02 décembre 2025

Bardot : ce que révèle ce documentaire inédit sur Brigitte Bardot

Brigitte Bardot est l’une des premières vedettes médiatiques à déchaîner les foules en France. Objet de tous les fantasmes, de toutes les frénésies, de tous les débats mais aussi de nombreux lynchages, elle est une figure à la fois complexe et multiple qui a fait l’objet de nombreux documentaires.

Co-réalisé par Elora Thevenet et Alain Berliner, Bardot est le premier d’entre eux qui donne véritablement la parole à l’actrice, chanteuse et militante, à l’aube de ses 90 ans. Surprenant et foisonnant, il réunit des confidences captées à différents moments de sa vie, les témoignages de plus de quarante intervenants (spécialistes de la cause animale dont elle est défenseuse, de la mode, du cinéma) ainsi qu’une quantité d’archives filmiques, télévisées et familiales.

Vénérée très jeune pour sa beauté, pour son talent et connue par la suite pour son engagement en faveur de la cause animale, Brigitte Bardot est en réalité une artiste complète, farouchement libre, dont le parcours a marqué plusieurs générations et plusieurs combats.

Issue d’une éducation bourgeoise stricte, la jeune Brigitte fait très tôt l’apprentissage de la discipline. Elle confie : “Je devais tenir un bol d’eau sur la tête pour apprendre à me tenir droite”. La danse classique devient son premier langage artistique, un art “exigeant et très beau” qui forge sa rigueur. En parallèle, elle pose pour Elle, poussée par les contacts de sa mère, et devient rapidement un visage remarqué.

Sa rencontre avec Roger Vadim bouleverse sa trajectoire. Leur collaboration donnera naissance à un film sans prétention initiale - Et Dieu… créa la femme - qui changera pourtant sa carrière de manière définitive. Bardot y incarne une liberté nouvelle, bousculant les codes de représentation du féminin (elle sera jugée “sataniste” par le Vatican !) et installant une présence à l’écran qui marquera durablement le cinéma.

Première actrice à s’affranchir délibérément des conventions vestimentaires imposées aux femmes, elle influence profondément la mode : ballerines, marinières, coupes naturelles… Son style, pensé d’abord pour le confort et l’authenticité, devient un phénomène. Ses films enchaînent les succès et font d’elle une figure incontournable des années 60 et 70.

Bardot se révèle aussi dans la chanson. Elle enregistre plusieurs titres, guidée par l’envie et la légèreté, et impose une voix douce, singulière. Le documentaire revient sur cette parenthèse musicale et sur certaines collaborations devenues mythiques notamment avec Serge Gainsbourg.

Dans une société d’après-guerre en quête de libération, Bardot incarne malgré elle un souffle d’émancipation. Les Françaises voient en elle un modèle de liberté ; les Français, souvent un fantasme... Sa notoriété fulgurante lui ouvre des portes, mais ne la protège pas des violences auxquelles beaucoup de femmes sont confrontées. Le film souligne cette contradiction, sans jamais tomber dans le pathos.

Bardot trouve alors refuge auprès des femmes qui l’entourent – dans un véritable élan de sororité – et auprès des animaux, qui deviendront son engagement majeur. Le documentaire rappelle combien elle a été pionnière dans l’usage de sa notoriété sur les plateaux télé : défense du droit à l’avortement, soutien public à d’autres femmes, dénonciation précoce des conditions d’abattage… Malgré de nombreuses prises de position politiques controversées, que l’artiste avoue regretter aujourd’hui à l’écran, cette dernière a malgré tout été la figure de proue de nombreux combats, à une époque où les prises de parole, notamment féminines, restaient rares et risquées.

