31 janvier 2025

Pas de saison 2 pour Rivière-Perdue

Le 11 janvier 2024, TF1 créait l’évènement avec la diffusion de Rivière Perdue, une série policière captivante portée par Barbara Cabrita, Nicolas Gob et Jean-Michel Tinivelli.

Composée de six épisodes, la fiction de TF1 nous transportait au cœur des paysages spectaculaires des Pyrénées-Orientales pour une enquête riche en rebondissements sur les deux disparues de Rivière-Perdue.

Cinq ans après sa disparition, Anna réapparaissait dans son village natal à la suite d'un accident de voiture aussi spectaculaire que mystérieux. Si le retour de l'adolescente fut évidemment un moment de bonheur pour ses parents, ce n'était pas le cas de Nathalie et Manuel, dont la fille était toujours portée disparue.

La capitaine Alix Berg, le commandant Balthus et Victor Ferrer, le chef de la gendarmerie locale, s’étaient alors lancés dans une course contre la montre pour retrouver Lucie, la jeune fille enlevée en même temps qu'Anna.

Même si l'enquête d'Alix et Victor était bouclée à la fin de la saison 1, les fans espéraient voir la capitaine Alix Berg et le capitaine Ferrer reprendre du service. En effet, La Caza. Monteperdido, la série espagnole à succès dont Rivière-Perdue est l’adaptation, avait eu droit à deux saisons supplémentaires. De quoi donner de l'espoir aux fans de la série.

Si toute l’équipe était bien évidemment partante pour une nouvelle salve d’épisodes, Rivière Perdue ne reviendra malheureusement pas pour une saison 2.

C’est dans les colonnes de Télé Loisirs que Nicolas Gob, l’un des héros de la série, a annoncé la mauvaise nouvelle. "Oui, mais en fait, non" a-t-il déclaré avant d’ajouter, "c’est arrêté".

Pour ceux qui souhaitent voir ou revoir Rivière Perdue, la saison 1 est disponible en intégralité sur TF1+.

30 janvier 2025

La chanteuse et actrice britannique Marianne Faithfull est morte ç l'âge de 78 ans

Marianne Faithfull, née le 29 décembre 1946 à Hampstead (Londres), est une chanteuse, compositrice et actrice britannique. Elle devient populaire dans les années 1960 avec la sortie de son single As Tears Go By et est devenue l'une des principales artistes féminines lors de la « British Invasion » qui balaya l'Amérique. Elle commence sa carrière en 1964 après avoir assisté à une soirée avec les Rolling Stones, où elle a été remarquée par Andrew Loog Oldham.

À 18 ans, Marianne Faithfull rencontre le manager des Rolling Stones, Andrew Loog Odham. Grâce à lui, elle se rapproche du groupe, et c’est ainsi que Mick Jagger et Keith Richards lui composent sa première chanson : « As tears go by », un titre qui lance sa carrière.

Les prochains singles « Summer Night », « This little bird » et « Come and stay with me » sont des succès et qui accroissent sa notoriété. En 1969, la jeune femme signe « Sister morphine », tellement efficace que les Rolling Stones la reprenne sur leur album « Sticky fingers »(1971). Un an plus tôt, sa relation amoureuse avec Mick Jagger, qui s’est affichée à la Une des journaux, s’est achevée. Une séparation qui est à l’origine d’une période sombre pour Marianne Faithfull .

La chanteuse quitte Londres pour Dublin, où elle y enregistre l’opus « Dreaming my dreams » qui sort à la fin des années 70. En 1979, marque le retour deMarianne Faithfull sur le devant de la scène avec l’album « Broken English » qui malgré un succès mitigé lui permet de revenir.

Dès lors, l’interprète ne cesse de produire des disques : « As tears go by » (1980), « Dangerous acquaintances » (1981), « A child's adventure » (1983) ou encore « Strange weather » (1987) le plus marquant de ses albums. Artiste accomplie, Marianne Faithfull continue d’étoffer sa discographie avec notamment, « Easy come, easy go » en 2008.

