30 mars 2022

Netflix : déjà un record pour la saison 2 de La Chronique des Bridgerton

Retour réussi pour La Chronique des Bridgerton. La saison 2 du phénomène Netflix permet à la plateforme de décrocher un nouveau record : celui du plus gros lancement pour une série anglo-saxonne. En trois jours seulement, l’adaptation du roman de Julia Quinn cumule pas moins de 193 millions d’heures de visionnage. Elle occupe également le top 10 dans 92 pays sur les 93 recensés par le géant du streaming - seul le Japon ne compte pas Bridgerton dans son classement.

Ces chiffres mirobolants confirment l’intérêt du public pour le programme, mais aussi pour l’univers de sa productrice, Shonda Rhimes. Cette dernière - qui a signé un contrat de 300 millions de dollars avec Netflix - a récemment créé un autre succès avec Inventing Anna.

Vingt-huit jours après sa mise en ligne, la série sur l'arnaqueuse Anna Delvey a cumulé 512 millions d’heures de visionnage. C’est quand même moins que la première saison de Bridgerton, qui décroche la première place du classement des séries anglophones les plus vues de toute l’Histoire de Netflix avec 625 millions d’heures de visionnage.

Pas question pour la plateforme et les producteurs de s’arrêter en si bon chemin. Bien avant la sortie de sa saison 2, la série était déjà renouvelée pour des saisons 3 et 4. Dans une interview accordée à Entertainment Tonight, la productrice Shonda Rhimes explique : “Mon objectif est de consacrer chaque saison aux frères et sœurs Bridgerton et tout le monde sait qu’ils sont huit.”

Umbrella Academy sur Netflix : le personnage d'Elliot Page sera transgenre dans la saison 3

Un des personnages de la série Umbrella Academy va changer d’identité dans la troisième saison. Elliot Page a en effet dévoilé une première photo de son personnage Viktor Hargreeves. Plusieurs de nos confrères américains révèlent par ailleurs que le coming-out transgenre de ce dernier figurera parmi les intrigues de cette nouvelle saison.

Une référence au parcours personnel de l'interprète, qui avait annoncé son coming-out transgenre en décembre 2020 et s'identifie désormais aux pronoms masculin et non-binaire (He / They).

Adaptée du comic-book éponyme de Gerard Way et Gabriel Bá, Umbrella Academy suit les aventures de plusieurs personnages nés au même instant. Réunis par une fondation créée par un milliardaire, ces derniers oeuvrent ensemble dans le but de protéger le monde de menaces fantastiques.

Extrêmement populaire auprès des abonnés Netflix, Umbrella Academy compte à ce jour deux saisons. La troisième sera toutefois disponible sur la plateforme à compter du 22 juin prochain.

Ça : une série sur le clown-tueur de Stephen King en développement chez HBO Max

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Le clown Grippe-Sou s’apprête à ressortir des égouts. Trois ans après la sortie du Chapitre 2, une série sur Ça est en développement pour la plateforme américaine HBO Max. Intitulé Welcome To Derry, le projet s’intéresserait au quotidien des habitants de la ville fictive de Derry dans les années soixante et plus particulièrement aux origines du clown terrifiant, interprété par Bill Skarsgård dans les dernières adaptations.

Le cinéaste Andrés Muschietti - réalisateur des deux opus en 2017 et 2019 - devrait produire ce préquel aux côtés de sa femme Barbara Muschietti et Jason Fuchs, également scénariste. Selon les informations du magazine Variety, si la série se concrétise, Andrés Muschietti devrait mettre en scène le premier épisode.

Après le célèbre téléfilm de 1990 porté par Tim Curry, le personnage inventé par Stephen King a fait un retour triomphant au cinéma vingt-sept ans plus tard. À sa sortie, Ça - Chapitre 1 a rassemblé plus de deux millions de spectateurs en France.

De l’autre côté de l’Atlantique, il pulvérise le record du meilleur démarrage pour un film d’horreur avec 123 millions de dollars récoltés en un week-end seulement. Deux ans plus tard, la suite connaît un succès plus modeste, mais tout de même honorable, avec près de 1,5 million d’entrées dans l’Hexagone.

