13 mai 2024

Le réalisateur Roger Corman est mort à l'âge de 98 ans

Le réalisateur et producteur américain Roger Corman, connu pour ses films à petit budget produits à un rythme effréné, est mort à l’âge de 98 ans, a annoncé sa famille samedi, selon les médias américains. Sa famille a déclaré qu’il était décédé jeudi à son domicile de Santa Monica, en Californie. Roger Corman avait réalisé et produit des centaines de films de genre à petit budget à partir des années 1950.

« Sa légendaire capacité à étirer un dollar lui a permis de concevoir et de créer rapidement des films d’époque et des épopées de science-fiction avec des budgets qui ne couvriraient pas les frais de nourriture d’un tournage en studio moderne », selon sa biographie sur le site des Oscars. « Grâce à son ingéniosité, à son énergie débordante et à son amour profond du cinéma, Roger Corman a réalisé plus de films que n’importe qui d’autre », ajoute le site.

Figure des débuts du cinéma indépendant, Roger Corman a tourné une cinquantaine de films et produit plus de 300 autres lançant les carrières de Francis Ford Coppola, Martin Scorsese, Robert De Niro ou Denis Hopper. Parmi ses films les plus connus : Le Corbeau, La chute de la maison Usher, mais aussi La petite boutique des horreurs, un film culte de la Beat Generation et l’un des premiers rôles de Jack Nicholson. « Il a été mon sang, ma force vitale et ce ne sont pas des paroles en l’air », confiait récemment l’acteur.

Épouvante, fantastique, films de gangster, science-fiction, western : cette figure d’Hollywood a reçu un Oscar d’honneur en 2015, une « incongruité pour moi qui ai toujours tourné des films à petit budget », s’en était-il amusé alors. En 2023, Quentin Tarantino lui rendait un hommage à Cannes : « J’aime les films bruts, étranges, tordus et s’il y a un réalisateur qui incarne ce principe, c’est bien Roger Corman ».

Né à Detroit le 5 avril 1926, il fait des études d’ingénieur à Stanford. Après la guerre, il commence comme coursier à la Fox, gravit les échelons et signe son premier scénario en 1953, Highway Dragnet. Il entre à l’AIP (American International Pictures), une compagnie indépendante à budget limité, spécialisée dans le cinéma de genre. Il en devient le producteur phare.

En 1955, il produit ses deux premiers westerns et s’aventure dans la science-fiction avec The Day the World ended, introduisant un de ses thèmes favoris : le renversement de l’ordre social après une attaque nucléaire. Homme de gauche, il critique le maccarthysme avec It Conquered the World, la ségrégation raciale dans The Intruder (1961) et renouvelle le film de vampires.

Sydney Sweeney va se transformer physiquement pour incarner la boxeuse Christy Martin

Nouveau défi pour la jeune actrice Sydney Sweeney ! Celle que l'on a beaucoup vu au cinéma depuis quelques mois, entre Reality, Tout sauf toi, Madame Web et Immaculée, va jouer dans un biopic d'une grande sportive très connue aux Etats-Unis !

Il s'agit de la boxeuse Christy Martin, surnommé la Rocky au féminin !

Le film, encore sans titre, s'intéressera à la trajectoire de Christy Martin, considérée comme une pionnière dans sa discipline. Il racontera son ascension, sa grande notoriété dans les années 90, lui valant ce surnom de Rocky au féminin. Elle est la première femme à avoir signé un contrat avec l'iconique Don King, et la seule boxeuse à faire la couverture du magazine Sports Illustrated. Le film s'intéressera également à ses épreuves personnelles, ses démons, ses relations toxiques et sa tentative d'assassinat par son premier mari !

Comme le précise Deadline, Sydney Sweeney a pratiqué le kickboxing "de ses 12 à ses 19 ans", et elle indique se réjouir de "revenir sur le ring, s'entrainer et transformer son corps".

Et d'ajouter : "l'histoire de Christy n'es pas légère; elle sera exigeante physiquement et émotionnellement. Il y aura une charge mentale importante pour ce film. Mais j'adore me lancer des défis !"

Comme l'a révélé Deadline, l'actrice va embarquer sur ce projet mis en scène par le réalisateur australien David Michôd. Le cinéaste a notamment réalisé The King avec Timothée Chalamet pour Netflix, ou encore The Rover avec Robert Pattinson, et War Machine avec Brad Pitt.

