15 septembre 2022

Gérard Darmon : "Je ne peux pas admirer Jean-Luc Godard, quelqu'un qui hait à ce point les Juifs"

Jean-Luc Godard, disparu le 13 septembre, était-il antisémite ? La question court depuis environ 2009, année de publication du roman Courts-circuits de l'écrivain et cinéaste Alain Fleischer. Ce dernier mettait dans la bouche du réalisateur du Mépris des propos répugnants sur la Shoah : « Les attentats-suicides des Palestiniens pour parvenir à faire exister un État palestinien ressemblent en fin de compte à ce que firent les juifs en se laissant conduire comme des moutons et exterminer dans les chambres à gaz, se sacrifiant ainsi pour parvenir à faire exister l'État d'Israël. » Si aucun enregistrement ne venait prouver que la phrase en question a bien été prononcée, la polémique était lancée. Et la potentielle citation souvent mise en parallèle avec un extrait d’Ici et ailleurs, film de 1974 où Godard superposait une image de Golda Meir, Premier Ministre Israélienne de l'époque, et d'Hitler, comparant ainsi les Israéliens aux nazis.

Retour en 2022 : invité de C à vous sur France 5, Gérard Darmon s’est exprimé sur le cas Godard. « J’ai peur d’être un peu à contre-courant en parlant de ce monsieur, qui est le cinéaste qu’il était. Moi, ce n’était pas ma tasse de thé. Mais c’est surtout l’homme qu’il était qui n’a pas été très bienveillant pour ma communauté. Pour les Juifs en général et pour Israël en particulier. Je trouve que les propos qu’il a tenus étaient absolument inadmissibles, c’était de l’antisémitisme, c’était du négationnisme, c’était du révisionnisme (…) Je ne peux pas admirer Jean-Luc Godard, je ne peux pas admirer quelqu'un qui hait à ce point les Juifs. Tout comme jamais je ne lirai du Céline ou encore ne m'extasierai devant les peintures de Hitler. » 

The Crown : ces 10 événements marquants que la série Netflix devrait aborder en saisons 5 et 6

La Reine Elizabeth II s'en est allée le 8 septembre dernier. Son personnage est le coeur et l'âme de The Crown que propose Netflix. Depuis le décès de la Monarque, la série caracole en tête des programmes les plus vus sur la plateforme. Les abonnés souhaitant probablement en savoir plus sur celle qui a régné pendant 70 ans, ou pour lui rendre un dernier hommage. Elizabeth II sera une nouvelle fois au centre des saisons 5 et saison 6 de The Crown, où elle sera incarnée par Imelda Staunton. Ces nouveaux épisodes devraient d'ailleurs aborder les années les plus difficiles de son règne, que l'on vous cite ici :

Dans le discours prononcé pour célébrer le quarantième anniversaire de son accession au trône, la reine Elizabeth II a qualifié 1992 "d’annus horribilis" ("année horrible" en latin), en référence très certainement à l'Annus Mirabilis du poète John Dryden. Il faut dire que l’année en question n’a pas épargné la souveraine avec notamment le divorce de ses enfants Anne et Andrew mais également l’annonce officielle de la séparation du couple formé par Charles et Diana, qui coïncide avec la publication de l’ouvrage choc "Diana : in her words" (voir ci-dessous). 

Restée dans les mémoires, la formule a depuis été reprise par les experts financiers pour qualifier une mauvaise année du point de vue économique.

En 1992, le journaliste Andrew Morton publie une biographie sur Diana, intitulée Diana, sa vraie histoire. Cet ouvrage complet et référencé a été adapté l'année suivante en un téléfilm du même nom avec Serena Scott Thomas dans la peau de Diana. À la mort de Diana, Andrew Morton a réédité son livre avec des révélations supplémentaires de Diana et l'a intitulé Diana racontée par elle-même. Le bouquin avait fait scandale à l'époque, tout comme l'interview explosive de Diana donnée à Martin Bashir sur la BBC en novembre 1995.