Durant l’été 2009, elle se produit au Festival du bout du monde dans le Finistère. En parallèle à la musique, l’interprète participe à de nombreux films, dont : « Far from China » (2001), « Paris, je t'aime » (2006) ou encore « Irina Palm » (2007).

Nouvelle chrono des médias pour Disney+

Disney+ France vient d'annoncer un changement de chronologie des médias en faveur de la plateforme de streaming : à présent, les productions du studio pourront être diffusées en ligne seulement 9 mois après leur sortie en salles, et non plus 17 mois. Cette réduction importante de la fenêtre de diffusion sur leur plateforme est rendue possible grâce à un accord signé le mercredi 29 janvier avec les organisations du cinéma français, le BLIC, le BLOC et l'ARP, qui a accepté que tous les Marvel, Star Wars et films d'animations du groupe, mais aussi les productions de Century Studios (ex-Fox) et Searchlight Pictures, profitent de ce bouleversement de la chronologie des médias, à condition de contribuer massivement à la production cinématographique et audiovisuelle française et européenne.

La dernière mise à jour de cette chronologie des médias, signée début 2022, privilégiait Canal +, qui voyait sa fenêtre de diffusion réduite à six mois, et Netflix, qui contrairement à Prime, Apple TV+ ou Disney+, pouvait diffuser des œuvres inédites sur plateforme au bout de 15 mois au lieu de 17 en s'engageant à produire davantage de séries et films en France.

Les dirigeants de la société aux grandes oreilles ont pu faire baisser cette durée à 9 mois en acceptant d'investir 25% de son chiffre d'affaires annuel généré pendant trois ans en France (soit plus de 115 milliards sur cette période) dans des œuvres franco-européennes destinées au cinéma et aux services de streaming. Le deal comprend donc aussi un investissement dans les séries. Jusqu'ici, il s'élevait à 20%, et l'argent n'était pas du tout réparti de la même manière.

Concrètement, sur les trois ans à venir, Disney+ doit investir dans la création cinématographique et à participer au financement d'un minimum de 70 films sur cette période. Ils s'engagent aussi à assurer une diversité de genres et de budgets. En échange, un blockbuster à succès tel que Deadpool & Wolverine, qui a attiré 3,7 millions de curieux dans les salles françaises l'été dernier, et ne devait arriver sur Disney+ qu'en décembre 2025, sera finalement visible dès le 25 avril sur la plateforme. Idem par la suite pour Vaiana 2 ou Mufasa : Le Roi Lion, par exemple, qui ont cartonné cet hiver en salles avec respectivement 7,8 et 4,4 millions d'entrées au compteur, et qui seront donc dispos sur Disney+ neuf mois après leur sortie ciné.

Dans le détail, les 25% de chiffre d'affaires consacrés à la création française seront répartis à parts égales (12,5%) la première année entre le cinéma et l'audiovisuel. Puis 14% iront au cinéma, et 11% à l'audiovisuel. Avant de signer ce nouvel accord, Disney+ consacrait 4% de son chiffre d'affaires au cinéma, et 16% à l'audiovisuel.

Les signataires de ce nouveau contrat se disent ravis de cet échange "donnant donnant". Hélène Etzi, la présidente de The Walt Disney Company France commente auprès de l'AFP :

"Cet accord marque une étape importante pour les spectateurs français. Rendre les films accessibles au plus grand nombre, d’abord en salles, puis beaucoup plus rapidement sur la plateforme Disney+, est un premier pas essentiel pour répondre aux usages des Français. Cet accord témoigne de l’engagement indéfectible de Disney envers le public, et de sa volonté de continuer de travailler avec les talents et les producteurs français des secteurs du cinéma et de l’audiovisuel."