La Planète des Singes : une saga de science-fiction riche de 9 films ?

Après la trilogie amorcée en 2011 par Rupert Wyatt et prolongée par Matt Reeves en 2014 et 2017, La Planète des singes est de retour depuis le 8 mai avec Le Nouveau Royaume.

Wes Ball, réalisateur de la saga Le Labyrinthe, a pris le relais, nous racontant la suite de l'aventure, se situant plusieurs générations après César, le leader charismatique des épisodes précédents.

Le cinéaste a-t-il initié une nouvelle trilogie avec Noa, le héros du Nouveau Royaume, incarné par Owen Teague ? Interrogé par ScreenRant, Wes Ball a évoqué les différentes directions que pourrait prendre la suite de la franchise. Cependant, rien n'est encore officiellement lancé.

"Je pense qu'il y a beaucoup de routes potentielles pour cette franchise. Permettez-moi de dire ceci. Si j'avais le choix, et encore une fois, ce n'est pas à moi de décider, je ne toucherais pas à la version de 1968.

On pourrait peut-être en faire trois autres films, il y a beaucoup de récits à creuser", a souligné le réalisateur, qui confirme ne pas vouloir que la saga aboutisse à un remake du chef-d'œuvre de 1968 avec Charlton Heston.

"On a encore du temps pour explorer tout cela. Selon moi, on pourrait aller jusqu'au moment où un singe regarde en l'air et voit un vaisseau spatial s'écraser. Boum, fondu au noir. On revient au tout début du film de 68, et on boucle la boucle. Je pense que ce serait la meilleure façon de procéder pour finir la saga", a confié Wes Ball.

Le réalisateur a aussi été interrogé par ScreenTime au sujet de la suite des événements : "J'espère vraiment qu'on pourra faire d'autres films car il y a encore des questions en suspens. Les humains et les singes peuvent-il vivre ensemble ? Peuvent-ils co-exister ? C'est là toute l'essence de la saga. La relation entre Noa et Mae sera sûrement cruciale pour l'avenir", estime-t-il.

"On peut imaginer beaucoup de drames et de conflits et la relation entre ces deux là peut-elle empêcher de terribles choses ? Ou alors peuvent-ils être la cause de ces choses terribles ? Tout cela peut donner un récit très dramatique et shakespearien."

De son côté, le scénariste Josh Friedman, qui a notamment travaillé sur les suite d'Avatar, n'a pas écrit Le Nouveau Royaume avec une trilogie en tête. "Ce que je peux dire, c'est qu'on a fait en sorte de développer les personnages de la meilleure des manières", a-t-il expliqué.

"De cette façon, si d'autres films sont mis en chantier, de nombreuses possibilités pourront être explorées grâce au travail que nous avons fait. Nous avons ouvert des pistes et si un nouveau film est lancé, on pourra commencer sur de bonnes bases", a-t-il conclu.

Les producteurs ont pour leur part une immense vision en tête depuis qu'ils ont pris les rênes de la franchise en 2011, avec pas moins de neuf longs métrages ! "J'ai neuf films en tête", explique Rick Jaffa à nos confrères de The Hollywood Reporter. "Je ne sais pas si nous arriverons à neuf. J'adorerais."

Sa partenaire Amanda Silver ajoute : "Nous avons pensé que c'était extrêmement ambitieux. Mais nous voilà avec quatre films. (...) C’est vraiment intéressant de travailler sur une franchise qui est si discrètement subversive à sa manière, qui a quelque chose à dire et qui pose des questions".

Et Jaffa de préciser : "Avec Le Nouveau Royaume, nous avons vraiment l’impression d’avoir jeté les bases d’au moins deux autres films avec ces personnages. Mais nous verrons. Cela dépend aussi en grande partie de la réaction du public".

Pour le moment, rien n'est donc encore officiel, il faudra d'abord voir si Le Nouveau Royaume rencontre le succès avant qu'une suite ne soit envisagée. Les trois films précédents ont rapporté 1,2 milliard de dollars au box-office mondial.

Wes Ball va-t-il à nouveau rempiler derrière la caméra ? Pour le moment le metteur en scène est parti sur un autre ambitieux projet, l'adaptation live action de The Legend of Zelda, célèbre saga vidéo-ludique made in Nintendo.