Grey's Anatomy : TF1 enchaîne dès ce soir avec la saison 18

Bonne nouvelle pour les fans de Grey's Anatomy : alors que TF1 diffusera ce soir le final de la saison 17 inédite, qui verra Maggie (Kelly McCreary) et Winston (Anthony Hill) se marier, la chaîne n'attendra pas pour proposer la suite et mettra à l'antenne dès 21h55 le premier épisode de la saison 18, seulement quelques mois après les États-Unis.

Toujours en cours de diffusion sur ABC, cette nouvelle fournée d'épisodes de la série médicale à succès emmenée par Ellen Pompeo sera ensuite proposée au rythme de deux épisodes chaque mercredi sur TF1, même si la Une n'a pas encore précisé si elle irait au bout de la saison ou si une interruption était à prévoir avant l'été pour cause de doublage non terminé (le final de la saison 18 étant prévu en mai outre-Atlantique).

Diffusée entre novembre 2020 et juin 2021 aux États-Unis, la saison 17 s'était grandement faite attendre en France et n'était arrivée qu'en janvier dernier sur TF1. La chaîne semble donc décidée à ne pas reproduire une fois de plus une si longue attente en proposant dès maintenant la suite des aventures des médecins de l'hôpital Grey Sloan.

Une décision de programmation certainement motivée par les bons scores sur cible réalisés par Grey's Anatomy chaque mercredi depuis son retour à l'antenne fin janvier.

En effet, malgré des audiences en baisse depuis quelques années (seulement 2,91 millions de fidèles étaient réunis devant les premiers épisodes de la saison 17), les deux épisodes du 26 janvier ont réalisé une part d'audience de 34,6% sur les femmes responsables des achats de moins de cinquante ans.

Et TF1 était encore leader sur cet indicateur-clé mercredi dernier, avec 27,9% des FRDA-50, malgré la concurrence de Top Chef sur M6.

L'autre bonne nouvelle pour les fidèles de Grey's Anatomy qui auraient eu du mal avec les récents épisodes consacrés à la pandémie de coronavirus c'est que cette dix-huitième saison se déroule dans un monde post-Covid "fictif", puisque les scénaristes ont décidé de laisser la pandémie derrière eux et de faire comme si le Covid-19 était de l'histoire ancienne. Alors qu'en réalité la planète continue bel et bien de lutter contre le virus et ses variants.

Krista Vernoff, la showrunneuse de Grey's Anatomy, avait expliqué l'automne dernier les raisons de ce choix scénaristique, qui s'accompage au début de chaque épisode d'un carton qui annonce que la série se déroule désormais dans une réalité fictive sans Covid.

"La saison dernière, nous avons traité le Covid à fond", confiait Vernoff à Deadline. "Certains séries en ont parlé durant un ou deux épisodes, mais nous y avons consacré toute une saison. Cela nous paraissait fort, important, et authentique. Et cela reflétait ce qui se passait vraiment dans la communauté médicale et dans le monde à ce moment-là".

Et d'ajouter : "Cette saison, nous avons eu la sensation qu'il était important de ne plus être ancré dans la pandémie. Lorsque nous avons commencé à évoquer la saison 18, nous étions tous dans cette euphorie du vaccin, tout le monde pensait que le Covid c'était fini, et puis finalement non. Le variant Delta est arrivé, et nous nous sommes dit "C'est peut-être ça notre nouvelle réalité"".

"Mais nous avions envie de revenir à quelque chose de plus classique pour la série. Alors nous avons ajouté ce carton en début d'épisode qui explique que la série se déroule désormais dans un monde fictif post-Covid. (...) Cela représente aussi un espoir pour le futur. J'espère que nous retrouverons un jour un monde sans Covid".

"La saison dernière, nous avons traité le Covid à fond", confiait Vernoff à Deadline. "Certains séries en ont parlé durant un ou deux épisodes, mais nous y avons consacré toute une saison. Cela nous paraissait fort, important, et authentique. Et cela reflétait ce qui se passait vraiment dans la communauté médicale et dans le monde à ce moment-là".