“Sans s’en rendre compte, elle a joué un grand rôle pour les femmes : elle a remis certains producteurs abusifs à leur place avant l’heure, résume Nicolas Bary, co-producteur du documentaire. Elle a soutenu de nombreuses femmes, parmi lesquelles son agent, sa productrice, sa maquilleuse et sa doublure, qu’elle appelle ses mamans de substitution. Elle a défendu le droit à l’avortement aux côtés de Simone Veil... Elle a aussi eu le courage de passer du statut de personnalité préférée des Français à celui de figure moquée en prenant la parole pour les animaux. Ce qui la caractérise le plus, c’est la liberté : la liberté de mouvements, de s’habiller, d’embrasser, de parler, d’être tout simplement... et cela malgré les risques…”

Au fil des années, Brigitte Bardot revendique également le droit d’assumer son apparence sans artifices, promouvant l'acceptation des rides et refusant la chirurgie esthétique.

“La gloire, c’est formidable mais c’est invivable” dit-elle. Brigitte Bardot a été la personnalité la plus adulée des Français et l’une des stars les plus entourées, mais ça ne l’a pas empêchée de se sentir terriblement seule – ses relations étant souvent fausses – et de sombrer dans le désespoir. Épiée par les paparazzis, suivie dans la rue, harcelée sexuellement par de nombreux hommes, l’icône de toute une génération a fait le choix de se retirer du cinéma pour se préserver et se consacrer pleinement à son combat.

“Elle a subi d’intenses intrusions jusqu’à trouver des inconnus dans sa piscine qui refusaient de quitter les lieux (...) ou encore son gardien qui amenait des prostituées dans son propre lit qu’il habillait au préalable en piochant dans sa garde-robe, raconte Nicolas Bary. Nous montrons comment le public ou les médias voulaient s’approcher d’elle, la toucher, la posséder en fait.”

Ce cauchemar ne s’est pas arrêté avec la fin de sa carrière d’actrice : son combat pour les animaux lui vaut moqueries et hostilité. “C’était très courageux de mener ce combat alors qu’elle avait tout à perdre”, entend-on dans le film. Pourtant, Bardot s’y consacre corps et âme, trouvant dans la création de sa Fondation un refuge face à un monde qui, à plusieurs reprises, l’a poussée au bord du renoncement.

Bardot dresse habilement le portrait d’une artiste totale et engagée qui s’est heurtée aux exigences et injonctions de son époque. Un récit authentique et bouleversant à découvrir le 3 décembre sur grand écran.

Le réalisateur Jafar Panahi à nouveau condamné par la justice iranienne

Le réalisateur multi-primé Jafar Panahi est à nouveau condamné par la justice iranienne. Comme le rapporte l'AFP, via le site FranceInfo, il est condamné par contumace à un an de prison pour des "activités de propagande" contre l'État. L'AFP ajoute que cette peine est assortie d'une interdiction de voyager de deux ans. L'avocat de Jafar Panahi, Mostafa Nili, a ajouté avoir l'intention de faire appel.

Ce n'est pas la première fois que Jafar Panahi est sanctionné par la justice de son pays. En 2010, Jafar Panahi est accusé de propagande contre la République Islamiste. Il est alors condamné par la justice iranienne à 6 ans de prison ferme pour propagande contre le régime.

Placé en liberté surveillée et interdit de sortie de territoire, Jafar Panahi continue de réaliser des films clandestinement, à l'aide d'autres cinéastes dissidents et combatifs, pour interroger la condition du cinéma iranien et le régime iranien.

Lauréat de la Palme d'or 2025 pour le film engagé Un simple accident

Le réalisateur est de nouveau arrêté à l'âge de 62 ans en 2022. La Cour suprême a annulé la condamnation et a ordonné un nouveau procès. Il ne sera libéré que 7 mois plus tard après une grève de la faim et de la soif pour protester contre les conditions de sa détention dans la prison d'Evin.

Il est libéré sous caution le 3 février 2023. Jafar Panahi n'a pu quitter l'Iran pour la première fois depuis près de 14 ans, que fin avril 2023 pour un séjour en France où vit sa fille, après délivrance d'un passeport par son pays.

