L’heure est au bilan pour Angélique Angarni-Filopon. Dans trois semaines, Miss France 2025 rendra sa couronne. Alors qu’elle accompagne les candidates, dont sa future remplaçante, chez elle en Martinique pour les préparer à l’élection à venir, la reine de beauté s’est confiée à Paris Match. Et comme si les critiques reçues au sujet de son âge, 34 ans au moment de son sacre, ne suffisaient pas, la reine de beauté a essuyé de nouveaux commentaires, sur son poids cette fois, à la suite de son arrivée à Fort-de-France, alors qu’elle dansait avec les candidates.
Ainsi, c’est avec une touche d’amertume qu’elle s’apprête à tourner la page d’une année de règne. « Si ça se trouve, la prochaine ralliera tout le monde. Moi j’ai essayé, ça n’a pas marché », a constaté l’ancienne hôtesse de l’air auprès de la publication.
Son passage n’aura toutefois pas été vain ; Angélique Angarni-Filopon a demandé qu’un moment d’échange sur le cyberharcèlement soit ajouté au programme de la formation des miss. L’occasion de partager certains commentaires reçus, pour préparer les candidates aux attaques en ligne dont elles sont souvent la cible.
« Ça les a choquées et j’ai essuyé quelques larmes, car elles ne s’attendaient pas à ça », a-t-elle raconté. « Mais j’ai un devoir de vérité. » La société Miss France aurait même pris des mesures inédites, mettant temporairement en pause ses activités de représentation, face à des menaces de mort que la miss aurait reçues après avoir refusé de s’exprimer sur l’attentat de Charlie Hebdo.
Des moments de doute dans lesquels Angélique Angarni-Filopon aurait bien pu raccrocher son écharpe. « Tu en viens à te demander si tu es une bonne personne, plus même qu’une bonne Miss France », a-t-elle admis. Si elle assure qu’elle n’a « jamais dit » vouloir arrêter, la trentenaire a cependant tiré la sonnette d’alarme, expliquant « que c’était beaucoup » pour elle, « malgré (s) on âge et (s) a maturité. »
« Je n’arrivais pas à pleurer, je ne comprenais pas trop ce qui se passait », a-t-elle admis. Heureusement, la Martinique est source d’apaisement pour la jeune femme. C’est là qu’elle a repris ses activités l’an dernier après sa pause forcée, et c’est là qu’elle signe les dernières semaines de son règne. « À chaque fois que je viens ici, il se passe un truc. Je relâche la pression, j’oublie tout. »

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