Et voici la réaction des représentants des organisations du cinéma :

"Nous sommes très heureux que Disney+ rejoigne les opérateurs signataires de la chronologie des médias ayant conclu un accord de financement et de diffusion avec le cinéma, lui permettant ainsi de renforcer son soutien à la création française et européenne, et proposer à ses abonnés des films récents."

Notez enfin que cette démarche suit celle des dirigeants de Disney+ de s'éloigner de Canal + : le studio a rompu récemment son accord de diffusion avec la chaîne, qui est en parallèle en train de se transformer en plateforme de streaming et ne devrait plus émettre sur ses différents canaux à partir de juin 2025. C'est également Disney+ qui diffusera cette année les Oscars, dans la nuit du 2 au 3 mars en direct, et non plus Canal +.

Ce nouvel accord interprofessionnel sur la chronologie des médias est supervisé par la ministre de la Culture Rachida Dati, précise enfin l'AFP.

Benedict Cumberbatch sera bien dans le prochain Avengers

Au fil d'un portrait pour le magazine Variety, l'acteur anglais Benedict Cumberbatch, qui a déjà incarné le Docteur Strange dans six films depuis son épisode en solo de 2016, a expliqué la semaine dernière qu'il allait prendre une pause pour Avengers : Doomsday : "C'est un spoiler ? Oh putain, tant pis ! Mon personnage ne correspond pas à ce passage de l’histoire, en revanche, il sera dans une grande partie (de la suite). Strange est assez central dans la direction que les choses pourraient prendre..."

Le magazine américain avait donc publié dans la foulée que le Dr. Stephen Strange ne reviendrait pas du tout dans Doomsday, des frères Russo, attendu en mai 2026 au cinéma, mais qu'il tiendrait par contre un rôle central dans Secret Wars, prévu un an plus tard sur grand écran.

Oui mais voilà, le même Cumberbatch a à peine lâché la nouvelle qu'il revient sur ses propos, profitant de la promo de son nouveau film, la comédie horrifique The Thing with Feathers, pour assurer à Business Insider qu'il s'est tout simplement trompé : "Je me suis gourré, je serai bien dans le prochain (Avengers)."

Avant de... brouiller les pistes. Car pour s'assurer que l'acteur ne lui racontait pas n'importe quoi, ce qui est déjà arrivé par le passé chez Marvel pour tenter de cacher des surprises (avec Andrew Garfield et Spider-Man : No Way Home, entre autres), le journaliste insiste, et Cumberbatch rétorque : "Ne croyais jamais ce qui sort de ma bouche."

Les deux blockbusters étant réalisés par les mêmes metteurs en scène qu'Avengers 3 : Infinity War et Endgame, il est possible que le comédien se soit tout simplement mélangé les pinceaux. Pour l'instant, l'équipe garde le secret sur le contenu de ces deux suites : on sait seulement que Robert Downey Jr. y fera son grand retour, mais plus dans le costume de Tony Stark/Iron Man, puisqu'il a été annoncé en Dr. Doom (Fatalis), le grand adversaire des 4 Fantastiques dans les comics.

En attendant des précisions, le prochain super-film du studio à sortir au cinéma sera Captain America : Brave New World, avec Anthony Mackie, Liv Tyler et Harrison Ford, le 12 février prochain au cinéma.

Une nouvelle image et une date pour le Frankenstein de Guillermo del Toro


Après s'être attaqué au conte de Pinocchio, Guillermo del Toro se penche sur le roman gothique de Mary Shelley, Frankenstein ou le Prométhée moderne, toujours pour Netflix. Dans le rôle du docteur fou, on retrouve l'acteur Oscar Isaac, dont Netflix révèle ce jeudi une nouvelle image sur les réseaux sociaux, ainsi qu'une date de sortie.