Jafar Panahi avait pu se rendre au Festival de Cannes en mai dernier, où il s'est vu décerner sa première Palme d'or. Il était également à Paris en septembre. AlloCiné a pu le rencontrer et l'interroger notamment sur sa motivation à continuer à réaliser.

"Mon travail, c'est le cinéma. Et si je ne fais pas ce travail, ma vie perd son sens. Pour que je puisse vivre, je dois continuer. Il n'y a pas de force ou d’autorité qui peut m'empêcher de faire ce métier. Oui, il y a un prix à payer. Il y a de la prison, il y a l'interdiction de travailler, mais je ne laisserai jamais le pouvoir en place ou la censure faire en sorte que je ne travaille plus.

Ce qui est important, c'est que je sache quel cinéma je veux faire. Et je sais que ce cinéma-là, c'est un cinéma sans mensonges, un cinéma qui me raconte. Je dois continuer à faire des films et réfléchir à comment je peux les faire."

Le réalisateur iranien Jafar Panahi, est le lauréat de la Palme d'or 2025, et en lice pour les Oscars avec Un simple accident. Le film a dépassé les 660 000 entrées en France.

Inconnu de tout le monde, cet acteur a tourné 29 films avec Fernandel

Fernandel a été l'une des stars du cinéma français, notamment dans le registre de la comédie. Avec plus de 185 millions d'entrées au cours d'une carrière s'étalant de 1931 à 1970. Avec plus de 40 ans en tête d'affiche ou en la partageant avec Bourvil, Jean Gabin, Raimu ou Gino Cervi, sa filmographie regorge de classiques, au premier rang desquels Le Petit monde de Don Camillo.

Mais savez-vous quel acteur a le plus tourné avec Fernandel ? Son nom vous est sans doute inconnu, mais il a pourtant côtoyé l'acteur marseillais à 29 reprises !

Cet acteur s'appelle André Jaubert, plus connu sous le nom de "Andrex". Il a rencontré Fernandel dès l'école à Marseille, et restera son ami toute sa vie. D'abord chanteur, il se rend à Paris pour s'y produire, avant de passer par le théâtre et l'opérette. En 1933, Fernandel, qui débute au cinéma, lui trouve un rôle (de chanteur) dans Le Coq du régiment.

On le retrouve donc dans 29 longs métrages de l'acteur, avec des rôles allant du gangster dans Fric-Frac (1939) au chef de gang dans L'Héroïque Monsieur Boniface (1949), en passant par le marin du Mouton à cinq pattes (1954), l'ami fidèle d'Honoré de Marseille (1956), et le patron de bistrot de Cocagne (1960) et La Cuisine au beurre (1963). Il l'accompagnera jusqu'à La Bourse et la Vie de Jean-Pierre Mocky en 1966.

Hormis ses nombreuses collaborations avec Fernandel, Andrex apparaîtra dans Hôtel du Nord de Marcel Carné, L'Etrange monsieur Victor de Jean Grémillon, le film historique La Marseillaise de Jean Renoir, Manon de Henri-Georges Clouzot et parviendra même à obtenir un premier rôle dans la comédie chantante Madame et son flirt de Jean de Marguenat.

Son dernier rôle sera dans Cap Canaille avec Juliet Berto, Richard Bohringer et Jean-Claude Brialy en 1983. Il s'éteint le 9 juillet 1989 à 82 ans.

01 décembre 2025

Giulia Sarkozy filmée chez le coiffeur, les internautes se déchaînent !

Giulia Sarkozy n’a que 14 ans et pourtant, la fille de Nicolas Sarkozy et Carla Bruni est déjà au cœur de nombreuses polémiques. Très présente sur les réseaux sociaux, elle est souvent la cible de commentaires (très) négatifs.

Dimanche 30 novembre, une vidéo de l’adolescente chez le coiffeur a été publiée. Alors qu’elle a encore attiré la haine, une personne finit par prendre sa défense.

