29 janvier 2025

Marc Lavoine évoque son enfance avec des propos inattendus

Marc Lavoine n'a jamais vraiment disparu, mais en 2025, il revient plus fort que jamais. Le chanteur de 62 ans, dont la voix grave a marqué des générations, fait couler beaucoup d’encre ces derniers mois. En cause ? Son idylle avec Adriana Karembeu, mais aussi son actualité artistique florissante. L’interprète d’Elle a les yeux revolver a fait plaisir à ses fans fin 2024 en dévoilant Revolver, une compilation de ses plus grands succès. Un album nostalgique qui replonge le public dans ses plus belles mélodies.

Mais Marc Lavoine ne s’est pas arrêté à la musique. Toujours aussi inspiré, il a récemment publié Quand arrivent les chevaux, son nouvel ouvrage. Ce récit, paru en janvier dernier, plonge dans l’univers d’un homme face à la disparition de sa mère. L'ouvrage explore la douleur du deuil et l’attachement familial. Autant dire que son retour sur le devant de la scène ne passe pas inaperçue.

Depuis plusieurs semaines, Marc Lavoine enchaîne les interviews, tout comme ses révélations sur son passé. Invité récemment sur Europe 1, l’artiste a livré une anecdote plutôt inattendue sur son enfance. "Ma mère m’avait refusé au départ, elle a refusé de me voir. Puis quand elle m’a vu, elle m’a pris contre elle, elle m’a appelé Marc, et elle m’a élevé comme une fille", a-t-il confié. Un témoignage qui a interpellé, auquel il a ajouté : "J’ai été élevé avec mes grands-mères, ma tante Ninette et ma mère. J’ai été élevé comme une fille. Je faisais la vaisselle… je participais à la vie des femmes". Vous l'aurez compris, selon le chanteur, être "élevé comme une fille" signifie participer aux tâches ménagères…

Par la suite, Marc Lavoine a tout de même précisé : "Il y a 3 % de femmes en prison dans le monde. Ça veut dire que l’homme est quand même responsable de beaucoup des dommages de cette planète et de notre vie. 3 % de femmes, ce n’est pas énorme, comparé au monde dans lequel nous vivons, ce monde qui déborde, qui se tue lui-même". Une confidence qui devrait rattraper ses autres propos…

Meryl Streep : cette décision forte de l'actrice pour échapper aux incendies de Los Angeles

Les incendies dévastateurs qui ont frappé Los Angeles depuis début janvier ont causé des ravages sans précédent. Une violente catastrophe qui a causé la mort d'au moins 25 personnes et qui a détruite plus de 12 000 habitations, forçant l'évacuation de plus de 100 000 habitants. Les vents violents et la sécheresse persistante avaient créé des conditions idéales pour la propagation rapide des flammes, rendant le travail des pompiers particulièrement ardu. Parmi les zones les plus touchées figurent les collines résidentielles entourant la ville, où de nombreuses demeures de stars ont été réduites en cendres.

Parmi ces maisons de célébrités, celle de Paris Hilton, Anthony Hopkins, John Goodman, Mel Gibson, ainsi que le couple Leighton Meester et Adam Brody. Les stars françaises, Læticia Hallyday et Patrick Bruel ont également vu leur résidence détruite par les flammes.

Meryl Streep a également perdu sa maison de Los Angeles dans les incendies. Ce 28 janvier, le neveu de l'actrice Abe Streep, a partagé avec les lecteurs du New York Magazine comment sa tante a échappé aux flammes. Selon son récit, la star du film Le Diable s'habille en Prada était coincée et ne pouvait pas sortir de chez elle : "Des ordres d'évacuation ont été envoyés dans toute la ville. Ma tante Meryl Streep a reçu l'ordre d'évacuer le 8 janvier, mais lorsqu'elle a essayé de partir, elle a découvert qu'un grand arbre était tombé dans son allée, bloquant sa seule sortie", rapporte-t-il.

Pour s'en sortir et évacuer la zone à risque, Meryl Streep a redoublé d'ingéniosité : "Elle a emprunté une cisaille à un voisin, a découpé un trou de la taille d'une voiture dans la clôture qu'elle partageait avec les voisins de l'autre côté et a traversé leur cour pour s'échapper", poursuit Abe Streep. Une brillante idée qui a sauvé la vie de l'actrice. En effet, sa propriété de Pasadena a été détruite par les flammes.