Et d'ajouter : "Cette saison, nous avons eu la sensation qu'il était important de ne plus être ancré dans la pandémie. Lorsque nous avons commencé à évoquer la saison 18, nous étions tous dans cette euphorie du vaccin, tout le monde pensait que le Covid c'était fini, et puis finalement non. Le variant Delta est arrivé, et nous nous sommes dit "C'est peut-être ça notre nouvelle réalité"".

"Mais nous avions envie de revenir à quelque chose de plus classique pour la série. Alors nous avons ajouté ce carton en début d'épisode qui explique que la série se déroule désormais dans un monde fictif post-Covid. (...) Cela représente aussi un espoir pour le futur. J'espère que nous retrouverons un jour un monde sans Covid".

Retour à Reims (Fragments) : Adèle Haenel donne de la voix pour un documentaire passionnant et engagé

Dans son film, le réalisateur Jean-Gabriel Périot adapte l’essai éponyme de Didier Eribon. Dans son ouvrage, publié en 2009, le sociologue et philosophe y décrit son milieu social - la classe ouvrière -, l’histoire de sa famille et son parcours de transfuge de classe.

Présenté à la Quinzaine des réalisateurs au 74e Festival de Cannes, le long métrage n’est pas une adaptation traditionnelle. Pour donner un nouveau souffle aux écrits de l’auteur, le cinéaste engagé utilise des extraits de films de fiction, de documentaires ou encore de journaux télévisés. Pour dénicher les moments rares, ceux qui illustrent au mieux l’essai d'origine, Jean-Gabriel Périot a épluché des heures d’images d’archives et ce, pendant des mois.

“La difficulté n’est pas d’y avoir accès car grâce à l’INA, on peut retrouver tout ce qui a été diffusé depuis la création de télévision française, assure le metteur en scène. Ici, le problème c’est la masse de sources.” Bien que Retour à Reims (Fragments) ne s’intéresse qu’à quelques axes bien précis du texte de Didier Eribon, les sujets abordés sont multiples : le travail des femmes à l’usine, l’avortement illégale… “Il faut tout visionner pour ne rien rater et je vous assure que les films sur le divorce dans les années soixante-dix, ce sont des moment d'ennuis.”

Au cours de son travail, Jean-Gabriel Périot a mis le doigt sur les images qui manquent, celles qui ne sont jamais montrées. “On ne voit jamais ceux qui travaillent le bois ou les femmes de ménage, déplore-t-il. Même dans les films faits par le Parti communiste français (PCF) ou les réalisateurs engagés, il y a quand même des sots métiers. La femme de ménage, c’est la honte absolue, on en parle même pas.”

Avec Retour à Reims (Fragments), c’est la première fois qu’Adèle Haenel incarne la voix-off d’un long métrage. En lisant les mots de Didier Eribon, elle souhaite “soutenir le propos et y insérer, par l’interprétation, [son] point de vue.” Elle poursuit : “Le film a la grande qualité d’être clair. Il s’articule en deux mouvements : on parle d’abord l’expérience familiale et on explore les branches généalogiques à travers deux générations pour comprendre ce qu’est le déterminisme social, le poids de la classe.”

“Ensuite, dans la deuxième partie, ce que je trouve intéressant, c’est la question des alliances. Comment une tentative de silenciation d’une classe ouvrière, à tendance révolutionnaire, aboutit à une refonte des alliances au point de vue national, poursuit-elle. Et également, comment le capitalisme et le nationalisme marchent main dans la main avec le racisme.”

Beaucoup d’images du film marquent les esprits. Certaines sont rares, d’autres difficiles à voir, comme celles des enfants au travail. “C’est tragique de se dire qu'ils étaient déjà considérés corvéables, soumis à la question de la plus-value, explique Adèle Haenel. Et il y a cette femme qui décrit son travail à l’usine. Ce sont des témoignages qu’on l’entend jamais en parole directe.”