Avec deux parents très célèbres, Giulia Sarkozy a toujours grandi sous le feu des projecteurs. Malgré son jeune âge, elle est déjà active sur les réseaux sociaux et ce depuis plusieurs années. Si initialement elle partageait uniquement du contenu en lien avec l’équitation sur son compte Instagram, les choses ont depuis beaucoup changé. Que ce soit sur Instagram ou bien sur TikTok, elle n’hésite pas à se mettre en scène.

Sur les réseaux sociaux, on peut donc voir Giulia Sarkozy faire la promotion de prestations chez des prothésistes ongulaires, ou bien faire des playbacks. Outre le contenu de ses publications, c’est son apparence qui fait souvent réagir. À 14 ans, elle apparaît maquillée, avec de longs faux ongles, des crop tops et de longs cheveux blonds décolorés. Si rien de tout cela n’est interdit, les internautes lui tombent souvent dessus en affirmant que tout cela n’est pas de son âge. Et une nouvelle vidéo d’elle chez le coiffeur va lui valoir une pluie de commentaires haineux.

C’est sur le compte Instagram de Joker Beauty, un coiffeur situé à Nice et à Paris, que la vidéo a été postée. Sur la publication, on peut voir la fille de Carla Bruni et Nicolas Sarkozy refaire son balayage blond. En commentaires, les internautes n’y vont pas de main morte. On peut par exemple lire “Et pendant ce temps-là la gamine de 13 ans se fait teindre les cheveux, poser des faux cils et faux ongles, que fait sa mère en fait ?” ou encore : “Des baffes qui ont été oubliées et une éducation…”

Fort heureusement, certaines personnes ont pris la défense de l’adolescente et ont cherché à faire taire toutes les personnes qui l’ont critiquée : “Vos gueules les critiques” – “Laissez-la tranquille” – “Magnifique”, commentent-ils. Un peu de bienveillance au milieu de cette haine.

Aya Nakamura a changé de stratégie : « Je ne me censure plus »

Aya Nakamura se sent libre. La chanteuse s’est récemment confiée à Vogue à l’occasion de la sortie de son cinquième album studio, Destinée, où elle s’est laissé aller à des textes « plus explicites, plus trash ». « Je dis plus de choses, et je les dis comme je veux », a-t-elle souligné, ajoutant : « Je ne me censure plus ». Une déclaration qui n’a pas échappé à la curiosité de Yann Barthès lors du passage de l’artiste dans Quotidien vendredi.

« Vous avez été censurée ? », lui a-t-il demandé. « Je ne me censure pas dans ce que je dis, mais : "Je ne me censure plus", je l’ai plus dit par rapport au perso… Moi, en tant que mère, je me censurais sur certaines choses », a-t-elle expliqué. Aya Nakamura a deux filles, Aïcha, née en 2016 lors de son premier mariage, et Ava, née en 2022 de sa relation avec le producteur de musique Vladimir Boudnikoff, dont elle est séparée.

La chanteuse de Djadja a aussi dû se défaire d’injonctions sur sa situation familiale. « Avant, j’avais eu des a priori en étant mère de deux enfants de papas différents. Chez nous, ça ne se fait pas, c’est très grave ! », a expliqué la star d’origine malienne. « Je culpabilisais un petit peu. Aujourd’hui, je n’ai pas le même œil sur ça, je suis plus libérée. » Aya Nakamura reconnaît aussi que la trentaine lui sied à merveille, elle qui se considère « plus mature » et a pris « du recul en tant que femme ».

Aya Nakamura a déjà évoqué le sentiment de « culpabilité » qu’elle a ressenti en tentant de mener de front maternité et carrière après la naissance de sa première fille. « Je me suis un peu fait mal à moi-même pour pouvoir avancer », avait-elle confié à C à vous, reconnaissant toutefois que ses efforts avaient porté leurs fruits : « C’est possible, aujourd’hui je le fais, ça fait presque dix ans ».