Inoxtag visé par une tentative d’enlèvement, six suspects en garde à vue

Avec plus de 6 millions d’abonnés sur YouTube, Inoxtag, de son vrai nom Inès Benazzouz, s’est imposé comme l’un des créateurs de contenu les plus influents de sa génération. Passionné de jeux vidéo, de défis extrêmes et d’aventures, il a marqué l’année 2024 en réalisant un rêve fou : l’ascension de l’Everest. Son documentaire Kaizen, qui retrace cette expérience hors du commun, a captivé des milliers de spectateurs. Toujours à la recherche de nouveaux défis, le jeune homme de 22 ans enchaîne les projets ambitieux.

Mais derrière cette notoriété toujours plus importante, Inoxtag est visé depuis plusieurs mois par des menaces inquiétantes. Au début du mois de novembre 2024, il révélait sur X avoir été victime de deux cambriolages en l'espace de six mois. Quelques jours plus tard, on apprenait que l'ancien domicile de ses parents, situé à Orgeval dans les Yvelines, avait été la cible d'une violente intrusion. Selon les informations rapportées à l'époque, plusieurs individus cagoulés et armés d'une arme factice s'étaient introduits dans la maison, agressant le couple qui y résidait.

Ce mercredi 29 janvier, RTL en dit plus sur cette affaire de cambriolage. Selon leurs informations, la brigade de répression du banditisme de Versailles a placé en garde à vue six personnes qui prévoyaient en réalité de kidnapper Inoxtag et ses parents. Ils sont accusés de tentative de vol en bande organisée avec arme, tentative d'arrestation, d'enlèvement et de séquestration arbitraire en bande organisée, participation à une association de malfaiteur et violence avec usage ou menace d'une arme et pour finir, recel de vol en bande organisée.

Selon les enquêteurs, les malfaiteurs n'étaient pas au courant du déménagement des parents d'Inoxtag et espéraient bien tomber sur le youtubeur et sa famille. L'enquête est toujours en cours. Pour rappel, les criminels étaient repartis avec le matériel informatique du couple, estimé à plus de 10 000 euros.

Un faux trader fortuné escroque 70 victimes dont l’actrice Véronique Jannot

Un quinquagénaire suisse est poursuivi pour abus de confiance et escroquerie depuis mai 2024. Il est suspecté d’être à la tête d’une vaste organisation à la Madoff, comme le rapporte Le Parisien à la suite des révélations parues le 24 janvier dans la Tribune de Genève et sur la RTS.

Au total, l’homme aurait fait près de 70 victimes : des Français, des Suisses et des Belges, dont l’actrice Véronique Jannot. Le préjudice se situe entre 8 et 15 millions d’euros, selon les premières estimations. Le suspect aurait agi durant une dizaine d’années. « Certaines victimes ont tout perdu. L’un vit aujourd’hui dans sa voiture. Un Belge, traité pour son cancer, n’a plus les moyens de financer son traitement. Ce type nous a volé nos vies », s’est exclamé l’une des victimes.

L’homme, un financier qui aurait été patron du site de rencontres Swissflirt, se serait fait passer depuis 2014 pour un trader devenu riche en gérant parfaitement la fortune de sa femme grâce à un algorithme infaillible. Ses réseaux sociaux, remplis de photos dans les palaces et les restaurants étoilés, servaient de preuves de sa richesse.

Mais en réalité, l’escroc présumé aurait fonctionné de la même manière que Madoff. Il aurait eu recours à une pyramide de Ponzi, un système dans lequel les rendements promis aux premiers investisseurs sont financés par l’argent apporté par les nouveaux.

L’homme aurait très bien travaillé son arnaque, proposant des rendements jugés réalistes autour de 6 à 12 %, communiquant avec assiduité via une newsletter et profitant du Covid pour exploiter les milieux antivax et ésotériques. De cette manière, avec son épouse, il aurait mené durant plusieurs années un train de vie estimé à 100.000 euros par mois. La perquisition a d’ailleurs permis de retrouver 215 paires de chaussures et 415 sacs à main.

Cependant, le système du quinquagénaire a fini par s’effondrer. Dès 2019, une première victime n’ayant pas réussi à récupérer ses 300.000 euros investis a porté plainte à Genève. L’année suivante, c’est une seconde victime qui a porté plainte dénonçant la perte de 1,1 million d’euros. Si la police fédérale suisse s’était saisie du dossier, transmis ensuite au parquet de Genève, l’affaire aurait été retardée par des manquements de la première procureure puis par l’arrivée de nouveaux plaignants.