Avec Retour à Reims (Fragments), Jean-Gabriel Périot s’adresse à toutes les générations : “J’ai montré ce film à ma nièce alors qu’il était encore en montage. Elle m’a dit, à 16 ans, qu’elle était heureuse de vivre dans l'époque d'aujourd’hui. Elle a compris que la liberté naturelle et les acquis ont une histoire de lutte et qu’il ne tient qu’à elle de continuer."

Retour à Reims (Fragments), au cinéma le 30 mars.

Will Smith : Jim Carrey dégoûté par l'ovation faite à l'acteur aux Oscars

A l'affiche aujourd'hui de Sonic 2, dans lequel il reprend le rôle du Dr Robotnik, Jim Carrey s'est dit "dégoûté" par l'ovation faite à Will Smith aux Oscars après la gifle que ce dernier a assené à Chris Rock pour une blague sur la coupe de cheveux de sa femme Jada Pinkett Smith.

Lors d'une interview avec CBS Mornings pour la promotion du film consacré au hérisson bleu, le comédien et humoriste a précisé qu'il trouvait qu'Hollywood était devenu "mou" pour applaudir Will Smith après ce geste.

"J'étais dégoûté. J'étais dégoûté par l'ovation. J'ai eu l'impression qu'Hollywood était tout simplement mou, en masse. J'ai vraiment eu l'impression que c'était une indication très claire que nous ne sommes plus le club cool", a-t-il déclaré.

Selon Jim Carrey, Chris Rock aurait dû porter plainte car "cette vidéo sera là pour toujours. Elle sera omniprésente. Cette insulte va durer très longtemps".

Il ajoute : "Si vous voulez crier depuis le public pour montrer votre désapprobation ou dire quelque chose sur Twitter ou quoi que ce soit allez-y, mais vous n'avez pas le droit de monter sur scène et de frapper quelqu'un au visage pour des mots."

L'acteur du Truman Show suppute que cet accès de colère "est sorti de nulle part, parce que Will Smith est frustré par quelque chose".  Il conclut : "Je lui souhaite le meilleur, vraiment. Je n'ai rien contre Will Smith. Il a fait de grandes choses. Mais ce n'était pas un bon moment."

Pour rappel, Will Smith s'est excusé hier sur son compte Instagram en admettant qu'il avait eu tort et qu'il travaillait sur lui-même

29 mars 2022

Elon Musk a contracté le Covid

La hausse des cas de Covid n’épargne aucun pays ni personne, pas même les riches et célèbres. Elon Musk vient d’annoncer avoir été testé positif au coronavirus. Et ce n’est pas la première fois que l’homme d’affaires milliardaire est infecté.

Visiblement las d’être à nouveau malade, Elon Musk a même comparé, sur Twitter, le Covid-19 au bateau de Thésée, un paradoxe philosophique sur la question de l’identité qui remonte à Plutarque. Pour préserver le bateau de Thésée lors de son retour victorieux sur le Minotaure, les Athéniens ont retiré et remplacé les planches de l’embarcation au fil de l’usure. 

Pour Ridley Scott, les univers de cyborgs sont le reflet de notre société

Alors qu’il est en plein tournage du film Napoléon, le réalisateur d’Alien revient sur sa spécialité : la Sci-Fi et les humanoïdes. Lors d’une interview pour Entertainment Weekly, Ridley Scott s’est confié sur sa fascination pour l’Intelligence Artificielle. Il explique comment 2001 : L’Odyssée de l’espace a marqué tout l’univers de la science-fiction : « Ce film m'a complètement époustouflé. Mais la chose la plus importante était la première vraie rencontre avec un cerveau et HAL 9000. HAL est la star de ce foutu film, et HAL représente la société. Il n'en a rien à faire des êtres humains à bord, et c’est ce que Dan O'Bannon et Ron Shusett ont retransmis dans Alien. Petit à petit, j'ai commencé à être fasciné par la logique des capacités et des certitudes de l'IA. C'est maintenant bel et bien là, et en fait, c'est probablement là depuis 10 ans. Blade Runner était la meilleure façon pour moi de parler de cette intelligence artificielle. Elle n’est pas du tout présente dans le livre : Hampton Fancher et moi l’avons complètement intégrée au fur et à mesure que le scénario avançait. Et donc je pense que Roy Batty (Rutger Hauer) a fait une interprétation complètement différente de l’idée qu’on avait des androïdes. Et quelqu'un a inventé l’expression "plus humain que l'homme", ce que l’on retrouve dans la grande idée d'Aaron Guzikowski avec Raised by Wolves. »