Dans son salon de palais de Kensington, la princesse de Galles  se confie sans détour et règle ses comptes avec son époux Charles, en dévoilant son aventure extraconjugale avec Camilla Parker-Bowles, et avec la famille royale. C'est dans cette interview qu'elle lance cette phrase célèbre : « Nous étions trois dans ce mariage ». Suite à cet entretien, la reine Elizabeth II demande au couple de se séparer officiellement. Ces deux énormes scandales devraient logiquement figurer dans les prochains épisodes de The Crown.

"L’annus horribilis" évoqué par Elizabeth II fait également référence à l’incendie du château de Windsor, un tragique incident aux conséquences désastreuses pour la famille royale, essentiellement économiques. Le coût faramineux des travaux a d'ailleurs entraîné une vive polémique outre-Manche, une grande partie de la presse britannique estimant qu'il revenait à la reine de puiser dans sa fortune personnelle, et non dans l'argent public, pour financer la restauration des lieux. Il fut finalement décidé d'ouvrir au public le palais de Buckingham pour financer la reconstruction du château (estimée tout de même à plus de 37 millions de livres !)

Rappelons qu’au cours de cette même année, le Premier ministre conservateur John Mayor a relancé le projet de réforme réinstaurant l’imposition sur le revenu soumise à la famille royale (qui en était exempt depuis le règne de George V), décret officiellement entré en vigueur le 6 juin 1993.

Le gouvernement de John Major dans les années 1990 étant décrié, Tony Blair, chef du Parti Travailliste, remporte facilement les élections en mai 1997 et devient à 43 ans le plus jeune Premier ministre depuis Lord Liverpool en 1812. Entre 1997 et 2007, Tony Blair aura constitué trois gouvernements. Comme pour les anciens Premiers ministres présentés dans The Crown, Tony Blair devrait logiquement apparaître dans la série et être confronté à la reine Elizabeth II lors de leurs audiences.

La même année, Lady Di perd la vie dans un accident de voiture. Dans la nuit du 30 au 31 août 1997, Diana Spencer et son compagnon de l’époque Dodi Al-Fayed sortent du Ritz à Paris et tentent d’échapper aux paparazzis avec le garde du corps Trevor Rees-Jones dans la voiture de leur chauffeur, Henri Paul, fortement alcoolisé. C’est dans le tunnel sous le pont de l’Alma que l’accident se produit. Dodi Al-Fayed et Henri Paul meurent sur le coup tandis que Diana Spencer meurt quelques heures plus tard à l’hôpital. Seul Trevor Rees-Jones s’en sort indemne. Le décès de Diana Spencer a été un choc international si bien que ses funérailles nationales à Londres le 6 septembre 1997 a rassemblé plus de trois millions de personnes et a ému le monde entier. Impossible pour The Crown de passer à côté de cet événement tragique.

La question de l’Apartheid a été abordée brièvement durant la saison 4 pour mettre en lumière les oppositions idéologiques du Premier ministre Margaret Thatcher avec les idées plus progressistes d’Elizabeth II. Il apparaîtrait néanmoins comme étonnant que l’élection de Nelson Mandela à la présidence sud-africaine ne soit pas abordée dans The Crown ; d’autant que l’ancien prisonnier politique et la souveraine ont entretenu une étroite amitié, au point que ce dernier - arrière-petit-fils d’un roi Thembu – n’hésitait pas à bousculer le protocole en s’adressant d’égal à égal avec la reine. Une habitude qui n’offusquait en rien cette dernière, bien au contraire.

Le 11 septembre 2001, les Etats-Unis sont touchés par des attentats dévastateurs commis par des membres d'Al-Qaïda, qui va bouleverser le pays. Le Pentagone est visé ainsi que les deux tours du World Trade Center qui sont percutées par deux avions détournés. Les tours jumelles s'effondrent peu de temps après, causant des milliers de morts. Ces premiers attentats lancent une vague d'attaques terroristes dans plusieurs pays du monde, notamment au Royaume-Uni. Le 7 juillet 2005, quatre explosions touchent les transports publics à Londres et font 56 morts et plus de 700 blessés.