Muriel Robin en colère contre le manque de moyens pour lutter contre les féminicides

«Mettez 120 femmes contre un mur, mettez 120 hommes en face armés, et à 3, les 120 hommes tirent et les 120 femmes tombent au sol, mortes. C’est ce qui se passe dans notre pays. » Ce sont les mots de Muriel Robin, exprimés d’une voix froide et ferme, au micro de BFMTV le 25 novembre, pour résumer l’état des féminicides en France.

La comédienne, qui a incarné Jacqueline Sauvage à l’écran dans un téléfilm de TF1 qui a marqué les téléspectateurs, est en colère face à l’inaction du gouvernement afin de protéger les femmes des violences. D’autant qu’en Espagne, les résultats sont probants depuis que l’Etat y a mis les moyens. « Avec un milliard d’euros en Espagne, les chiffres ont diminué de moitié. En France, on coupe les sous », déclare-t-elle encore.

Le parlement espagnol a voté à l’unanimité, en 2004, une loi contre les violences de genre. Des financements ont été débloqués pour former les institutions – des policiers qui recueillent les plaintes, au corps médical, en passant par la justice – et aussi la mise en place de bracelets anti-rapprochement afin de protéger les victimes. Un milliard d’euros a été alloué sur cinq ans. Vingt ans plus tard, les féminicides ont baissé de 35 % dans le pays.

En France, en 2024, 107 femmes ont été tuées par leur conjoint ou ancien partenaire. C’est 11 % de plus qu’en 2023, et en deçà des chiffres pour l’instant avancés pour l’année 2025. Au 28 novembre de cette année, selon le collectif Nous Toutes, 156 femmes ont été assassinées en raison de leur genre, en France, depuis le 1er janvier.

« Si certains m’entendent et peuvent se mettre cette image en face des yeux. Moi je suis dans un pays où il se passe ça, et je le vis très mal. J’ai un peu honte », ajoute Muriel Robin, qui n’est « pas très optimiste » mais veut continuer à « y croire », même si « la sauce est un peu amère ».

L’actrice, engagée auprès de la Fondation des femmes, réclame, depuis plusieurs années maintenant, plus d’action, avec notamment une justice plus rapide.

Josh Brolin estime que son ancien ami Donald Trump est un « génie du marketing »

Donald Trump a participé au tournage de Wall Street : L’argent ne dort jamais, avec Shia LaBeouf, sorti en 2010. Mais s’il n’apparaît finalement pas dans la version finale, l’expérience lui aura permis de faire la connaissance d’un autre membre du casting, Josh Brolin, et même de nouer une amitié avec l’acteur à l’époque, avant de se tourner vers la politique et de devenir président des États-Unis.

Toutefois, l’acteur de Dune évoque cette relation avec lucidité. « Je n’ai pas peur de Trump, parce que même s’il dit qu’il restera pour toujours, cela n’arrivera pas », a ainsi déclaré le comédien de 57 ans à The Independent au sujet d’une potentielle modification de la constitution américaine pour permettre à l’élu républicain, élu deux fois, d’effectuer d’autres mandats. « Et si c’est le cas, je m’en occuperai à ce moment-là », a rectifié Josh Brolin, qui aurait connu « un homme différent » avant la politique.

L’acteur garde aussi en mémoire les accomplissements de Donald Trump à New York, notamment la transformation du Grand Hyatt au siècle dernier. Le promoteur immobilier et un entrepreneur qu’il a rencontré ont construit un hôtel de 400 millions de dollars « au milieu d’une ville insalubre à la fin des années 70 – je trouve cela intéressant », a estimé Josh Brolin, même s’il est « sûr qu’il y avait beaucoup de corruption ».

