Star française reconnue sur le plan international, la chanteuse Aya Nakamura fait face à une vague de haine depuis plusieurs jours. L’artiste a été prise à partie sur la Toile par de nombreux internautes, ainsi que par certains mouvements d’extrême droite, qui contestent sa légitimité à représenter la France lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques d’été de Paris, programmée le 26 juillet prochain. Cette vague de haine a été déclenchée peu après que le président Emmanuel Macron a évoqué le fait qu’il envisageait de demander à l’interprète de Djadja de reprendre une chanson d’Édith Piaf, lors de cet événement international.
De nombreuses voix, émanant de personnalités, se sont élevées, en vue de prendre la défense de l’artiste de 28 ans. Parmi celles-ci, on peut citer Carla Bruni, l’épouse de l’ancien président de la République Nicolas Sarkozy, les chanteurs Hugues Aufray, Patrick Bruel et Benjamin Biolay, qui ont dénoncé le racisme dont est victime l’interprète de Djadja, Amélie Oudéa-Castéra, la ministre des Sports et des Jeux olympiques et paralympiques, qui a repris l’un des tubes d’Aya Nakamura en guise de soutien, le journaliste Harry Roselmack, le présentateur Michel Drucker, ou encore la chanteuse Michèle Torr.
À la suite des attaques dont Aya Nakamura a été victime, le parquet de Paris a été saisi par la Licra. Une enquête a donc été ouverte et confiée au pôle national de lutte contre la haine en ligne (PNLH), a rapporté Le Monde. L’association SOS Racisme a également fait part de son intention de saisir la justice, dans le but de dénoncer les “vagues de haine raciste contre Aya Nakamura”. Le Comité d’organisation des Jeux olympiques a aussi apporté son soutien à l’artiste francophone la plus écoutée dans le monde, a relayé franceinfo.
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