L’homme a finalement été arrêté et placé en détention provisoire à Genève, en raison « du risque de fuite ». Sa femme, qui serait nécessairement impliquée selon l’une des victimes, n’a pas été inquiétée judiciairement. « Elle a toujours été persuadée d’être mariée à un financier honnête et prospère », a d’ailleurs assuré Me Jamil Soussi, son avocat. Aujourd’hui, les victimes envisagent d’attaquer l’État suisse.

Il y a presque 15 ans, les Daft Punk apparaissaient dans ce film de science-fiction

On ne présente plus les Daft Punk. Le duo électro a fait chanter et se trémousser des millions de spectateurs à travers le monde avec des tubes instantanés comme One More Time, Around the World, Get Lucky ou encore Harder, Better, Faster, Stronger. Mais saviez-vous que le groupe parisien avait aussi travaillé à plusieurs reprises pour le cinéma ?

Point d'orgue de la collaboration des Daft Punk avec le septième art ? La composition de la bande-originale d'un film de science-fiction sorti en salles il y a presque 15 ans et dans lequel le groupe apparaît même brièvement à l'écran !

En 2009, les Daft Punk, au sommet d'une popularité jamais démentie, acceptent de composer l'intégralité de la bande originale de Tron l'héritage, suite du classique SF sorti près de trois décennies auparavant. Avec l'aide, s'il vous plaît, de l'Orchestre philharmonique de Londres, le duo signe 23 titres inédits pour rythmer les nouvelles aventures virtuelles de Flynn. Porté par le single Derezzed, l'album sort le 6 décembre 2010.

"Ce projet est de loin le plus difficile et le plus complexe auquel nous ayons participé", déclaraient les deux musiciens au micro de Dazed & Confused. "Commencer par faire de la musique électronique dans une petite chambre et nous retrouver par avoir notre musique jouée par un orchestre de 90 personnes, avec certains des meilleurs musiciens du monde... Au fil des ans, on a eu la chance de vivre des moments forts sur le plan artistique, mais l'enregistrement avec cet orchestre a été une expérience très intense."

Une expérience tellement intense que les "Daft" se sont autorisés un petit plaisir : apparaître quelques secondes dans Tron l'héritage ! Pas besoin de plisser les yeux pour voir le duo, que l'on reconnaît très aisément (et toujours casqué, évidemment) en DJ de la boite de nuit virtuelle de Castor (Michael Sheen), qui les exhorte à "électriser" la foule. Un caméo à retrouver ci-dessous en images !

 Fans de la saga Tron ? Bonne nouvelle : le nouvel opus, intitulé Tron: Ares, sortira en salles en le 8 octobre prochain. Ce sera avec Jared Leto en tête d'affiche, mais sans les Daft Punk, qui ont définitivement débranché leurs platines en 2021.

Daniela Capone prend des mesures strictes pour son deuxième accouchement

C’est sur son compte Instagram, le 3 novembre 2024 que le couple a annoncé qu’ils attendaient un deuxième enfant. Si Daniela Capone et son mari ont déjà révélé attendre un petit garçon, ils peinent encore à se mettre d’accord sur un prénom. En parallèle, cette grossesse ne s’est pas déroulée sans difficulté. Dès novembre dernier, l’influenceuse partageait ses maux, notamment des nausées et vomissements persistants, qui l’empêchaient même de prendre du poids.

Malgré ces épreuves, elle semble aujourd’hui plus confiante et sereine face à l’arrivée de son second enfant. Et après avoir vécu une première grossesse, l'italienne a pris des décisions radicales quant à son deuxième accouchement. Sur son compte Instagram, elle s'est confiée sur ce qu'elle ressentait et sur ses envies.

Sur Instagram, Daniela Capone s’est confiée sur son état d’esprit pour cette seconde grossesse. Contrairement à la première, où elle se sentait peut-être plus hésitante, elle affirme aujourd’hui avoir des idées bien arrêtées sur la manière dont elle veut vivre cette expérience. "Par contre, une chose positive sur cette grossesse ; je sais exactement ce que je veux et ce que je ne veux pas. D'ailleurs, dès que j'accouche, je veux être tranquille ; personne à l'hôpital à part nous quatre ! Les visites à la maison", a-t-elle déclaré. L’influenceuse souhaite ainsi préserver son intimité et profiter de ces instants précieux en famille avant d’accueillir ses proches chez elle. Une décision qui témoigne de son besoin de sérénité après l’accouchement.