La créature créée par Victor Frankenstein, à base de parties de corps humains assemblés, sera interprétée par Jacob Elordi, acteur phare de la franchise The Kissing Booth. Le casting est complété par Mia Goth (Pearl), Felix Kammerer (À l'Ouest, rien de nouveau), Lars Mikkelsen (Ahsoka), David Bradley (Harry Potter), Charles Dance (The Crown), et Christoph Waltz (Inglourious Basterds). 

Le film du réalisateur mexicain est plus qu’attendu. Guillermo del Toro compte de nombreux succès, comme Le Labyrinthe de pan, ou encore La Forme de l’eau, Lion d’or de la Mostra de Venise qui avait aussi raflé 4 Oscars en 2018 : meilleur film, meilleur réalisateur, meilleurs décors et meilleure musique. 

Le roman de Mary Shelley connait de nombreuses adaptations au cinéma. Kenneth Branagh a à la fois réalisé le Frankenstein de 1994 et joué le rôle de Victor, en face de Robert De Niro en créature. Plus récemment, Paul McGuigan a dirigé Docteur Frankenstein (2015), avec James McAvoy dans le rôle du scientifique et Daniel Radcliffe dans le rôle d'Igor. D’autres projets, comme Pauvres Créatures de Yórgos Lánthimos, se sont inspirés de Shelley sans adapter directement son travail.

Frankenstein sera disponible dès novembre 2025. La date précise n’a pas encore été dévoilée par Netflix. 

Bande-annonce de Riff Raff, avec Bill Murray

La dernière fois qu'on l'avait vu avec un fusil entre les mains, c'était pour dégommer des fantômes dans Ghostbusters. Mais cette fois, Bill Murray va flinguer des gens dans Riff Raff, un thriller mafieux qui a fait son petit effet au dernier Festival international du film de Toronto. Il y jouera un tueur à gages, en duo avec l'impayable Pete Davidson du SNL, en chasse d'un repenti joué par Ed Harris, qui a refait sa vie mais va voir son passé et son ex-femme, jouée par Jennifer Coolidge, le rattraper méchamment. Le casting le plus cool du monde non ?

"Vincent (Harris) est un ancien criminel qui, plus que tout, souhaite simplement une vie normale et paisible. Lui et sa femme Sandy (Gabrielle Union) ont construit une famille aimante avec leur fils DJ et passent les vacances d’hiver dans leur chalet de vacances avant que DJ ne parte à l’université. Mais c'est le chaos lorsque le fils renié de Vincent, Rocco (Lewis Pullman), sa petite amie Marina et l’ex-femme de Vincent, Ruth (Coolidge), débarquent brusquement pour gâcher les festivités avec un avertissement inquiétant : l’ancien associé de Vincent, le célèbre gangster Leftie (Murray) et son nouvel acolyte Lonnie (Davidson) viennent les chercher", détaille le synopsis.

Riff Raff est réalisé par Dito Montiel à partir d'un scénario écrit par John Pollono.

Le film sortira dans les salles américaines le 28 février 2025. Pas encore de date en France.

Délocalisés : bande-annonce avec Redouane Bougheraba

Quelques semaines après Sous Écrous de Hakim Bougheraba, les frères Bougheraba sont déjà de retour avec Délocalisés, leur nouvelle comédie. Cette fois ce sont Ali et Redouane Bougheraba qui sont derrière la caméra. La fratrie de cinéastes et comédiens originaire de Marseille va raconter la délocalisation d'une usine sur le sous-continent indien. Et Redouane Bougheraba ne va pas être déçu du voyage !

L'humoriste croisé dans LOL qui rit sort ! sera pour la première fois derrière la caméra, mais aussi devant, aux côtés de Vanessa Guide, Ahassan Uddin, Antoine Gouy et Josiane Balasko.

Redouane Bougheraba a aussi écrit le scénario avec Ali et avec Germain Blot et Cédric Dosne.

L'histoire suivra un jeune homme en passe de décrocher une promotion et enfin passer contremaître. Mais Redouane "apprend que l'usine de matelas où il travaille est délocalisée en Inde. Bien décidé à conserver sa promotion, il accepte de partir tout en ayant la garantie d'être payé double et emmène avec lui  Marguerite sa compagne. Une fois sur place, il découvre que son patron l'a dupé, il sera bien payé double mais en roupies. Furieux, il décide de se venger en enseignant aux équipes le meilleur des droits sociaux français : grèves, manifestations  et RTT avec pour seul objectif de renverser son patron. Entre choc des cultures et lutte sociale, Redouane mène une révolution inattendue qui pourrait bien changer le destin de l’usine… et le sien" détaille le synopsis.

Sortie de Délocalisés le 12 mars prochain au cinéma.

Rappelons que Sous écrous a cumulé plus de 650 000 entrées dans les salles. Avant ça, la fratrie avait cartonné avec Les SEGPA (710 000 en 2022) et des SEGPA au ski (1,3 million en 2023).

Insidious 6 est repoussé

Forte de ses cinq opus, la franchise Insidious ne faiblit pas. Et si le cinquième film réalisé par Patrick Wilson, Insidious: The Red Door, sorti durant l'été 2023, devait mettre un terme à la saga, la société Blumhouse s'est vite ressaisie face aux résultats au box-office. Avec un budget de 16 millions de dollars, la suite en a rapporté 189 millions à travers le monde.

En mai 2024, un sixième film a donc été annoncé pour l'été 2025. Aucun scénariste, réalisateur ou acteur n'était attaché au projet. Aujourd'hui, Variety révèle que la sortie de ce sixième volet est repoussée d'un an. Le long métrage sortira désormais le 19 août 2026 dans les salles françaises.

Ce report a certainement été acté pour ne pas coïncider avec la sortie du spin-off, également prévu pour l'été 2025. Intitulé Thread: An Insidious Tale, le film devrait raconter une nouvelle histoire, déconnectée des autres événements de la saga.

Réalisé par Jeremy Slater, le long métrage est porté par Kumail Nanjiani (Les Eternels) et Mandy Moore (This Is Us). Le synopsis se présente ainsi : "Des époux font appel à un sortilège pour voyager dans le temps, afin d'empêcher la mort de leur jeune fille..."

Le film est attendu pour le 27 août prochain.

Terrifier 4 arrive bientôt !

Le premier opus n'était même pas passé par nos salles. Le second avait attiré 70 939 curieux ayant l'estomac bien accroché. Et le troisième a déjoué tous les pronostics en octobre dernier, en flirtant avec les 500 000 entrées sur lesquelles personne ou presque n'aurait parié lorsque le film avait écopé d'une interdiction aux moins de 18 ans en France.

En quelques années, la saga Terrifier s'est donc immiscée parmi les plus en vue du cinéma d'horreur. Mais la fin approche pour Art le Clown.

Comme annoncé au moment de la sortie du troisième épisode, qui se terminait sur une fin aussi ouverte que les cadavres laissés derrière lui par son croquemitaine, un quatrième film va voir le jour et il devrait faire office de point final.

Ce que Damien Leone a confirmé sur Instagram, en offrant à ses fans un petit cadeau à l'occasion de son propre anniversaire.

"Merci beaucoup pour vos incroyables vœux d'anniversaire", écrit le réalisateur. "Je suis vraiment chanceux de connaître autant d'êtres humains merveilleux. Je profite de ce jour pour offrir aux fans de Terrifier un petit cadeau.

Le scénario de Terrifier 4 est en cours d'écriture et le film s'annonce comme la conclusion la plus épique, terrifiante, palpitante, émotionnelle et satisfaisante de la saga. Personnellement, je n'ai jamais été aussi excité à l'idée de voir l'un de mes propres scripts retranscrit à l'écran. P.S. : je vais enfin y révéler l'origine d'Art."

