23 novembre 2020

Yannick Noah humilié : le terrible bizutage dont il a été victime petit

Lutter contre le racisme est l'un des leitmotivs de Yannick Noah. L'ancien tennisman est revenu sur son combat et les premières années de sa vie dans la nouvelle émission La face Katché, animée par Manu Katché, légende de la batterie et célèbre juré de la"Nouvelle Star". En 1972, Yannick Noah arrive en France pour suivre une formation de tennis intensive à Nice. "J'étais assez précoce, j'avais 12 ans, raconte l'ex-champion de Roland-Garros, les autres avaient 14-15 ans, c'est une grosse différence." Il poursuit son récit en évoquant les bizutages dont il a été victime : "Six mecs me tenaient à poils (...) et m'ont vidé mon tube de dentifrice sur moi. C'est humiliant, j'étais le plus petit, je ne pouvais pas lutter. Mais dans ma tête, je me disais, on réglera cela sur le court. (...) Dans la tête de ce môme que j'étais, je me suis toujours dit "un jour, je vous aurai", c'était avec ma raquette que j'allais exister, tant que je n'avais pas gagné, je fermais ma gueule."

Le chanteur revient aussi sur le premier surnom qui lui a collé à la peau : "On m'appelait Bamboul, c'était naturellement bienveillant de la part des copains. (...) Mon rêve était qu'un jour, on oublie Bamboul", avoue l'artiste franco-camerounais. Cette différence, il a choisi d'en faire une force : "C'était comme un challenge (...). Il n'y a pas 36 solutions, soit ton problème devient une opportunité et tu apprends vite, ou tu tombes et tu t'écrases et tu deviens normal, médiocre. Moi, je l'ai pris comme une opportunité. Je suis différent."

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