Ces attentats suicides, commis par des terroristes islamistes, surviennent le jour de l'ouverture du sommet du G8 en Ecosse et le lendemain de la désignation de Londres comme hôte des Jeux olympiques d'été de 2012. Le peuple britannique a reçu le soutien du gouvernement et de la reine Elizabeth II, d'autant plus protégée par l'armée, déclarant : "De telles atrocités renforcent notre sens de la communauté, notre humanité, notre confiance dans l'état de droit".

Véritable conte de fée éveillée, l’histoire de Kate Middleton et du prince William est avant tout celle d’un couple iconique. Les futurs époux se rencontrent en 2001 à l’université de Saint Andrews ; le coup de foudre est immédiat, et leur relation est officialisée fin 2003. Ultra-médiatisé, le couple se sépare pourtant à la surprise générale, avant de se reformer quelques mois plus tard. Après huit ans de vie commune, le prince William et Kate Middleton célèbrent leur union le 29 avril 2011 à l’abbaye de Westminster, en présence de la famille royale et d’un impressionnant parterre d’invités prestigieux.

En 2002, la reine Elizabeth II fête ses 50 ans de règne sur le trône du Royaume-Uni et de sept autres pays, depuis la mort de son père, le roi George VI, en 1952. Malgré la mort de la reine mère et de sa sœur, la princesse Margaret, la reine Elizabeth II a maintenu les festivités contrant ainsi les prédictions des médias qui voyaient ce Jubilé d’or comme un non-événement. La reine Elizabeth II a assisté à toutes les célébrations officielles et a effectué une tournée dans tous les pays où son règne est effectif avec son époux, le prince Philip, duc d’Édimbourg. Cet événement importait devrait figurer dans les prochaines saisons de The Crown, comme toutes les dates clés du règne d’Elizabeth II.

Annus horribilis, bis repetita. Dix ans après la difficile année 1992, la reine Elizabeth II traverse pour le cinquantenaire de son accession au trône une année toute autant éprouvante sur le plan personnel. Le 9 février, sa sœur la princesse Margaret succombe à une série d’accidents vasculaires cérébraux, causés par ses excès d’alcool et de tabac ; à peine quelques semaines plus tard, la Reine mère Elizabeth décède à son tour à l’âge de 101 ans, quant à elle de causes naturelles.

Du fait de son âge avancé, le protocole Tay Bridge, nom de code donné au plan accompagnant l’annonce de son décès, a été tenu prêt à être déclenché à tout moment pendant près de deux décennies ! Rappelons qu’un protocole existe pour chacun des membres de la famille royale, tous nommés d’après des ponts londoniens (le nom de code de la reine Elizabeth II est ‘London bridge’).

Considéré comme le rebelle de la famille royale avec le même esprit et la même bonté que sa défunte mère Diana, le prince Harry est très aimé par le peuple britannique. Mais le jeune homme, dans une relation tumultueuse avec Chelsy Davy au début des années 2000, se trouve au cœur d'un scandale en janvier 2005. Des photos de lui vêtu d'un uniforme nazi sont dévoilées dans la presse. Harry s'excusera par la suite pour ce choix de déguisement de très mauvais goût pour une soirée bien arrosée. Ce scandale fera ressortir le passé trouble d'Edouard VIII, son arrière-grand-oncle, décédé en 1972. Ce dernier était en effet très proche des nazis avant et après son abdication au trône d'Angleterre au profit de son frère George VI, le père de la reine Elizabeth II.

14 septembre 2022

James Gunn confirme qu'on reverra Margot Robbie en Harley Quinn

La série animée Batman vient de fêter ses 30 ans, tout comme le personnage de Harley Quinn, donc, qui y apparaissait pour la première fois. James Gunn, le réalisateur de The Suicide Squad, a profité de cet anniversaire pour saluer cette héroïne, qu'il adore, sur les réseaux sociaux. Et il n'a pas échappé aux questions des fans : Margot Robbie reviendra-t-elle dans le costume prochainement ? Sa réponse est on ne peut plus claire : "Oui." A un autre internaute qui lui disait à quel point il aimait sa version de Harley Quinn et qu'il serait ravi de la revoir une fois au cinéma, il ajoute : "seulement une seule fois ?".

