Léa Salamé est sur le qui vive. Le projet de fusion entre France Télévisions et Radio France, prévu pour le 1er janvier 2026 par le gouvernement, fait polémique. Et elle se mobilise, pour elle et pour ses collègues. Ce 22 mai 2024 dans les colonnes du journal Le Monde, 1.100 salariés dont Nagui et la journaliste sont les plus célèbres, ont appelé à freiner l’opération. Ils la jugent « démagogique, inefficace et dangereuse ». Dans cette tribune, ils déplorent « la mise en oeuvre forcée d’un audiovisuel public au rabais ». Un mariage que ces employés du service public n’appellent pas du tout de leurs voeux.
Ces deux stars qui cumulent pourtant des émissions à la radio et la télé insistent, avec leurs collègues : : « Nous sommes tous très attachés au travail de nos collègues de la télévision publique. Avec lesquels certains d’entre nous produisent déjà des contenus au quotidien. Mais nul besoin de nous regrouper« . De fait, ils demandent à Gabriel Attal et ses ministres : « Ne brisez pas un service public qui marche« .
Et d’ajouter qu’en réalité, derrière la réalité économique d’une telle manœuvre, « Le risque est avant tout démocratique ». En effet, Léa Salamé, Nagui et consort, disent craindre « pour l’indépendance de vos médias de service public ». Ils ont peur que l’on nomme « pour cette superstructure, un ou une PDG unique, aux pleins pouvoirs« .
Pour envoyer un message clair à la ministre de la Culture, Rachida Dati, qui doit piloter le projet, les collègues de Léa Salamé et Nagui rappellent : « Radio France est une incroyable machine à promouvoir la culture et, mieux, la diversité culturelle« . On peut notamment citer « Quelle époque! » pour la première et « Taratata » pour le second, pour s’en convaincre. Par conséquent, la tribune alerte sur un danger immédiat : « la fusion des télés et radios va conduire à la réduction de ces vitrines-là« .
De leurs côtés, les syndicats de France Télévisions et de Radio France ont appelé à la grève jeudi et vendredi, cette semaine. Le bras de fer ne fait que commencer avec la majorité.
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