Jean-François Richet va diriger Jason Statham au cinéma

Après avoir dirigé Mel Gibson dans Blood Father, Gerard Butler dans Mayday, et en attendant Stallone dans Cliffhanger 2, Jean-François Richet devrait ajouter un autre gros bras d'Hollywood à son tableau de chasse : Jason Statham !

Lionsgate a annoncé la nouvelle via un communiqué relayé par ComingSoon. Le long-métrage aura pour titre Mutiny. Jason Statham campera un personnage nommé Cole Reed. Après l'assassinat de son patron sous ses yeux, ce dernier est accusé à tort du crime. En cavale, Reed va s'efforcer de révéler au grand jour une conspiration internationale.

Le tournage du film devrait commencer en septembre. "Jason Statham est l'une des stars d'action les plus énergiques au monde et nous sommes impatients de le retrouver aux côtés de Jean-François Richet et l'équipe de production de MadRiver, avec qui nous avons déjà travaillé sur Mayday. Nous sommes impatients de retrouver cette énergie créative pour donner vie à Mutiny", a déclaré Lauren Bixby, du studio Lionsgate.

Jean-François Richet, réalisateur du diptyque Mesrine, est a déjà tourné plusieurs films d'action aux Etats-Unis : Assaut sur le central 13 en 2005, Blood Father en 2016 et Mayday en 2023. Avant de partir sur le projet Mutiny en septembre, le cinéaste de 57 ans devrait tourner Cliffhanger 2 cet été en Allemagne avec Sylvester Stallone.

Ce dernier reprendra donc son rôle iconique de l'alpiniste Gabe Walker. Devenu responsable d'un gîte de montage, Gabe jouit d'une retraite bien méritée dans un massif italien. Cette retraite sera interrompue par des preneurs d'otages qui vont le séquestrer avec ses clients. La fille de Gabe volera au secours de son père en utilisant ses aptitudes d’escalade.

La série Constellation est annulée par Apple TV+ après une saison

Sortie en février dernier, la série de science-fiction Constellation, avec Noomi Rapace dans le rôle principal, vient d'être annulée par Apple TV+ après une seule saison, nous apprend Variety.

L'actrice suédoise, révélée au grand public en interprétant Lisbeth Salander dans les films Millénium, y joue Jo, une astronaute qui découvre que des éléments clés de sa vie semblent avoir disparu à son retour sur Terre après une catastrophe spatiale. Elle se lance alors dans une quête pour révéler la vérité sur l'histoire cachée des voyages spatiaux et récupérer ce qu'elle a perdu.

Outre Noomi Rapace, la distribution comprend James D'Arcy dans le rôle de Magnus, Julian Looman dans celui de Frederic, William Catlett dans celui de Paul, Barbara Sukowa dans celui d'Irena et de Rosie et Davina Coleman dans celui d'Alice.

Les deux premiers épisodes de Constellation ont été diffusés le 21 février et la diffusion s'est poursuivie jusqu'en mars. 

Apple TV+ n'a pas fourni d'explications quant aux raisons de cette annulation. Une trop faible audience semble être l'hypothèse la plus semblable même si, là aussi, la communication de la plateforme est pour le moins discrète. Le scénario complexe de la série a peut-être pesé dans la balance au moment où il fallait fidéliser le public.

Constellation a été créée par Peter Harness, connu pour avoir écrit des épisodes de Doctor Who, McMafia et Jackson Brodie, détective privé. L'intégralité de la première saison est disponible sur Apple TV+.

12 mai 2024

Eurovision 2024 : Slimane réagit après sa quatrième place

C’est un Slimane submergé par l’émotion qui est venu à la rencontre des journalistes français dans la salle de presse jouxtant la Malmö Arena, après la finale de l’Eurovision où il a fini à la quatrième place.

« Je pense qu’il y aura un avant et un après dans ma vie, en tant qu’homme, a-t-il déclaré les larmes aux yeux. J’ai vu à quel point la paix, l’amour, le travail, pouvaient gagner au mérite et c’est beau pour nos enfants, pour ma fille, pour tout le monde. J’ai envie de dire que quand on y croit, qu’on fait les choses avec le cœur, ça marche. Alors oui, je ne suis pas premier, mais j’ai chanté en français avec une ballade qui parle d’amour, en suivant mon chemin et ce que j’avais dans le cœur ».

