Seth Rogen peut se réjouir : les critiques de The Fabelmans, le nouveau film de Steven Spielberg dont il est l'un des acteurs principaux, a obtenu des critiques presse dithyrambiques. Mais l'accueil des journalistes dans le monde du septième art est parfois bien plus glacial et l'acteur canadien, qui a parfois été la victime de ces coups de plumes acérés, a un message à faire passer sur la question...
"Je pense que si la plupart des critiques savaient à quel point ce qu'ils disent blesse les gens qui sont concernés, ils réfléchiraient à deux fois avant d'écrire", déclare Seth Rogen au micro du podcast Diary of a CEO, dans des propos rapportés par Deadline. "C'est dévastateur. Je connais des gens qui, honnêtement, ne s'en remettent jamais. Ca peut blesser durant des années, des décennies."
"C'est très personnel... C'est dévastateur quand on vous dit, de manière publique, que votre expression personnelle était mauvaise", poursuit le comédien de 40 ans. "C'est quelque chose que les gens portent en eux, littéralement, toute leur vie. Et je comprends pourquoi. Ca craint vraiment."
Pour illustrer son propos, Seth Rogen évoque alors The Green Hornet, le film de Michel Gondry dans lequel il incarne le personnage du Frelon Vert et qui avait été fraîchement reçu par la presse. “Les critiques étaient très mauvaises. Les gens détestaient le film. On aurait dit que les gens prenaient du plaisir à détester", note l'acteur.
"Mais The Green Hornet a rapporté 35 millions de dollars de recettes pour ses débuts aux Etats-Unis, ce qui était alors le meilleur démarrage de ma carrière. Le film a très bien marché", conclut Rogen. "C'est ce qui est bien, parfois. A certains moments, vous pouvez ressentir un certain sentiment de réussite." Entre public et critique, Rogen semble avoir choisi son camp...
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