Cela fait maintenant plus de trente ans qu’Olivier Minne a fait ses grands débuts à la télévision. C’est en effet en 1990 qu’il commence sa carrière en qualité de speaker sur Antenne 2, expérience dont il tirera deux livres : La saga des speakerines, publié en 1996 et Speakerines, une histoire de femmes à la télévision publié en 2018. Après plusieurs autres piges, il est devenu en 2003 l’incontournable animateur de Fort Boyard tout en assurant la coanimation de Tout le monde a son mot à dire depuis 2017. Mais le parcours de l’animateur n’a pas été extrêmement simple, comme il l’a confié au micro d’Isabelle Morizet le samedi 12 juin.
C’est une animatrice particulièrement amusée qui l’a ainsi interrogé sur l’un des emplois inattendus qu’il a exercé afin de payer son loyer : chef barman chez Maxim’s ! Un poste pour lequel il n’avait jamais été formé et qu’il occupera seulement un petit mois, les clients ayant rapidement flairé l’entourloupe : « Les clients, eux, se sont rendus compte très vite que de chef barman il n’y en avait pas derrière le bar ! Je préparais donc les recettes l’après-midi pour m’entraîner, je goûtais moi-même mes cocktails ce qui fait que, commençant à 11 heures du matin, à 16 heures je n’étais plus très frais ! Et donc non content de faire mal mes cocktails, je les renversais en plus sur les clients ! »
Passionné de théâtre, Olivier Minne s’est toujours méfié de l’industrie télévisuelle, laquelle lui a parfois réservé de désagréables surprises : « La télévision a été gentille avec moi, cruelle parfois, quelquefois même très violente. Ce n’est pas que je m’en méfie, car je ne me méfie pas de la télévision en soi, mais je me suis toujours méfié de la lumière. Avant même d’y entrer, j’ai toujours pensé que la lumière était dangereuse, et je suis content d’avoir gardé ça, raconte t-il de sa voix posée. Il y a eu des moments où on me l’a retirée. Et fort heureusement, parce que j’avais toujours gardé à l’esprit qu’elle pouvait amener du malheur, je n’ai pas sombré. J’ai eu des moments difficiles, parce que je ne gagnais plus d’argent : je ne pouvais plus payer mon loyer, ni ma bouffe. Je voyais des gens, autour de moi, que je pensais être des amis, qui me tournaient le dos. » Heureusement pour tout le monde, le vent a tourné et il a abandonné son improbable carrière de barman afin de se consacrer à sa véritable passion !
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