Des réponses qui devraient rassurer une partie du public, inquiets suite aux déclarations de l'actrice durant l'été 2021. Enchaînant les tournages et les productions, via sa société LuckyChap, elle assurait à l'époque avoir besoin d'une pause. Elle a rapidement ajouté qu'elle reviendrait au cinéma, mais n'avait pas spécifiquement annoncé son retour dans le costume de Harley Quinn, et depuis, son agenda était très chargé : elle reviendra bientôt dans Amsterdam, de David O. Russell, et Babylon, de Damien Chazelle, et elle a aussi joué dans Barbie, cet été. Sans compter que la Warner Bros a annoncé récemment que Harley Quinn sera interprété par une autre actrice, Lady Gaga, dans Joker : Folie à deux, de Todd Phillips, face à Joaquin Phoenix. Ce blockbuster sera tourné en décembre à Los Angeles, et sortira en octobre 2023. Sauf surprise, il s'agira de la prochaine apparition de l'héroïne au cinéma.

Autre réponse intéressante de James Gunn, qui a aussi expliqué que la Warner Bros l'aurait "laissé recaster" Harley si Margot Robbie n'avait pas voulu revenir après Suicide Squad (2016) et Birds of Prey et la fantabuleuse histoire de Harley Quinn (2020). Il ajoute : "Je ne voulais pas le faire. Margot est l'une des meilleures actrices avec qui j'aie travaillé, sans compter que c'est aussi une personne humble et généreuse, une bosseuse et que je l'adore en Harley. Et dans presque tous ses autres rôles aussi."

Mort de l'actrice grecque Irène Papas à l'âge de 96 ans

Une des actrices grecques les plus importantes de sa génération, inoubliable dans Zorba le Grec où elle donnait la réplique à Anthony Quinn, Irène Papas s'est éteinte ce mercredi 14 septembre, à l'âge de 96 ans, révèle Libération. Elle luttait depuis 2013 contre la maladie d'Alzheimer.

De son vrai nom Irini Lelekou, Irène Papas voit le jour en 1926 près de Corinthe, en Grèce. Issue d’une famille d’intellectuels, elle débute d’abord au théâtre, avant de faire ses premiers pas au cinéma en 1948 dans Anges perdus, de Nikos Tsiforos. Egalement chanteuse (elle interprètera Theodorakis, collaborera avec Aphrodite’s Child ou Vangelis…), la belle se fait d’abord connaître dans son pays, avant de mener une longue et fructueuse carrière internationale.

Après un passage par l’Italie et le péplum, on la retrouve ainsi en 1956 dans La Loi de la prairie de Robert Wise, puis en 1961 à l’affiche des Canons de Navarone. Cependant cette tragédienne, mieux révélée par son rôle de veuve dans Zorba le Grec de Michael Cacoyannis (avec lequel elle tournera à cinq reprises), va avant tout se faire une spécialité des grandes héroïnes de l’antiquité grecque : Antigone (1961), Electre (1962), et plus tard Hélène dans Les Troyennes (1971), ou Clytemnestre dans Iphigénie (1977).

En 1969, elle interprète une autre Hélène, épouse du député incarné par Yves Montand dans Z, œuvre majeure de Costa-Gavras qui dénonce la "dictature des colonels" en Grèce et remportera notamment l’Oscar du meilleur film en langue étrangère. La même année, on la retrouve en Catherine d’Aragon face à Richard Burton et Geneviève Bujold dans Anne of the Thousand Days.

Au cours de ses pérégrinations, elle tourne en Italie pour Elio Petri (A chacun son dû, 1967), Alberto Lattuada (La Bambina, 1974), Francesco Rosi (Le Christ s'est arrêté à Eboli, 1979 ; Chronique d'une mort annoncée, 1986) ou Marco Ferreri (Le Banquet, téléfilm tiré de l’œuvre de Platon en 1989), retrouve tardivement Cacoyannis (Sens dessus dessous, 1993), et participe à des productions anglo-saxonnes comme Série noire pour une nuit blanche (John Landis, 1985) ou Capitaine Corelli (John Madden, 2001), recroisant Zorba/Anthony Quinn dans Le Lion du désert en 1981.