La série HBOmax (diffusée en France sur Warner TV) dépeint un monde où un couple d’androïdes a pour mission de faire renaître l’humanité, décimée par les guerres de religion. Mother et Father élèvent donc 6 enfants humains sur la planète Kepler 22b, avec pour but de leur enlever leur conscience religieuse. Dans le final de la saison 2, Campion avoue à sa mère qu’il aime Vrille, une cyborg. Elle lui demande pourquoi ce choix d’aimer une machine, et pour Scott : « Cela ne touche-t-il pas à la plus grande question de toutes, que nous devons encore résoudre, l'apartheid ? C'est la même chose. C'est exactement la même chose. C'est la même chose que d'avoir le droit d'être et de sentir qui vous voulez être, que vous soyez travesti, que vous soyez gay, peu importe, vous devriez avoir le droit d'être ce que vous voulez être dans ce que nous appellerions un monde libre. »

La saison 2 de Raised by Wolves sera diffusée à partir du 25 avril sur Warner TV, et également disponible en replay

Top Gun Maverick, avec Tom Cruise : nouvelle bande-annonce

"Il n'y a pas meilleur que nous. Qui pourrait bien être notre instructeur ?" Quand Iceman (Val Kilmer) demande à l'armée américaine d'embaucher Maverick (Tom Cruise) pour former de nouveaux pilotes de ligne, ça donne forcément des prises de risque inconsidérées. Et donc des scènes d'action casse-cou ! La Paramount dévoile une nouvelle bande-annonce remplie de cascades de Top Gun : Maverick, la suite du film culte de Tony Scott (1986) qui sera projetée en présence de sa star lors du prochain festival de Cannes. "Vous en voulez encore ?", demande le héros après ce condensé d'action, qui donne un peu plus de détails au passage sur l'intrigue de cette suite réalisée par Joseph Kosinski (déjà derrière Oblivion, avec Cruise). Ce montage présente notamment les nouvelles recrues incarnées par Monica Barbaro, Miles Teller, Jay Ellis, Danny Ramirez ou Glen Powell, visiblement prêts à mettre leur vie en danger. 

Voici le synopsis officiel de cette suite : Après avoir été l’un des meilleurs pilotes de chasse de la Marine américaine pendant plus de trente ans, Pete “Maverick" Mitchell continue à repousser ses limites en tant que pilote d'essai. Il refuse de monter en grade, car cela l’obligerait à renoncer à voler. Il est chargé de former un détachement de jeunes diplômés de l’école Top Gun pour une mission spéciale qu’aucun pilote n'aurait jamais imaginée. Lors de cette mission, Maverick rencontre le lieutenant Bradley “Rooster” Bradshaw, le fils de son défunt ami, le navigateur Nick “Goose” Bradshaw. Face à un avenir incertain, hanté par ses fantômes, Maverick va devoir affronter ses pires cauchemars au cours d’une mission qui exigera les plus grands des sacrifices.

Top Gun : Maverick sortira au cinéma le 25 mai.

Elle m'a sauvée sur M6 : un téléfilm nécessaire sur les violences faites aux femmes

M6 propose ce mardi 29 mars à partir de 21h10 une soirée spéciale consacrée aux violences conjugales qui s’ouvrira sur la diffusion Elle m’a sauvée, un unitaire racontant l’histoire vraie de Julie Douib et Laura Rapp, deux femmes victimes de violences conjugales.

Réalisé par Ionut Teianu, qui est également co-scénariste avec Jean-Marie Goix, ce téléfilm de 90 minutes porté par Juliette Roudet, Laura Sepul et Lio revient sur le combat de ces deux femmes qui vont tout tenter afin de quitter l’emprise de leurs maris violents.