« Nemo méritait de gagner [et nous] on méritait d’exister et d’être entendus. On l’a été ce soir, j’espère que vous êtes fiers de moi », a poursuivi l’artiste.

Slimane s’était illustré quelques heures plus tôt, lors de l’ultime répétition, en déclamant un message de paix au lieu d’exécuter la partie a cappella de sa chanson, Mon amour. Un souhait qu’il avait exprimé aux organisateurs et qui lui a aussi permis de se ménager vocalement. « Je n’avais plus de voix hier [vendredi], a-t-il confié. J’ai reçu tellement de messages de soutien de France et d’ailleurs… J’ai envie de dire merci, j’espère que vous êtes fiers de moi. »

Alexandra Redde-Amiel, la cheffe de délégation, n’a pas attendu longtemps pour répondre à sa question. Elle s’est dite « très fière » de cette performance. « Quelle soirée ! Que d’émotions ! Sa prestation a été un moment extrêmement fort. J’ai eu la chance de travailler avec un tel artiste, j’ai pu l’accompagner, c’est un grand bonheur », s’est-elle réjouie.

 Dans le détail, Slimane a terminé à la deuxième place du classement des jurys (218 points), derrière l’artiste Suisse Nemo (365 points), et à la cinquième place du télévote avec 217 points. Il a été devancé par la Croatie, Israël, l’Ukraine et la Suisse.

La Suisse remporte l’Eurovision 2024

Samedi 11 mai, le Concours Eurovision de la chanson 2024, qui s’est déroulé à Malmö en Suède, devant 9 000 spectateurs, a été remporté par la Suisse. Le pays avait déjà gagné la compétition en 1956 avec la chanteuse Lys Assia et en 1988 grâce à Céline Dion et sa chanson Ne partez pas sans moi. Cette année, c’est un jeune chanteur prénommé Nemo (Metler de son nom de famille) qui a raflé la mise grâce à son titre The Code, dont les paroles, en anglais, évoquent sa quête d’identité compliquée. Il avait écrit la chanson il y a un an et en une seule journée avec son équipe. Âgé de 24 ans, cet artiste non binaire vit à Berlin depuis trois ans et a commencé sa carrière assez jeune.

Encore enfant, il a joué dans la comédie musicale Ich War Noch Niemals in New York, en 2012, avant de participer à l’émission Die Grössten Schweizer Talente, trois ans plus tard. C’est aussi cette année-là qu’il sort son tout premier EP, Clownfisch, qui obtient un certain succès et lance sa carrière. En 2021, Nemo participe à la version suisse de Mask Singer. Le jeune chanteur est connu pour sa singularité musicale, puisqu’il mélange autant l’opéra que la pop ou le rap. Musicien polyvalent, il manie le violon, le piano ou encore la batterie. Sur Instagram, 193 000 personnes le suivent. Engagé, il avait déclaré, au moment de recevoir son titre de gagnant de l’Eurovision : "J’espère que le concours pourra continuer à se positionner pour la paix et l’égalité."

La scénographie a aussi beaucoup compté dans la victoire de Nemo puisque l’artiste a réalisé une véritable prouesse technique en tanguant sur une plateforme arrondie tout en donnant de la voix, sans que la moindre fatigue soit perceptible. Au total, 591 points ont été récoltés mais Slimane, le candidat français, n’a pas à rougir de son classement. L’auteur-compositeur et jeune papa a décroché la quatrième place grâce à son titre Mon amour (445 points), derrière la Croatie, arrivant à la deuxième place, suivie de l’Ukraine.

11 mai 2024

Troie : Orlando Bloom a détesté jouer ce personnage

Si Orlando Bloom garde d’excellents souvenirs de la réalisation de saga comme Le Seigneur des Anneaux et Pirates des Caraïbes, c’est une tout autre histoire lorsqu’il s’agit de l’épopée historique de Wolfgang Petersen de 2004, Troie.

Au cours d’une interview réalisée pour la série de vidéos “Know Their Lines” de Variety, Orlando Bloom n’a pas reconnu l’une des répliques prononcées par son personnage dans le film, Paris. Il a ainsi admis qu’il avait en grande partie effacé le film de son esprit.