« Il n’y a pas de plus grand génie que lui en matière de marketing - il exploite les faiblesses de la population en général et les comble. C’est pourquoi je pense que beaucoup de gens ont l’impression de voir en lui leur porte-drapeau », a ensuite analysé le comédien, qui assure la promotion de Wake Up Dead Man, le troisième volet d’À couteaux tirés dont la sortie est prévue le 12 décembre sur Netflix. « Je pense que cela a moins à voir avec Trump qu’avec la population en général et son besoin de reconnaissance ».

Le « rappel amical » d'Ariana Grande concernant les critiques sur son corps

Ariana Grande n’en a malheureusement pas fini avec les critiques sur son physique. La star de 32 ans fait l’objet depuis quelques années de commentaires négatifs ou de spéculations sur son corps jugé trop maigre, certains soupçonnant une maladie ou un syndrome de maigreur extrême. Les apparitions de la chanteuse et actrice américaine sur tapis rouge ou devant la presse pour la promotion de Wicked et Wicked : Partie II, dans lesquels elle interprète la « gentille » sorcière Glinda au côté de Cynthia Erivo, n’ont rien arrangé.

L’an dernier, Ariana Grande a été interrogée par la YouTubeuse Sally sur la façon dont elle gérait la pression autour de son physique et des standards de beauté, elle qui est célèbre depuis l’adolescence. Un point sensible pour l’artiste, qui y avait répondu avec émotion et a « repartagé » ce week-end un extrait de cet échange dans ses Stories Instagram, en guise de « rappel amical à tout le monde ».

« Je suis devant le public et je suis un spécimen de foire depuis que j’ai 16 ou 17 ans. J’ai tout entendu », avait-elle expliqué les larmes aux yeux. « J’ai entendu toutes les versions de ce qui ne va pas chez moi. Et quand tu essaies de corriger le tir, ce n’est pas bien pour de nouvelles raisons. De ce que tu portes à ton corps, à ton visage, à absolument tout. Il y a une facilité qu’on ne devrait pas avoir, du tout, à commenter le physique des gens, leur apparence, les rumeurs sur ce qu’il se passerait en coulisses, sur l’état de santé des gens ».

La chanteuse aurait aussi reçu des commentaires similaires de la part de personnes proches de son entourage. « C’est quelque chose de malaisant et d’horrible, peu importe où ça se passe et peu importe le degré », avait-elle souligné, alors qu’elle ne « tolère plus » ces critiques et préfère se concentrer sur son « travail » et sa « vie ». « Quand vous vous protégez de ce bruit, que ce soit lors d’une réunion de famille, ou sur les réseaux, si vous devez bloquer des gens, je m’en fiche ! Protégez-vous de ça parce que personne n’a le droit de vous dire quoi que ce soit ! », avait-elle conclu d’un air déterminé.

Mais le sujet reste bien présent à en croire son besoin de rappeler sur Instagram ces propos au micro de Sally, alors que Wicked : Partie II est sorti dans les salles obscures le 19 novembre dernier. En 2023, Ariana Grande avait également abordé les commentaires sur son physique dans une vidéo TikTok, estimant qu’il était temps « de s’efforcer à ne plus autant faire cela » et qu’il existe « de nombreux types de beauté » et « différentes façons d’avoir l’air sain ».

Tim Burton va retrouver Eva Green pour le tournage de Mercredi sur Netflix

L’information nous vient directement de Netflix : l’actrice Eva Green rejoint officiellement le casting de la saison 3 de la série Mercredi, en partie réalisée par Tim Burton !

Eva Green interprétera le personnage de Tante Ophélia, la sœur de Morticia Adams. La saison 2 nous avait préparés à l’arrivée de ce personnage mystérieux, qui devrait être central dans cette nouvelle saison comme en témoigne ce choix de casting prestigieux. 