Daniela Capone a également évoqué l’un des sujets les plus discutés après une naissance : l’allaitement. Consciente des pressions que cela peut engendrer, elle préfère désormais adopter une approche plus détendue. "Par rapport à l'allaitement, je vais essayer, mais j'arrête de me mettre la pression !", a-t-elle confié. Elle explique également avoir changé sa manière de s’informer sur sa grossesse et l’éducation de son enfant : "Je ne demande plus rien par rapport à la grossesse à part à ma gynécologue - ou bien je me renseigne vers des livres et des spécialistes. Demander conseil à des amis ou à la famille, c'est délicat. Ils ont toujours un avis bien précis alors que parfois on a juste envie d'être écouté et rassuré." Si la date du terme de sa grossesse reste encore inconnue, une chose est sûre : Daniela Capone est prête à accueillir son bébé selon ses propres choix et convictions.

Lady Gaga réagit au flop de Joker 2

Joker : Folie à Deux a rapporté à peine plus de 200 millions de dollars de revenus bruts au box-office mondial. C'est cinq fois moins que le premier opus milliardaire de 2019. Un flop que personne n'avait vu venir et qui va coûter cher à Warner Bros. Mais aussi peut-être à la carrière ciné de Lady Gaga.

Car la star de la pop a rejoint Joaquin Phoenix dans la peau d'une Harley Quinn très prometteuse. Sauf que son pas de deux avec Arthur Fleck n'a pas convaincu. Les fans ont été déçus. Et les critiques ont détesté. Pour autant, trois mois plus tard, Lady Gaga se veut philosophe. Interrogée par le magazine Elle, l'actrice réagit à ce ratage et tente une analyse sommaire :

"Parfois, les gens n’aiment pas certaines choses... C’est aussi simple que ça."

Elle poursuit en expliquant que "pour être une artiste, il faut accepter que les gens n'aiment pas toujours ce qu'on leur propose. Mais il faut quand même continuer à proposer, même si les choses ne se passent pas toujours comme vous le souhaitiez."

Lady Gaga l'assure : cet échec ne fera pas naître chez elle une forme d'appréhension à accepter des projets audacieux. Car "lorsque la peur fait son chemin dans votre vie, c'est difficile de rester en contrôle et cela contribue à nourrir le chaos".

Et puis tout le monde n'a pas rejeté Joker 2. Quentin Tarantino a, par exemple, adoré le film.

Lady Gaga sera quand même nommée prochainement aux Razzie Awards pour son rôle.

Soul est un Pixar sacrifié "dont personne ne parle", regrette Pete Docter

 Malgré son Oscar du Meilleur film d'animation, Soul reste l'un des films de Pixar les moins populaires de ces dernières années. Et pour Pete Docter, cela est dû à la sortie du film sur Disney Plus en décembre 2020. Alors qu'il devait initialement sortir en salle (en juin 2020), Soul a dû revoir ses plans en raison de la pandémie de COVID-19, et se contenter d'une sortie directe en streaming sur Disney+. Ce qui a nui à l'héritage du film selon son réalisateur et directeur exécutif de Pixar :

"Très peu de gens parlent de Soul parce que le film n’a pas eu un grand impact au cinéma... C'est indiscutable" confie Pete Docter dans une récente intervew à IndieWire.

"Mais je ne pense pas que nous avions vraiment le choix. C'était une telle joie de travailler sur ce film que j'ai été déçu qu'il soit ainsi sorti en streaming, comme jeté dans l'océan. Pourquoi est-ce que ça change beaucoup du cinéma ? Parce que nous partageont le drama collectivement. L'émotion n'est pas la même. Les gens le regardent ensemble."

Mais les cinémas ont été quasiment fermés toute l'année 2020 et Soul n'a pas pu se frayer un chemin sur les écrans géants. Peter Docter se veut malgré tout philosophe :

"Ce que j'aimerais retenir autant que possible, c'est que chaque film Pixar ait une saveur différente quand vous le voyez, de sorte qu'il laisse ce sentiment unique de faire partie de ce cercle qui définit un film Pixar. Même si Soul est très différent de Cars 2, j'adore cet équilibre. J’espère que nous pourrons préserver cela au sein du studio".

La comédienne Maaike Jansen, épouse de Roland Giraud, est morte à 83 ans

L'actrice Maaike Jansen, vue notamment dans Fantômas contre Scotland Yard, La Vie dissolue de Gérard Floque et Trois Zéros, est morte à 83 ans le 23 janvier dernier dans l'Yonne, rapporte le site culturel L'œil d'Olivier. Une information confirmée par l'AFP.

Épouse du comédien Roland Giraud, elle a surtout mené une carrière au théâtre, au cours de laquelle elle a souvent été sa partenaire sur scène. Ils ont partagé l'affiche des pièces Le Technicien (2010), Joyeuse Pâques (2014) et Hate Letters (2020).