Dans les années 1990-2000, poursuivant parallèlement une carrière au théâtre et la télévision, elle se fait plus rare sur grand écran, entamant toutefois une collaboration prolongée avec le cinéaste portugais Manoel de Oliveira : Irène Papas tourne ainsi dans Party (1996), Inquiétude (1998) et Un film parlé (2003), son dernier film en date.

Le mystère Daval : en colère, la mère de Jonathann Daval s'insurge contre le téléfilm de TF1

Lundi 12 septembre 2022, TF1 proposait au public de suivre la fiction Le Mystère Daval. Librement inspiré de faits réels, décrits dans le livre L’affaire Alexia Daval – la vraie histoire de Laurent Briot et Christophe Dubois, ce téléfilm raconte la disparition et l’enquête autour du meurtre d’Alexia Daval par son mari Jonathann.

Ce projet, sur un sujet encore très présent dans les esprits et sensible, a fait fermement réagir Martine Henry, la mère de l’assassin. Dans une interview accordée à nos confrères de L’Est Républicain, celle-ci a ainsi exprimé sa désolation et son mécontentement profond face à cette production.

Pour elle, il est temps de laisser son fils et leur famille tranquille car la Justice a fait son travail. Remontée, elle raconte s’être opposée à la fiction : "Mais ça ne sert à rien, l’affaire est dans le domaine public, regrette Martine Henry. On n’avait pas envie que cela se fasse, mais on n’a pas eu le choix. Ça va encore tout remuer, on n’a pas besoin de ça. Il faut dire que ça fait mal aux familles."

Visiblement toujours en souffrance, la mère de Jonathann Daval continue : "Je voudrais être débarrassée de tout ça, qu’on n'en parle plus. Tous ceux qui font leurs peines pour des choses très graves comme Jonathann, il faut les laisser tranquilles. Plus on parle de leurs affaires, plus ça leur porte préjudice en prison."

Martine Henry termine en indiquant que le tueur sait pour Le Mystère Daval mais qu’il ne le regardera pas. Disponible via Salto plusieurs jours en amont de sa diffusion sur la Une (et désormais visible en replay sur le site de TF1), ce projet avec Liam Baty, Maud Baecker ou encore Michèle Bernier a réuni devant la chaîne 2,7 millions de téléspectateurs.

Sur les réseaux sociaux, de nombreux internautes se sont également insurgés contre le téléfilm. Pour beaucoup, Le Mystère Daval a été jugé comme "honteux", "irrespectueux" ou encore "à vomir". TF1 a en effet été accusée de vouloir s’enrichir sur le dos d’une sordide affaire ayant détruit plusieurs familles.

Bande-annonce de Close, de Lukas Dhont

Léo et Rémi, 13 ans, sont amis depuis toujours. Jusqu'à ce qu'un événement impensable les sépare. Léo se rapproche alors de Sophie, la mère de Rémi, pour essayer de comprendre…

"J’ai pris conscience que nous sommes d’avantage habitués aux images d’hommes se battant qu’à celles d’hommes se soutenant, expliquait Lukas Dhont au festival de Cannes, en mai dernier, à propos de Close. Je voulais donc faire un film sur la tendresse, avec des images de jeunes s’étreignant, en s’émancipant du regard des autres." Le réalisateur, acclamé pour Girl, a reçu sur la Croisette le Grand Prix du Jury pour ce drame porté par Eden Dambrine et Gustav de Waele, les deux jeunes révélations du film, mais aussi Émilie Dequenne et Léa Drucker. Un prix largement mérité pour la rédaction de Première : "Plus de dix minutes de standing ovation enthousiaste ont suivi l’ultime plan de l’histoire de cette amitié fusionnelle entre deux gamins, brisée par une tragédie. Dhont y prouve une fois encore son aisance sur le terrain du mélo pudique, conscient que la force émotionnelle de l’épreuve vécue par l’ensemble de ses personnages serait trahie par toute dérive larmoyante." 

Ce drame sortira au cinéma le 1er novembre.

