Brigitte Bardot est épuisée. Outre la conjoncture économique et politique, l’actrice de 88 ans a l’impression que son combat contre la maltraitance animale n’avance pas. Les dernières images révélées par sa fondation sur la foire chevaline de Maurs – sur laquelle on voit des chevaux entassés, piétinés et frappés – l’ont énormément peinée. Au point qu'elle ne sait plus quoi faire pour faire avancer la cause. « Quand je vois ce qu’il se passe, je vais très mal. Le moral est à zéro », a-t-elle confié auprès du Parisien ce jeudi 8 décembre.
Depuis 1973, Brigitte Bardot se bat pour que cesse l’hippophagie (la consommation de viande de cheval) en France. En 2018, elle a eu l’occasion d’en parler pour la première fois à Emmanuel Macron. Et elle a été choquée par sa réponse. « Il pensait qu’on n’en mangeait plus depuis longtemps, mais il n’a rien fait pour autant », a-t-elle déclaré. Certes, elle reconnaît que la pratique a reculé – principalement grâce à l’éveil des consciences sur la maltraitance animale – mais constate : « Il y a encore plus de 5000 chevaux qui sont abattus tous les ans pour être consommés. »
Brigitte Bardot est globalement insatisfaite par l’action du gouvernement pour la cause animale. « C’est ça, le gouvernement ! Ils disent ‘’oui oui’’, et après il y a toujours des dérogations, et on n’avance jamais. C’est épouvantable », a-t-elle déploré dans les colonnes du quotidien.
Brigitte Bardot a beau avoir le moral à zéro, elle ne lâche pas le morceau et a même déjà tout prévu pour que sa fondation continue le combat quand elle ne sera plus là. « Ma fondation continuera après moi, j’ai pris des dispositions pour que les choses continuent après ma mort, j’ai une équipe formidable. Mais il faut que des jeunes reprennent le flambeau pour combattre. Et c’est dur de combattre. » Elle avait, et conserve à ce jour, sa notoriété pour servir sa cause.
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