans une vidéo publiée sur Instagram en début de semaine, l’acteur de 66 ans a vivement critiqué le Telegraph, un quotidien britannique conservateur, pour avoir titré son interview « Kevin Spacey : sans-abri, en disgrâce et jouant les crooneurs à Chypre ».
« Je me sens obligé de répondre, non pas à la presse, mais aux milliers de personnes qui m’ont proposé un endroit où dormir ou qui ont simplement pris de mes nouvelles, a déclaré l’ancienne star de House of Cards. Il serait malhonnête de ma part de vous laisser croire que je suis sans-abri au sens traditionnel du terme. »
L’acteur a toutefois tenu à souligner que la faute revenait au média britannique qui a choisi « un titre sciemment trompeur pour générer des clics », et non pas à Mick Brown, le journaliste qui l’a interviewé.
Dans l’interview exclusive publiée le 19 novembre dernier, Kevin Spacey déclare effectivement vivre « dans des hôtels et des Airbnb » en allant « là où le travail l’appelle ». « Je n’ai littéralement pas de chez-moi », y concède-t-il pour décrire son nomadisme de circonstance.
Acquitté en 2023 des accusations d’agression sexuelle qui ont stoppé net sa carrière, Kevin Spacey a dû quitter sa maison de Baltimore, saisie et vendue aux enchères l’an dernier pour couvrir des frais juridiques « astronomiques ». « J’ai eu très peu de revenus et des dépenses considérables ces sept dernières années », confie-t-il dans sa vidéo de réaction, avant d’exprimer sa solidarité envers celles et ceux qui « vivent dans la rue ou dans leur voiture », ce qui n’est pas son cas, rappelle-t-il.

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