La fête de Hanouka, pilier du judaïsme, a débuté cette année le 25 décembre, en même temps que Noël, et se poursuivra jusqu’au 2 janvier. Pendant cette période, il est courant de consommer des mets frits, comme les beignets salés ou sucrés que Virgilia Hess avait montrés dans sa vidéo. La maman de Léna-Rose, diagnostiquée d’un cancer du sein en 2022 alors qu’elle était enceinte, a publié une story sur Instagram à l’occasion de cette fête juive. Une story qui lui vaut beaucoup de commentaires violents et antisémites.
Ce n’est pas la première fois que Virgilia Hess fait face à ce genre de violence. En mai dernier, après avoir réagi à une manifestation pro-Hamas à l’université de Columbia, elle avait déjà reçu des insultes antisémites. Elle avait alors confié sur X : "Je porte en moi le traumatisme ashkénaze de ma famille, victime de la Shoah, et, de fait, je suis toujours restée plutôt discrète sur ma religion, parfois presque cachée. Mais depuis le 7 octobre, je ne peux plus me taire. Je suis écœurée (le mot est faible) par la haine antisémite qui inonde le monde, notamment à Paris, ma ville natale, et à New York, où j’ai vécu cinq ans pour mes études."
Dans sa story Instagram, Virgilia Hess avait souhaité une bonne fête de Hanouka à ses abonnés avec ces mots : "Et Hanouka Sameah". Une intention chaleureuse qui a cependant attiré des commentaires odieux. Parmi les messages reçus, l’un d’eux disait : "Je ne savais pas que tu étais sioniste putain, en plus j’avais de la peine pour toi avec ton cancer. Tchao j’me désabonne sale génocidaire, tu peux crever de ton cancer."
Choquée, la journaliste de 34 ans a décidé de partager ces insultes publiquement pour dénoncer cette vague de haine. Sur X (anciennement Twitter), elle a écrit : "Voilà le genre de messages que l’on peut recevoir à l’aube de 2025 quand on poste une story de Hanouka sur Instagram (story que je repartage ici, pour que vous vous rendiez compte). Et encore j’ai corrigé les fautes d’orthographe et ne vous ai pas remis tous les drapeaux palestiniens qui s’ensuivaient. Triste France…"
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire