11 avril 2023

Julien Leclercq prépare un remake du Salaire de la peur pour Netflix

À l'époque, c'était Yves Montand et Charles Vanel qui jouaient leurs vies sur les routes de l'Amérique centrale. 50 ans plus tard, Franck Gastambide et Alban Lenoir vont rejouer Le Salaire de la peur, sur Netflix, dans un grand film à suspense signé Julien Leclercq, créateur et réalisateur de la série Braqueurs.

Il s'agira donc d'un remake du grand classique d'Henri-Georges Clouzot, Palme d'or au festival de Cannes, co-écrit par Jean et Henri-Georges Clouzot, d’après l’ouvrage éponyme de Georges Arnaud (Chez Julliard). Le nouveau film sera écrit par Hamid Hlioua et Julien Leclercq, et produit par Labyrinthe films et TF1 Studio.

On ne sait pas encore si l'histoire sera exactement la même ou différera. Dans le pitch original, "quatre hommes, au péril de leur vie, acceptent de véhiculer un chargement de nitroglycérine sur cinq cents kilomètres de routes défoncées. L'énorme prime de ce quitte ou double périlleux est le seul moyen de quitter le village d'Amérique centrale dans lequel ils ont échoué." Ici, une femme rejoindra la bande, comme le montre cette première photo officielle (ci-dessus). Autour de Gastambide et Lenoir, le casting réunira aussi Ana Girardot et Sofiane Zermani.

"Réunir ces talents autour du reboot d’un tel film, pour une diffusion mondiale avec Netflix m’oblige à y mettre tout mon cœur et toutes mes tripes. L’ambition est immense", commente Julien Leclercq dans le communiqué officiel.

Le tournage du nouveau Salaire de la peur est actuellement en cours. Date de sortie courant 2024 sur Netflix.

Emily Ratajkowski arrête sa carrière d'actrice

C’est dans une nouvelle interview fleuve accordée au Los Angeles Times qu’Emily Ratajkowski a annoncé mettre fin à sa carrière d’actrice. L’ancienne mannequin avait explosé médiatiquement après une apparition dénudée remarquée dans le clip du titre très controversé “Blurred Lines” de Robin Thicke et Pharrell Williams en 2013, des débuts qui lui ont valu beaucoup de critiques.

La jeune femme s’était depuis tournée vers le cinéma où elle a débuté dans un rôle de soutien aux côtés de Ben Affleck dans Gone Girl de David Fincher. Elle avait ensuite joué dans des films tels que We Are Your Friends face à Zac Efron ou encore I Feel Pretty aux côtés d’Amy Schumer. On ne l’a cependant plus vue sur grand écran depuis le thriller policier Arnaqueurs associés en 2019 dans lequel elle tenait un rôle principal aux côtés de Theo James.

À propos de l’abandon de sa carrière, Emily Ratajkowski raconte :

"Je n’avais pas l’impression de dire : ‘Oh, je suis une artiste qui joue et c’est mon exutoire’. Je me sentais comme un morceau de viande que les gens jugeaient en disant : ‘A-t-elle autre chose que ses [seins] ?"

Comme le rapporte Variety, après Gone Girl, la comédienne débutante a travaillé dur avec son équipe pour trouver des rôles qui prouveraient qu’elle est une “actrice sérieuse avec de la longévité”. Elle n’a cependant trouvé que des seconds rôles. Elle a ainsi continué à auditionner, comme pour le film primé à Cannes et nommé aux Oscars de Ruben Östlund, Sans filtre. Elle n’aura pas le rôle de Yaya qui est finalement attribué à la regrettée Charlbi Dean.

Tout en tentant de se faire un nom, Emily Ratajkowski a déclaré qu’elle s’était finalement rendue compte que cela signifiait devoir se rendre “digeste pour les hommes puissants d’Hollywood”. Elle a alors licencié son agent, son représentant commercial et son manager au début de l’année 2020.

“Je ne leur faisais pas confiance. Je me disais : ‘Je peux m’occuper de recevoir des appels téléphoniques. Je vais prendre ces décisions. Aucun d’entre vous n’a mon intérêt à cœur. Et vous détestez tous les femmes.’”

Et c’est une expérience toute particulière vécue lors d’une soirée de l’agence WME qui l’a en partie détournée d’Hollywood, une soirée à laquelle elle a assisté avec son mari Sebastian Bear-McClard, dont l’agent “clairement ivre” lui a dit qu’elle était “comme Pamela Anderson avant son hépatite C”.

“J’ai pensé à la façon dont [Sebastian] avait glissé dans la pièce, une pièce pleine d’hommes qui deux ans auparavant avaient embrassé la bague de Harvey Weinstein et encouragé leurs jeunes clientes à prendre rendez-vous avec lui dans des chambres d’hôtel”, écrit Emily Ratajkowski dans son livre, My Body. “Je détestais que mon mari soit lié à ces hommes.”

“C’est peut-être pour cette raison que je ne suis pas vraiment intéressée par les points de vue masculins en ce moment”, a-t-elle déclaré au Los Angeles Times. “Parce que c’étaient des mensonges. Et je ne parle pas d’infidélité. C’est un monde détraqué. Comme Hollywood est détraqué. Et c’est sombre… J’ai même eu du mal à être à une soirée comme ça. Mais ensuite, avoir une partie de moi qui y était si connectée était encore plus difficile.”

La jeune femme fait actuellement face à un divorce et se bat pour la garde son fils face à Sebastian Bear-McClard qui a lui-même été accusé d’inconduite sexuelle par plusieurs femmes dans un article de Variety publié le mois dernier.

Mais qui dit fin de carrière d’actrice, ne dit pas fin de carrière tout court. Désormais devenue une icône féministe provocatrice sur les réseaux sociaux et l’animatrice d’un podcast féministe, Emily Ratajkowski a pour but de créer sa propre société de production à la Reese Witherspoon avec “Hello Sunshine”.

À travers des projets audio, des documentaires, un club de lecture, “Bitch Era Media” – le nom de sa société - s’adressera à une jeune génération de femmes plus décomplexées. On n’a donc pas fini d’entendre parler d’Emily Ratajkowski.

Maïwenn : le journaliste Edwy Plenel porte plainte pour "violences" contre la réalisatrice

Edwy Plenel, journaliste fondateur de Mediapart, a déposé une plainte contre l'actrice, scénariste et réalisatrice Maïwenn. C'est ce que rapporte l'AFP, indiquant que cette plainte remonte au mois de mars dernier, pour des faits survenus fin février.

"Selon la plainte déposée le 7 mars et consultée par l'AFP, le journaliste du site d'investigation a expliqué qu'il dînait avec un avocat dans un restaurant le 22 février. "Une femme, précédemment assise, seule, à une table (...) a surgi et dans un laps de temps très court a saisi ce dernier par les cheveux avec violence, lui renversant la tête en arrière et esquissant un crachat sur son visage", est-il écrit dans la déposition", rapporte PureMédias.

Toujours selon l'AFP, l’acte a été "sans conséquence sur le plan physique" mais "tout à fait attentatoire sur le plan moral et psychique", est-il indiqué dans la plainte. Et d'ajouter : "L’acte est unique mais n’en est pas moins violent, et d’une certaine manière traumatisant même en l’absence de dégât physique", selon l’avocat d'Edwy Plenel, pour qui "il ne peut y avoir d’impunité", "même pour ce genre d’acte".

Selon Edwy Plenel, les articles publiés par Mediapart sur les soupçons de viol visant Luc Besson, son ancien compagnon et père d’un de ses enfants, pourraient avoir motivé son geste, précise Le Parisien.

Cette actualité dans la rubrique faits divers intervient alors que Maïwenn est sous les feux de l'actualité avec l'annonce de la sélection de son nouveau film en ouverture du Festival de Cannes, et la sortie des premières images de ce nouveau long métrage (voir bande-annonce ci-dessus), Jeanne du Barry, dans lequel Maïwenn partage l'affiche avec Johnny Depp.

Jeanne du Barry sortira simultanément partout en France, en même temps que sa présentation à Cannes.

Mort de l'acteur Michael Lerner

C'est un imposant second couteau du cinéma américain qui s'en est allé. Michael Lerner est décédé ce samedi à l'âge de 81 ans. C'est son neveu, l'acteur Sam Lerner (Les Goldberg), qui a confirmé l'information dans un post Instagram publié ce dimanche, en rendant un hommage à son oncle.

"Nous avons perdu une légende hier soir. Il est difficile de dire à quel point mon oncle Michael était brillant et à quel point il était influent pour moi" a écrit son neveu. "Ses histoires m'ont toujours inspiré et m'ont fait tomber amoureux du jeu d'acteur. Il était le gars le plus cool, le plus confiant et le plus talentueux, et le fait qu'il était mon sang me fera toujours me sentir spécial. Tous ceux qui le connaissent savent à quel point il était fou - de la meilleure façon".

Acteur prolifique, crédité dans plus de 180 rôles sur une carrière au très long cours débutée à l'écran en 1963 avec une apparition dans la série Le Jeune Docteur Kildare, Michael Lerner est né en juin 1941 à New York. Après une poignée de petits rôles dans des séries durant les années 60, il fait ses premiers pas au cinéma en 1970, dans le film Alex in Wonderland de Paul Mazursky.

Dans les deux décennies qui suivent, il multiplie tout autant les seconds rôles, que ce soit dans les séries TV (Starsky & Hutch, Les Rues de San Francisco, L'homme de fer, Perry Mason, M.A.S.H...), mais aussi au cinéma, comme chez Bob Rafelson dans Le Facteur sonne toujours deux fois, Maniac Cop 2 ou Les Nuits de Harlem, mis en scène par Eddie Murphy.

Son rôle le plus fameux arrivera grâce aux frères Coen avec le chef-d'oeuvre Barton Fink en 1990, dans lequel il incarne un producteur inspiré par le mythique dirigeant de la MGM, Louis B. Mayer. Une consécration pour Michael Lerner, qui obtient grâce à sa composition une citation à l'Oscar du Meilleur second rôle; la seule de sa carrière. Presque vingt ans plus tard d'ailleurs, il retrouvera les frères cinéastes pour A Serious Man.

Avec son Oscar sous le bras, l'acteur est devenu un visage familier pour les spectateurs durant les années 1990, en incarnant souvent des rôles de figures d'autorité, comme le lieutenant de police Cross dans Radioland Murders. Ou le vaniteux maire de New York dans le Godzilla de Roland Emmerich. Dans X-Men : Days of Future Past, il incarnait le sénateur Brickman. Son ultime rôle remonte à 2015, dans la comédie dramatique Ashby.

10 avril 2023

Christina Aguilera raconte sans filtre ses expériences sexuelles

Christina Aguilera n’a pas froid aux yeux quand il s’agit d’évoquer sa vie sexuelle… qu’elle a commencée plutôt sur le tard. La chanteuse de 42 ans s’est débarrassée de son image lisse avec la sortie du tube Dirrty en 2002, mais dans un nouveau chat du podcast Call Her Daddy d’Alex Cooper, la star confie que les apparences étaient trompeuses.

« C’est très drôle que j’ai donné cette image parce que je suis probablement la dernière personne à avoir perdu sa virginité », dit en souriant celle que le public surnommait à l’époque X-Tina.

« Si on a la fille de Dirrty en tête, c’était plus tard qu’on ne le pense. Avec le recul, c’est assez drôle. »

Christina Aguilera semble néanmoins s’être rattrapée, puisque ses expériences ne manquent pas. Dans cet épisode, a chanteuse a en effet évoqué ses positions et lieux préférés. Elle a avoué qu’elle fait partie du club « mile high », c’est-à-dire ceux qui ont déjà eu des relations sexuelles dans un avion, ou avoir testé la console de mixage d’un studio d’enregistrement.

« Je n’arrive pas à croire que nous ne nous soyons jamais fait prendre » a déclaré l’auteur-compositeur-interprète à Alex Cooper, l’animateur.

« La sexualité est une chose très spécifique : ce qu’un homme aime, l’autre ne l’aime pas. Il y a beaucoup de niveaux différents, c’est pourquoi il est très important d’être avec un partenaire avec lequel on peut vraiment explorer », a déclaré la chanteuse de Beautiful.

Christina Aguilera est actuellement fiancée à Matthew Rutler, avec qui elle a eu sa fille Summer, âgée de huit ans. Elle était auparavant mariée à Jordan Bratman, le père de son fils Max, âgé de 15 ans.

Paul Cattermole, chanteur du groupe britannique S Club 7, est mort à l’âge de 46 ans

Ils devaient se retrouver tous ensemble sur scène. Malheureusement, le S Club 7 ne sera plus au complet. Le groupe a annoncé la mort de Paul Cattermole, l’un de ses chanteurs et pilier de la formation britannique, à l’âge de 46 ans, jeudi.

« Nous sommes absolument dévastés par le décès de notre frère, Paul. Il n’y a pas de mot pour décrire la profonde tristesse et la perte que nous ressentons tous. Nous avons eu tellement de chance de l’avoir dans nos vies, et sommes reconnaissants pour tous les souvenirs incroyables que nous avons avec lui », s’est ému le groupe, à l’origine composé de Paul Cattermole, Bradley McIntosh, Jo O’Meara, Hannah Spearritt, Tina Barrett, Jon Lee et Rachel Stevens, sur Twitter.

Selon plusieurs médias britanniques, Paul Cattermole s’est éteint à son domicile. « Paul a été retrouvé hier, le 6 avril, chez lui dans le Dorset. Sa mort a été prononcée plus dans l’après-midi », précisent, dans un communiqué commun cité par Sky News, le groupe ainsi que la famille du chanteur. « Même si la cause de sa mort n’est pour l’heure pas connue, la police du Dorset a confirmé que les circonstances du décès n’étaient pas suspectes », ajoutent-ils.

L’annonce de son décès survient alors que le S Club 7 devait se retrouver sur scène à l’occasion d’une tournée à guichets fermés, la première depuis 2015, en octobre prochain. Le groupe devait en effet célébrer les 25 ans de sa création.

Paul Cattermole était le membre « le plus lucide et énigmatique », selon le quotidien britannique The Guardian. Le chanteur avait été le premier à quitter le S Club 7 en 2002. Avec trois albums en trois ans, le groupe avait remporté deux Brit Awards. Malgré la gloire, le chanteur avait révélé son envie de passer à un autre chapitre de sa carrière, mais aussi d’évoluer dans un autre univers musical.

Il avait tenté de reformer son ancien groupe de métal, Skua, puis avait rejoint un groupe de rock avant de former le S Club 3 avec ses ex-partenaires de S Club 7, Jo O’Meara et Bradley McIntos. Une réunion qui n’aura duré qu’une année.

Créé en 1998 par l’ancien manager des Spice Girls, Simon Fuller, le groupe pop britannique S Club 7 est devenu populaire avec des tubes comme Bring It All Back, S Club Party, Reach et Don’t Stop Movin'. Paul Cattermole, Bradley McIntosh, Jo O’Meara, Hannah Spearritt, Tina Barrett, Jon Lee et Rachel Stevens, ont aussi connu le succès avec une série télévisée de la chaîne BBC destinée aux enfants, dans laquelle ils campaient des versions fictives d’eux-mêmes. Paul Cattermole jouait « l’enthousiaste » de la troupe.

50 Cent règle à l’amiable son affaire d’agrandissement de pénis

Il y a quelques mois, 50 Cent portait plainte contre une clinique de chirurgie esthétique de Miami pour utilisation frauduleuse de son image. En effet, Angela Kogan, chirurgienne et patronne de cet établissement baptisé Perfection Plastic Surgery, a utilisé une photo prise avec le rappeur lors d’un événement pour faire la promotion de ses services… d’agrandissement de pénis !

Or, l’artiste se défend non seulement d’avoir eu recours à une telle intervention, mais tout autant d’avoir donné son accord pour qu’Angela Kogan fasse un tel usage de son image !

D’après Billboard, 50 Cent, Curtis Jackson de son vrai nom, est donc arrivé à un « accord de principe » avec la partie adverse et il leur reste désormais à le finaliser.

En février dernier, le rappeur et homme d’affaires était déjà parvenu à un accord dans son procès avec le média people The Shade Room qu’il avait accusé de propager la fausse nouvelle de cette opération d’agrandissement de pénis.

Lewis Capaldi envisage d’arrêter la musique si son syndrome de la Tourette empire

Lewis Capaldi pourrait bien mettre fin à sa carrière musicale si son syndrome de la Tourette empire. « Si j’en arrive à un point où je me fais des dommages irréparables, j’arrêterai, a confié le chanteur au Times. Je déteste les grandes déclarations, mais c’est vraiment possible que je doive abandonner la musique. »

En février dernier, la maladie de l’artiste avait fait les gros titres lorsqu’il a été pris de tics incontrôlables pendant un concert donné en Allemagne. Le public l’avait alors aidé à aller au bout de sa chanson. S’il est vrai que ce trouble du système nerveux peut parfois s’aggraver avec l’âge, Lewis Capaldi en fait presque exclusivement les frais lorsqu’il monte sur scène : « Il n’y a que la musique qui me fait ça… Sinon, je peux aller bien pendant des mois. »

« J’essaie de surmonter ça. Si je ne peux pas, je suis foutu. C’est plus facile quand je joue de la guitare, mais je déteste jouer de la guitare. Je sais, je suis une contradiction ambulante », a encore confié le chanteur.  Toutefois, Lewis Capaldi n’est pas prêt à abandonner la musique si facilement : « C’est une situation bizarre. Mais en ce moment, le compromis en vaut la peine. »

Scarlett Johansson estime que son ego est « trop fragile » pour être sur les réseaux sociaux


Inutile de chercher, Scarlett Johansson n’est présente ni sur Instagram, ni sur Twitter et encore moins sur TikTok. De son propre aveu, l’actrice estime que son ego est « trop fragile » pour qu’elle s’expose aux réseaux.

« Je ne peux pas gérer ça. Mon cerveau est trop fragile. Je suis comme une fleur délicate », a expliqué la star de Black Widow lors d’un passage dans le podcast The Skinny Confidential Him & Her.

Mais ce n’est pas faute d’avoir essayé : Scarlett Johansson a tenu trois jours sur Instagram avant de désinstaller l’application.

« J’ai passé vingt minutes à regarder la page Instagram de quelqu’un qui travaillait pour un ami à moi », a expliqué Scarlett Johansson.

« Genre, maintenant je sais que tu as un pit-bull, deux filles et que tu vis à Burbank. Mais qu’est-ce que c’est que ça ? J’ai juste gâché 17 minutes de mon temps. Maintenant j’ai l’impression que je devrais déménager en Californie, prendre le même chien, et changer ma vie de telle ou telle façon. Je me sentais tellement mal. C’était comme si je manquais quelque chose en n’ayant pas la vie de cet inconnu. Je me suis dit que je ne peux pas rester là-dessus. »

Renfield : Nicolas Cage s'est fait limer les dents pour incarner Dracula


De la transformation vampirique de Nicolas Cage pour son rôle dans Renfield, le plus grand défi a été de développer les dents aiguisées de Dracula, explique le maquilleur Christien Tinsely à Variety. En ce qui concerne la conception des dents, il était important de tenir compte de la façon dont celles de Dracula seraient rattachées aux gencives de Cage. Tinsley a déclaré que Chris McKay, le réalisateur, voulait que toutes les dents soient pointues — pas uniquement les canines.

Le maquilleur, lui, avait pour ambition de pouvoir procéder à des ajustements rapides une fois que Cage serait sur le plateau, ce qui signifiait qu'il n'aurait pas eu beaucoup de temps pour préparer les prothèses et le moulage des dents en utilisant les méthodes traditionnelles de fabrication. La solution finale a été d'utiliser l'impression 3D. "À ma connaissance, c’est le premier film à utiliser l’impression 3D pour fabriquer toute la dentition. On a scanné les dents de Nic puis on les a sculptées numériquement," confie Tinsely.

En utilisant de la résine acrylique numérique qui a ensuite été imprimée, Tinsley explique que les avancées technologiques de l'impression 3D "lui ont permis d’avoir plus de liberté en matière de création de designs variés, le tout très rapidement." Il pouvait donc en produire des dizaines en quelques minutes, et tester différentes épaisseurs.

Lorsqu’ils ont eu fini la fabrication de ces dents tranchantes, ils ont "raboté les dents de Nic et les prothèses ont été ajustées de manière à ne pas entraver son élocution et à lui laisser une totale liberté." Car "Nic voulait pouvoir s’exprimer et prononcer correctement, il était donc important que les facettes dentaires soient fines."

En tout, Nicolas Cage mettait 3 heures et demi à se transformer en Dracula, à cause d’innombrables prothèses. Celles dentaires, oui, mais également d’autres au niveau du visage, du torse, des bras, des mains et des ongles. "Tout ça prend du temps," déclare finalement Tinsley. Le look de Cage dans Renfield sera à découvrir au cinéma le 31 mai prochain.