Exclu quelques heures avant la finale de l'Eurovision 2024, Joost Klein, le candidat néerlandais, n'a pas mâché ses mots lors d'un concert à Vancouver, au Canada, le 26 mai dernier. Le chanteur, disqualifié le 11 mai après avoir fait un "mouvement menaçant" envers une cadreuse alors qu'il se dirigeait vers les loges lors de la demi-finale, ne souhaitant pas être filmé, n'a semble-t-il toujours pas digéré cette décision. Lors de son concert à Vancouver, Joost Klein a exprimé sa colère envers l'Union européenne de radio-télévision (UER), organisatrice de l'Eurovision. "Fuck Eurovision", a-t-il lancé sur scène, une insulte que le public a reprise en chœur en ajoutant "Fuck EBU", l'acronyme anglophone de l'UER. Cette séquence a été partagée sur X (anciennement Twitter) par un journaliste néerlandais.
La situation de Joost Klein est devenue encore plus compliquée avec l'ouverture d'une enquête de la police suédoise, suite à une plainte déposée par une membre de l'équipe de production. Bien que l'enquête soit terminée, un procès est prévu pour le début du mois de juin 2024. Toutefois, ce dernier pourrait être reporté car l'artiste néerlandais a demandé l'audition de nouveaux témoins afin de clarifier les faits. Cette affaire met en lumière les tensions et les défis que peut rencontrer un événement de l'ampleur de l'Eurovision, où les règles strictes et les comportements des participants peuvent parfois entrer en conflit.