Maaika Jansen avait commencé sa carrière comme figurante dans Fantômas contre Scotland Yard (1966) avant d'apparaître dans des comédies comme Les héros n'ont pas froid aux oreilles (1978) avec Gérard Jugnot ou La Dérobade (1979) avec Miou-Miou.

On avait ensuite pu la voir dans Pacific Palisades (1990) avec Sophie Marceau, Bonsoir (1994) de Jean-Pierre Mocky et plus récemment dans Trois Zéros (2002) de Fabien Onteniente et Cabaret Paradis (2006) de Shirley & Dino.

À la télévision, Maaike Jansen avait joué dans Maigret et avait prêté sa voix au doublage de séries comme Friends, Inspecteur Barnaby, Rex, Chien flic et Pushing Daisies. Elle était aussi la chouette dans le dessin animé Les Animaux du Bois de Quat'sous.

28 janvier 2025

Sinners : bande-annonce avec Michael B. Jordan

Vampire, vous avez dit vampire ? On ne l’attendait pas sur le terrain de l’horreur, mais Ryan Coogler explore un genre nouveau dans sa filmographie avec Sinners, dont la deuxième bande-annonce vient d’être dévoilée. L’histoire se déroule dans les années 1930, durant la Prohibition : les jumeaux Elijah et Elias (tous deux incarnés par Michael B. Jordan) reviennent dans leur ville natale de Louisiane pour redémarrer leur vie. Mais les choses ne vont pas se passer comme prévu, quelques morts-vivants aux dents longues ayant décidé de faire leur repas des habitants du coin… 

Un esprit entre 30 Jours de nuit, Get Out, Une Nuit en enfer et toute une ribambelle de films de gangsters plane sur Sinners, qui marque la cinquième collaboration entre Coogler et Michael B. Jordan, après Fruitvale Station, Creed et les deux Black Panther. « C’est un acteur évidemment talentueux et charismatique, mais surtout c’est un vrai artisan. L’art du jeu compte beaucoup pour lui et il tente constamment de s’améliorer », éclaire le réalisateur, qui a confié à Jordan le double rôle des frères jumeaux. 

« Si le film est si amusant, c'est qu’il renferme un grand nombre de personnages archétypaux. Par exemple, on se sert du concept de jumeaux pour interroger leurs différences et leur relation. Ils étaient en quelque sorte des célébrités locales de leur ville et les gens avaient du mal à les dissocier, mais ce sont bien deux personnes différentes. On a voulu explorer le lien qui existe entre les vrais jumeaux, et d’ailleurs nous avons eu l’aide de consultants, eux-mêmes jumeaux, pour nous guider. Et j’ai également des amis cinéastes, Logan et Noah Miller, qui ont travaillé avec Michael pour le renseigner sur leur état d’esprit. Le fait d’avoir partagé un utérus, ce genre de choses (Rires.) La relation gémellaire est unique et on ne voulait pas en faire une caricature. Leurs différences sont certes légères, mais pourtant elles sont bien là. C’est ça qui m’intéressait. »

Coogler décrit Sinners comme un film dont le genre n’est pas totalement définissable. « Il y a des vampires dans le film, d’accord, mais c’est aussi bien plus que ça. Le vampirisme n’est qu’un des nombreux éléments de l’intrigue et je pense qu'on va surprendre les gens. » Et de citer parmi ses influences Inside Llewyn Davis, O’Brother (le film est baigné par la musique blues et le rapport au diable) et Fargo des frères Coen, ainsi que The Faculty de Robert Rodriguez, « qui est lui-même une sorte de remake de The Thing, l’un de mes films préférés et mon film d’horreur ultime. » 

« Donc il y a beaucoup de John Carpenter dans Sinners, mais en vérité mes deux plus grandes influences sont le roman Salem de Stephen King et l’épisode Les funérailles de Jeff Myrtlebank de La Quatrième dimension. Mais je ne vous en dirai pas plus ! »

Tourné sur pellicule, avec des caméras IMAX et Ultra Panavision, Sinners, mise beaucoup son ambition visuelle : « Je voulais rendre la grandeur des paysages, que tout semble très immersif et moderne, malgré l’époque lointaine où se déroule l’histoire. Il fallait rendre leur humanité à ces personnages. On a tendance à penser le passé à travers les photos et les vieux films à notre disposition, mais nos grands-parents étaient exactement comme nous ! Il était donc logique qu’on pousse l’expérience au maximum. Les spectateurs ont besoin et envie qu’on les plonge dans des univers spectaculaires. »

Sinners sortira au cinéma le 16 avril prochain.