En fin de semaine dernière, Disney a dévoilé par surprise la bande-annonce d'Indiana Jones et le Cadran de la Destinée, le cinquième opus de la saga imaginée par George Lucas. Une vidéo qui avait été montrée jusqu'ici dans le cadre de conventions (Première avait par exemple été bluffé en la découvrant lors du D23, en septembre). James Mangold (Logan, Le Mans 66...) succède à Steven Spielberg à la réalisation, et ce trailer à peine mis en ligne, il a répondu à quelques questions de fans sur Twitter concernant le retour de Harrison Ford dans le rôle principal, 41 ans après la sortie des Aventuriers de l'Arche Perdue.
D'abord courtois, il est revenu sur le choix des focales ou de la musique de ce premier montage, puis s'est emporté en lisant des avis négatifs qui spéculaient que le personnage de Phoebe Waller-Bridge (la star de Fleabag y joue la filleule d'Indy) figurait dans cette suite pour prendre la place du célèbre archéologue à la fin du film.
"Harrison Ford sera-t-il à l'écran durant au moins 75% d'Indiana Jones 5 ?", a ainsi demandé un internaute au réalisateur. "Plus que ça", promet-il. A un autre qui s'interrogeait sur le choix de la musique ("Pourquoi avoir choisi un morceau au synthé pour ce trailer et non un orchestre tonitruant dirigé par John Williams, comme cela sera le cas dans le film ? Est-ce à cause du marché actuel, du budget, du temps ?"), Magold répond : "Je ne peux pas vous dire comment a été composé ce morceau de la bande-annonce - mais je suspecte que ce soit un mélange des deux. Dans le film, la BO comprendra 100% de vrais instruments, dirigés effectivement par John qui a écrit sa musique. Et elle est belle !" Il a aussi réagi longuement aux choix visuels de cette suite : "Je tourne quasiment exclusivement avec des lentilles primaires. En général, j'utilise un ou deux types de lentilles seulement pour tout un film, que ce soit Indy, Le Mans 66, Logan, etc. Cela crée une unité visuelle d'utiliser des lentilles d'une même sorte. La plupart des réalisateurs que j'admire font ainsi, soit avec de longues focales (Ridley, Kurosawa), soit des moyennes (Ozu), soit des courtes (plus ouvertes) comme SS (Steven Spielberg, ndlr), Wes A (Anderson) ou Kubrick (qui sont très ouvertes). Cela donne un look consistant aux films et ça rend aussi les coupes meilleures."
Mais face à un spectateur qui se moquait du contenu du film sans savoir ce qu'il contiendrait vraiment -et qui a d'ailleurs effacé son message depuis-, le metteur en scène s'énerve : "Une fois encore. Personne ne 'prend la place' d'Indy, ni ne lui succède, ni reprend son chapeau ou l'efface au cours d'une quelconque manigance. Cela n'a jamais été dans aucun scénario ni montage de ce film -mais les trolls continueront de troller- c'est comme ça qu'ils font leurs clics. Alors s'il vous plait, ne commencez pas à me fatiguer avec des arguments du genre : 'Une fois de temps un temps, un troll a raison'. Même un écureuil aveugle peut trouver une noisette, parfois. Tout ce qu'il suffit de faire, c'est de regarder des photos du tournage, de lire des interviews de l'équipe, et vous aurez assez d'infos pour commencer à faire des spéculations sauvages sur l'intrigue d'un film. La différence entre ces trous du cul de trolls et tous les autres gens, c'est qu'eux, ils essayent de tirer du fric à partir de ce qui vous touche en terme de films, ou en culture, guerre, politique... Ils lancent des spéculations controversées venant soi-disant de 'sources' pour gagner des clics. Laissez couler. FIN."
Egalement porté par Mads Mikkelsen, Boyd Holbrook, John Rhys-Davies et Antonio Banderas, Indiana Jones et le Cadran de la Destinée sortira au cinéma le 28 juin 2023.
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