Le confinement a été une épreuve pour bon nombre de Français. Interrogée par France Info à l'occasion de la première édition du festival Soeurs jumelles, qu'elle a fondé et qui se tiendra à Rochefort du 23 au 26 juin, Julie Gayet a accepté de raconter comme elle a vécu cette crise sanitaire. "Pendant le premier confinement, c'était très dur", a-t-elle reconnu dans un entretien paru ce mardi 22 juin. Et d'en expliquer les raisons : "J'ai vu ma petite société de production qui coulait un peu. Pour les indépendants, c'était vraiment très difficile et de voir arriver cette révolution 'numérique', il fallait se demander ce qu'allait être 'demain' pour nos mondes."
Avec le festival Soeurs jumelles, qui mêle musique et image, Julie Gayet a eu envie de "fédérer", après plus d'une année d'isolement : "J'aime bien faire se rencontrer des mondes qui ne se rencontrent pas. J'aime bien fédérer. J'aime bien réconcilier. Parler, échanger pour construire le futur. On sort d'une période difficile. On s'est tous vus par Zoom et ce matin, en faisant cet 'inside project' du camion de JR qui va partir de la rue Daguerre, en face de chez Jacques Demy et d'Agnès Varda, pour aller à Rochefort, il y avait plein de gens qui disaient : 'Ah, ça fait du bien de te voir en vrai'", s'est enthousiasmée l'actrice.
Avant de devenir comédienne, Julie Gayet se prédestinait à être chanteuse. La musique a en effet été sa première passion, avant le cinéma. La compagne de François Hollande a pratiqué le chant lyrique, de ses 8 ans à ses 20 ans, "pensant y faire carrière jusqu'à ce que le cinéma arrive dans ma vie", a-t-elle récemment expliqué à Madame Figaro.
Mais elle a finalement dû y renoncer : "Un jour, alors que je chantais le désespoir de Barberine dans Les Noces de Figaro, je me suis mise à pleurer et ma voix a déraillé. Cette émotion sublime, qui me submergeait, n’était pas compatible avec la justesse vocale. Pourtant, je voulais la vivre à nouveau. J’ai donc poussé la porte d’un cours de théâtre et j’ai choisi la comédie, abandonnant mon premier amour", a-t-elle raconté à nos confrères, précisant qu'elle "ne chante plus". Son premier amour ne l'a cependant jamais vraiment quittée : "Je suis toujours rentrée dans mes rôles par la musique", a-t-elle observé, et d'ajouter que "la musique est indissociable de l'image" selon elle.
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