“Oh mon Dieu, Troie. Woah. En fait, je pense que j’ai juste effacé ce film de mon cerveau”, a-t-il déclaré en riant. “Tant de gens aiment ce film, mais pour moi, jouer ce personnage, c’était comme [il fait un geste comme s’il se coupait la tête]. Ai-je le droit de dire toutes ces choses ? Je ne voulais pas faire le film. Je ne voulais pas jouer ce personnage. Le film, lui, était génial.”

Il a poursuivi : “C’était Brad [Pitt]. C’était Eric [Bana] et Peter O’Toole. Mais comment vais-je jouer ce personnage ? C’était complètement contraire à tout ce que je ressentais à l’intérieur. À un moment donné, il était écrit que Paris devait ramper sur le sol après avoir été battu par quelqu’un et devait tenir la jambe de son frère. Je me disais : ‘Je ne pourrais pas faire ça.’ L’un de mes agents de l’époque a dit : ‘Mais c’est ce moment-là qui fera tout !’ Et je me suis complètement fait avoir par cette phrase d’agent. Je pense que c’est pour cela que j’ai effacé cela de mon esprit”, a-t-il conclu en souriant.

Sorti au cours de l’été 2004, Troie a rapporté près de 500 millions de dollars au box-office mondial. Librement basé sur L’Iliade d’Homère, le film présentait une distribution spectaculaire composée de Brad Pitt, Eric Bana, Peter O’Toole, Diane Kruger, Brian Cox, Sean Bean, Brendan Gleeson, Orlando Bloom donc, qui était alors l’étoile montante du moment, et bien d’autres. Pour rappel, son personnage, Paris, était le prince de Troie dont la liaison avec la belle Hélène (Diane Kruger) déclenchait la fameuse guerre éponyme.

Troie est en effet arrivé à un moment charnière dans la carrière d’Orlando Bloom, alors qu’il sortait de la trilogie à succès du Seigneur des Anneaux et avait également joué dans le premier des blockbusters Pirates des Caraïbes.

Diane Kruger a, quant à elle, fait la une des journaux l’automne dernier, en révélant que le tournage de Troie était “exaltant mais c'était un cirque. Les décors étaient immenses, les paparazzis volaient en hélicoptère en attendant Brad Pitt. C’était fou !”, avait-elle déclaré. “Lorsque le film est sorti, la presse allemande a été très, très dure avec moi. Ils ont retrouvé mon père, que je n’avais pas vu depuis mes 13 ans. Ils ont inventé des histoires. C’était vraiment dur.”

L’actrice a ajouté qu’au moment de la première du film à Cannes, elle se sentait “très en insécurité et très triste”.

“Je pensais : ‘Est-ce que ça va être comme ça, pour toujours ? Je ne peux pas gérer ça.’ Brad pouvait voir que j’étais bouleversée”, a-t-elle raconté. “Il est venu dans ma chambre et m’a dit : ‘J’ai entendu certaines choses et je veux que tu saches que tu es l’une des nôtres maintenant. Ne les laisse pas t’atteindre.’ Il était incroyablement gentil. Cela a vraiment changé beaucoup de choses pour moi.”

10 mai 2024

Christophe Beaugrand savoure sa vie de famille épanouie malgré les menaces

Alors que Christophe Beaugrand s’est vu confier le grand retour de l’émission de téléréalité Secret Story après une pause de sept ans, le journaliste et présentateur a décidé de dévoiler un peu de sa propre vie intime à Closer.

Marié depuis 2018 avec Ghislain Gerin, il est l’heureux papa de Valentin, quatre ans, né grâce à une GPA. Une naissance qui n’est pas sans apporter son lot de remarques nauséabondes.

« Un couple de parents hétérosexuels qui partage cette nouvelle va recevoir des félicitations. Un couple de parents homosexuels va, en revanche, recevoir des insultes » pointe-t-il dans cette interview en kiosque aujourd’hui.

Pas de quoi freiner l’enthousiasme de ce papa de 47 ans, qui déclare avec force qu’il « n’y a pas de raison de cacher notre famille », même s’il n’a « pas envie de devenir un porte-parole de quoi que ce soit ». « J’essaie simplement de défendre ma famille et de défendre celles qui lui ressemblent », justifie-t-il.

