Le 10 février 2023, les vies de plusieurs personnes ont été brisées. Il y a un peu plus d'un an, Pierre Palmade provoquait un accident de la route d'une rare violence sur une départementale de Seine-et-Marne, à quelques pas de sa maison de campagne située à Cély-en-Bière. Sous l'empire de la drogue, l'humoriste de 55 ans est entré en collision avec un autre véhicule, faisant trois victimes : un homme de 38 ans, son enfant de 6 ans et sa belle-sœur de 27 ans, enceinte de six mois et dont le bébé n'a pas survécu. Depuis le drame, l'ancien mari de Véronique Sanson a entamé une cure de soins. Mis en examen, l'acteur est suivi dans un centre pour lutter contre ses addictions.
Quelques jours après le terrible drame, plusieurs amis du comédien se sont désolidarisés de lui, à l'instar de Michèle Laroque, qui faisait partie de son cercle d'ami proche, mais aussi Muriel Robin, qui ne souhaite plus être associée à son grand ami de l'époque. Preuve en est, le 8 février dernier, Paris Match révélait que la femme d'Anne Le Nen "s’oppose désormais à toute reprise de sketchs ou de pièces qu’elle a pu créer avec [Pierre] Palmade".
Ce lundi 4 mars, Le Parisien dévoile que le comédien va prochainement être entendu par le tribunal de Melun. Plus d'un an après l'accident qu'il a provoqué, "le ministère public réclame le renvoi de l’humoriste de 55 ans devant le tribunal correctionnel pour y être jugé 'des faits d’homicide et blessures involontaires aggravés' pour le grave accident qu’il a provoqué, le 10 février 2023", détaillent nos confrères. Pour rappel, le comédien avait tué le bébé d'une jeune femme de 27 ans. Une expertise médicale avait conclu à la mort in utero de l’enfant, avant l’accouchement, "ce qui, en théorie, pourrait le priver de statut juridique d’être vivant", avance Le Parisien. "En application de la jurisprudence de l’assemblée plénière de la Cour de cassation, l’incrimination prévue par l’article 221-6 du Code pénal et réprimant l’homicide involontaire d’autrui devrait être écartée", a avancé le parquet.
Et de préciser que "l’expertise médicale conclut qu’il existe un lien de causalité direct et certain entre l’accident de la voie publique subi par [la mère de l’enfant] et le décès de son enfant". Nos confrères précisent que la décision finale reviendra à la juge d’instruction, "avant un possible procès d’ici l’été". Lors de son interrogatoire, Pierre Palmade avait lui-même reconnu être "responsable de la mort d'un enfant". "Mon accident a tué ce bébé dans son ventre. Qu’il soit mort avant ou après l’accouchement, le résultat est le même, c’est de ma faute", avait déclaré Pierre Palmade, sous le choc.
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