Internée de force par sa mère à l’hôpital psychiatrique de Willow Hill, puis enfermée dans le manoir familial, le personnage de Tante Ophélia semble très lié à celui de Mercredi Adams, avec qui elle partage des pouvoirs psychiques. Un personnage riche, tourmenté et puissant, qui méritait bien les talents d’une actrice reconnue comme Eva Green, qui a fait part de son enthousiasme au micro de Tudum : "Cette série a créé un monde si délicieusement sombre et amusant. J’ai extrêmement hâte d’apporter mon grain de folie à la famille Addams."

Ce rôle de Tante Ophélia dans la saison 3 de Mercredi signera la quatrième collaboration entre Eva Green et le réalisateur Tim Burton. Actrice fétiche des derniers films du cinéaste, son jeu gothique si reconnaissable a pu être apprécié des spectateurs dans Dark Shadows en 2012, Miss Peregrine et les Enfants particuliers en 2016 et dans le remake de Dumbo en 2019, où elle incarne l'acrobate Collette Marchant.

On ignore encore combien d’épisodes réalisera le cinéaste de Edward aux Mains d’Argent et de Beetlejuice pour cette saison 3, mais on espère que ce sera autant que pour la saison 2, où il avait pu exprimer son style si reconnaissable dans 4 des 8 épisodes.  

Pour James Gray, les grands studios ne font pas du tout les bons choix en matière de films

En 2022, le réalisateur James Gray n'était pas satisfait de la façon dont les films étaient traités par les grands studios américains. Interrogé par Deadline au Festival de Cannes lorsqu'il y présentait en avant-première Armageddon Time, le cinéaste partageait sa vision de l'industrie cinématographique hollywoodienne dans laquelle il ne trouvait plus son compte :

"Je trouve que l'industrie du cinéma commet une erreur fatale, récente, mais fatale, qui est de penser : 'ce film n'a pas rapporté une tonne d'argent, donc on ne fait [plus de film comme ça] ; on fait ceux qui rapportent une tonne d'argent'. (...) Pourquoi c'est une erreur fatale ? (...) Quand vous ne faites que des films qui rapportent autant que ça, vous commencez à décourager un certain type de spectateurs d'aller au cinéma. Et vous commencez à faire culturellement disparaître l'importance du cinéma (...)."

"Je n'ai aucun souci avec les films adaptés de comics, j'en ai vu des très bons, je trouve que le second Batman de Tim Burton est un film brillant, Michelle Pfeiffer y est excellente. Ceux qu'ont fait Christopher Nolan, mon ami Matthew Vaughn, le Batman de Matt Reeves... Je sais que de bonnes choses peuvent sortir de ce genre. (...) Mais si je vous dis 'Je vais lui faire une offre qu'il ne pourra pas refuser', vous savez instantanément de quel film ça vient. Vous ne pouvez pas me citer une seule réplique d'Aquaman. C'est impossible (...)."

"Les Oscars le savent : 'Pourquoi les gens se désintéressent et que les audiences baissent ?' Elles baissent parce que nous n'avons pas investi dans l'engagement global avec le produit. Par exemple, je sais que Ice Storm d'Ang Lee n'a pas rapporté un milliard de dollars, mais il a conservé un public large intéressé [par le cinéma]. Nous devons revenir en arrière. Les studios devraient vouloir perdre de l'argent pendant un an ou deux sur des films artistiques. Et à la fin, ils y gagneront, car le grand public reviendra."

Ces propos datent d'il y a trois ans, les trouvez-vous toujours pertinents, adhérez-vous aux réflexions de James Gray sur l'état du cinéma et aux solutions qu'il propose ?

Côté artistique, James Gray vient de terminer le tournage d'un thriller intitulé Paper Tiger, l'histoire de deux frères prêts à tout pour réussir, au risque de s'opposer à la mafia russe. Porté par Adam Driver, Scarlett Johansson et Miles Teller, le film n'a pas encore de date de sortie en France. Autant dire qu'on pourrait tout à fait l'imaginer présenté au prochain Festival de Cannes en mai 2026.