Celui qui a bien failli quitter les réseaux en raison des menaces reçues n’a, heureusement « pas envie de laisser gagner ces personnes-là. »

Pas de temps à perdre avec cela, donc, d’autant qu’à l’école, « c’est intégré, maintenant. Au quotidien, les choses sont totalement dédramatisées ». Christophe Beaugrand veut à présent se recentrer.

« Mon fils, c’est ma priorité », expose l’animateur, qui « passe beaucoup de temps avec lui ». « C’est moi qui l’endors tous les soirs, je lui raconte des histoires… » D’ailleurs le petit Valentin est particulièrement « épanoui ».

« C’est lui la star à la maison » reconnaît le présentateur. De là à agrandir la famille, il y a un pas… que le papa n’est pas encore prêt à franchir. Ni le petit Valentin d’ailleurs, pour qui un bébé « fait trop de bruit ».

Enfant unique ne rime pas forcément avec solitude, et dans le cas du fils de Christophe Beaugrand et Ghislain Gerin, c’est d’ailleurs tout le contraire. Le couple met tout en œuvre pour que l’enfant soit bien entouré. « On a un jardin, les copains viennent à la maison assez souvent, donc ce n’est vraiment pas un petit garçon solitaire. C’est souvent la fête à la maison », a-t-il confié. Et d’ajouter : « On a trouvé notre équilibre et on est très heureux comme ça ».

Chris Pine se dit “abasourdi” par l'annulation de Wonder Woman 3

Depuis que James Gunn – actuellement en train de tourner un nouveau Superman – et Peter Safran ont pris la relève des studios DC, l’agenda super-héroïque a été quelque peu chamboulé. La raison ? Les nouveaux patrons comptent bien faire valoir leur vision du DC Universe, ce qui oblige à quelques sacrifices.

Alors que Gal Gadot avait annoncé une suite à Wonder Woman 1984, sorti en 2020, Gunn et Safran ont démenti cette information, arguant que “rien n’a jamais été promis à Gal Gadot concernant Wonder Woman 3”.

Un retournement de situation qui ne semble pas plaire à tout le monde. Parmi les mécontents : Chris Pine, l’interprète de Steve Trevor, le petit ami du personnage de Gal Gadot. Interrogé à ce sujet par Business Insider, l’acteur que l’on connaît également pour Un Mariage de princesse, Into the Woods et la sage Star Trek déclare :

"Je suis abasourdi qu'ils aient dit non à une franchise d'un milliard de dollars et qu'ils aient décidé de changer de cap. Je ne sais pas quel raisonnement il y a derrière cette décision ; c'est au-dessus de mes compétences, mais Wonder Woman est un personnage incroyable. Patty [Jenkins] est une réalisatrice tellement réfléchie.”

D’ailleurs, c’est la réalisatrice et scénariste de Monster et des Wonder Woman, qui l’avait convaincu d’accepter le rôle de Steve Trevor.

"Je n'avais aucune envie de jouer le petit ami, et cela me semblait être un second rôle, raconte-t-il. Puis, en discutant avec Patty, elle m'a dit : ‘Oublie le côté super-héros, c'est une romance, c'est Casablanca, c'est ça le film que je veux faire’. Je me suis dit : ‘Oh, c'est vraiment cool’. Parce que quand est-ce qu’on a vu un film de super-héros qui est une histoire d'amour, en fin de compte ? Cela n'avait rien à voir avec le fait de faire exploser des trucs."

Une relation qui justifie la loyauté sans arrière-pensée de Chris Pine (depuis, Patty Jenkins a d'ailleurs produit Poolman, le premier film réalisé par Chris Pine, encore inédit en France). Attention, spoilers !

Car l’avis de Chris Pine est objectif, et n'a rien à voir avec la perspective probable de perdre son rôle, pour la simple est bonne raison que son personnage, Steve, est mort dans la franchise. Lorsqu’on lui demande s’il pourrait reprendre son personnage s’il s’avérait que James Gunne et Peter Safran changent d’avis, le comédien de quarante-trois ans rétorque : "Moi ? Non. Homie est mort. Steve est gonzo. Ce serait ridicule d'essayer de me ramener”.

Cette décision de DC Studios n'impacte donc pas les plans de carrière de Chris Pine. Pour Gal Gadot et Patty Jenkins, au cœur de la franchise, c’est une autre histoire.