Menacée et battue par son ex-conjoint, Julie Douib, 34 ans, maman de deux jeunes garçons, est allée de nombreuses fois porter plainte, répétant à qui voulait l’entendre qu’il allait la tuer. Le 3 mars 2019, elle est abattue par son ex-compagnon, devenant le 30e féminicide recensé cette année-là.

Ce décès tragique va provoquer une vague d’indignation dans tout le pays et entraîner la création du Grenelle contre les violences conjugales.

De son côté, après plusieurs années de violences conjugales, Laura Rapp trouve enfin le courage de porter plainte contre son mari après qu’il a tenté de l’étrangler, sous les yeux de leur fille, dans la nuit du 16 au 17 avril 2018.

Mais après un an de détention provisoire pour tentative d’homicide, il est remis en liberté dans l’attente de son procès et est placé sous contrôle judiciaire qu’il enfreindra à plusieurs reprises. Inquiète pour sa vie et celle de sa fille, et face à l’inactivité de la justice, elle n’aura d’autre choix que de lancer un SOS sur Twitter.

C’est le destin de Julie, morte quelques semaines plus tôt, qui la pousse à agir et à prendre conscience des risques qu’elle encourt.

Auréolée du prix du public au au 23e Festival de Luchon le 11 Février 2022, Elle m’a sauvée est une fiction nécessaire qui ne laissera personne indifférent, tant elle raconte avec justesse et sobriété l’histoire de ces deux femmes, dans une société où encore 113 femmes sont mortes sous les coups de leur mari en 2021.

Pour Lucien Douib, le père de Julie, et Laura Rapp, Elle m’a sauvée est un film difficile à voir, mais il est indispensable pour créer une prise de conscience pour les générations futures. “J’espère qu’il permettra de faire bouger les choses et de sauver des vies”, a ainsi expliqué Laura Rapp lors d’un point presse. “Le plus important pour moi c’est que ce film puisse sauver au moins un vie.”

Un sentiment partagé par Lucien Douib, qui espère qu’Elle m’a sauvée va donner le courage aux femmes de porter plainte. “Julie a eu le courage de le faire, ça lui a coûté la vie. Mais au moins maintenant il est en prison (l’ex-compagnon de Julie Douib a été condamné à la réclusion criminelle à perpétuité, avec une période de sûreté de 22 ans, ndlr) et j’espère qu’il ne fera plus jamais de mal à personne”.

Pour camper Laura, M6 a fait appel à Juliette Roudet, qui a eu la lourde responsabilité de porter son histoire. Pour la comédienne, vue notamment dans Profilage, Elle m’a sauvée permet de mettre en lumière le combat difficile des femmes victimes de violences conjugales à travers ces deux destins.

“En faisant ce film, j’ai traversé une infime partie de ce qu’ont pu traverser Laura, Julie et tant d’autres femmes”, a-t-elle confié. “J’étais protégée, j’avais des coudières, des genouillères, des jambières. J’étais protégée parce que ce n'était pas la réalité."

"C’est de la fiction. Et quand les émotions étaient trop fortes et que je me sentais submergée, je pouvais me dire que c’était pour de faux, alors que ce sont des choses qui arrivent réellement à certaines femmes.”

Juliette Roudet a également fait le choix de ne pas rencontrer Laura avant le début du tournage. "J'avais peur, par souci d’honnêteté et de responsabilité, de devoir coller à qui elle est. Avec Ionut (Teianu, le réalisateur), nous nous sommes dit que ce serait plus intéressant de construire Laura en fonction de ce qui résonnait en moi, afin d’en faire réellement un personnage de fiction."

"Le plus important c’était de transmettre son histoire et son combat.” Un choix qui se ressent tant l’interprétation de Juliette Roudet est pleine de justesse, malgré la dureté du propos.

Elle m’a sauvée est diffusée ce mardi soir à partir de 21h10 sur M6. La fiction est suivie, à 23h05 d’une émission présentée par Nathalie Renoux, où elle reçoit les principaux protagonistes de l’histoire. Puis, à partir de 23h25, la chaîne diffusera deux documentaires qui reviennent sur les destins de Laura Rapp et Julie Douib.