Après avoir roulé sa bosse chez Marvel, Sebastian Stan a vu sa carrière prendre un nouveau tournant ces dernières années. Et son travail a payé. Il a reçu l’Ours d’Argent à Berlin pour sa prestation dans A Different Man, pour lequel l’acteur américain a dû se transformer physiquement pour incarner un homme souffrant de neurofibromatose. Et il s’est aussi fait remarquer au Festival de Cannes en Donald Trump dans The Apprentice, qui était en compétition pour la Palme d’Or.
5 ans après Avengers : Endgame, et trois ans après la série Falcon et le Soldat de l’Hiver, l’interprète de Bucky Barnes n’en a toutefois pas fini avec le MCU. On le retrouvera l’an prochain dans Thunderbolts*, une sorte de Suicide Squad sauce Marvel. Et il reste très attaché à la franchise. Pas question pour lui de renier les films de super-héros. Au contraire, il déplore qu’on ne les respecte pas assez, comme il a déclaré au cours d’un entretien accordé à Variety :
"C’est devenu vraiment pratique de s’attaquer aux films Marvel. Et ce n’est pas grave. Tout le monde a une opinion. Mais ils ont une contribution importante dans ce business et nous permette aussi de faire de plus petits films. C’est une artère parcourant tout la machinerie qu’est Hollywood. Cela apporte bien plus de choses que ce que les gens veulent bien reconnaitre. Parfois je me dresse pour les défendre parce que l’intention est vraiment bonne. Putain, c’est tellement dur de faire des bons films, encore et encore."
Entre 2011 et 2019, Sebastian Stan est apparu dans cinq films Marvel (sans compter les scènes post-génériques), et il porte clairement la saga dans son coeur. Et le big boss du studio, Kevin Feige :
"Je peux témoigner personnellement que Kevin Feige est l’homme le moins égoïste sur cette planète. Malgré l’énorme succès qu’il a connu, il n’a pas changé ou vaciller. Ils passent tellement de temps à réfléchir pour trouver ce qui va surprendre les gens, leur donner quelque chose de différent. Sa devise c’est : ‘la meilleure idée l’emporte’. Tout part d’un bon sentiment. Et c’est l’unique raison pour laquelle je prends parfois la défense de ces films. Parce que l’intention est vraiment bonne."
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