Toujours emmené par David Howard Thornton, interprète d'Art le Clown, et Lauren LaVera (Sienna, la final girl de la franchise), Terrifier 4 n'a pas encore de date de sortie. Et encore moins de synopsis, en-dehors de cette promesse de Damien Leone.

Mais la fin du précédent film laissait entendre que l'héroïne devrait se rendre aux enfers pour sauver sa nièce Gabbie, engloutie dans l'abîme. C'est sans doute dans cette partie que l'aspect "épique" du long métrage se trouvera, et le réalisateur aurait aussi pu ajouter les termes "flamboyant" et, forcément, "sanglant".

29 janvier 2025

Karin Viard "pelotée" par Gérard Depardieu, elle lui a dit sa façon de penser !

Véritable légende vivante du cinéma français. Gérard Depardieu est aujourd'hui accusé de viols et d’agressions sexuelles par plus d’une vingtaine de femmes. L'acteur est également visé par cinq plaintes pour ces mêmes chefs d'accusation. De passage sur l'antenne de France Inter en février 2024. La comédienne Karin Viard avait justement été interrogée sur les violences sexistes et sexuelles dans le milieu du 7e art.

"C’est un sujet qui est assez complexe. C’est un sujet qui porte en soi une certaine ambivalence", avait-elle tout d'abord indiqué. Karin Viard avait ensuite souligné qu'elle avait pu cautionner par le passé des comportements qu’elle trouve aujourd'hui "parfaitement anormaux". "Moi, je peux en parler en tant que victime. Parce que j’ai été victime de comportements totalement abusifs. Et totalement inappropriés", avait-elle aussi ajouté.

"Je me suis fait peloter par Gérard Depardieu. Je lui ai dit : 'Oh mais ça va pas !'. Et il a arrêté immédiatement. Mais moi, dans mon organisation psychique, je n'ai jamais pensé que la société devait me défendre. J'ai toujours pensé que moi, je devais me défendre en fait", avait par la suite révélé Karin Viard. Pour rappel, les deux acteurs avaient travaillé ensemble sur le tournage du film Potiche.

Au cours de cette même interview, Karin Viard a notamment rappelé que les "comportements totalement abusifs" étaient banalisés quand elle a commencé sa carrière dans le cinéma. "De la part de ceux qui produisent ces comportements inappropriés. Il y avait aussi une forme de normalité. Je ne veux pas les excuser. Il faut quand même poser ce contexte de l’époque qui rend tolérable un nombre de trucs qui ne le sont pas du tout", avait-elle par ailleurs précisé.

"Moi, quand je suis arrivée. Je trouvais normal que les hommes soient plus payés que moi. Que l’on parle des femmes devant moi de façon complètement misogyne. Je trouvais ça normal. Je disais : 'Ils sont un peu lourds'. Que l’on me pelote, que l’on me moleste un peu physiquement. Que l’on me foute une main au cul...", avait également expliqué Karin Viard.

"Je ne voudrais pas qu’on croie que le monde du cinéma a cautionné ces comportements en toute conscience. Tu avançais un peu à l’aveugle. C’était comme ça. Et je le dis, en trouvant ça nul de le dire. Mais c’est vrai aussi, j’ai 58 ans. Je suis obligée de dire que moi-même, j’ai participé de cette chose ignoble. En l’acceptant et en trouvant ça pas si choquant que ça au fond. C’est dingue quand tu y penses", avait aussi déclaré la comédienne. Avant d'être questionnée sur le mouvement Metoo.

"C’est ça qui est très ambivalent pour moi. Ce mouvement féministe, qui porte aussi parfois, de mon point de vue, un truc un peu excessif, est parfaitement nécessaire. Et il est nécessaire que la honte change de camp. Que les victimes ne se sentent plus honteuses. Mais que ce soit l’agresseur. Le harceleur qui se sente victime. C’est très, très, très important", avait finalement conclu Karin Viard.