Bande-annonce de L'École du Bien et du Mal, avec Charlize Theron

Alors qu'on attend la saison 2 de la saga Winx dans quelques jours, Netflix prépare la sortie d'une nouvelle histoire d'école fantastique. Laconiquement intitulée L'École du Bien et du Mal, ce film - le premier d'une franchise ? - parlera d'ados rejoignant un établissement pas comme les autres, où les élèves sont séparés en deux camps : celui des Héros et celui des Vilains. Et non, ce n'est pas Gryffondor et Serpentard !

Le synopsis officiel : "À Gavaldon, deux filles pas comme les autres, Sophie (Sophia Anne Caruso) et Agatha (Sofia Wylie), partagent la même passion pour les mondes enchantés. Sophie, couturière aux cheveux blonds, rêve d'échapper à sa morne existence pour devenir princesse, tandis qu'Agatha, avec son esthétique plus austère et sa mère excentrique, a l'étoffe d'une sorcière. Une nuit, sous une lune rouge sang, une force irrésistible emporte les deux amies jusqu'à l'École du Bien et du Mal, l'endroit où tous les contes de fées commencent vraiment. Une fois sur place, rien ne se passe comme elles l'auraient voulu : Sophie est catapultée à l'École du Mal dirigée par la très chic Lady Lesso (Charlize Theron) à la langue acérée, et Agatha débarque à l'École du Bien supervisée par la gentille et solaire professeure Dovey (Kerry Washington). Aller en classe avec les enfants de la méchante sorcière (Freya Parks), avec ceux du Capitaine Crochet (Earl Cave) ou avec le charmant fils du roi Arthur (Jamie Flatters) est déjà bien difficile, mais selon le maître d'école (Laurence Fishburne), seul un baiser d'amour véritable peut changer les règles et envoyer les jeunes filles vers les écoles et les destins qui leur correspondent vraiment. Et pour couronner le tout, un sinistre personnage (Kit Young) mystérieusement lié à Sophie refait surface et menace de détruire l'école et le reste du monde. Pour connaître une fin heureuse, les deux amies inséparables n'auront pas d'autre choix que de survivre d'abord à leur véritable conte de fées."

Inspiré de la série de best-sellers épiques de Soman Chainani, L'École du Bien et du Mal est réalisé par Paul Feig.

Le film sortira le 19 octobre, sur Netflix. 

13 septembre 2022

Pauley Perrette dévoile avoir eu un AVC l’année dernière

Si le nom de Pauley Perrette ne vous dit rien, vous l’avez très probablement vue dans NCIS. Eh oui, c’est elle qui incarnait d’Abby Sciuto, la laborantine de la police scientifique abonnée aux couettes et aux colliers à pics, durant pas moins 15 saisons. Et dans un tweet, doublé d’une vidéo, l’actrice a choisi de révéler un terrible événement survenu l’an dernier puisqu’elle a été frappée par un AVC.

« Nous sommes le 2 septembre. Il y a un an, j’ai eu une attaque massive. Avant ça j’ai perdu tellement de membres de ma famille et d’amis que j’aimais, dont mon père et mon cousin Wayne », a-t-elle écrit. « Alors je suis encore une survivante après cette vie traumatisante qui m’a été donnée de vivre jusque-là… Toutefois, je reste si reconnaissante et pleine de foi, et je suis TOUJOURS LÀ ! »

« Combien de fois ai-je frôlé la mort ? », a renchéri Pauley Perrette dans son message vidéo, exhibant une chevelure multicolore, avant d’énumérer les nombreux traumatismes qui ont jalonné son existence.

« Au-delà de mon allergie à une teinture capillaire, de mes allergies alimentaires, je suis une survivante de violences domestiques et de viol, et j’ai été agressée par un sans-abri qui m’a presque tuée… mais je suis encore là », a-t-elle listé.

En effet, la comédienne avait contracté une grave allergie en 2014 qui s’était soldée par une hospitalisation. En outre, suite à son départ de NCIS en 2018, elle avait révélé avoir subi des agressions et des intimidations sur le tournage de la série.

Jennifer Lawrence n’arrive toujours pas à tolérer les opinions politiques de sa famille

Jennifer Lawrence est toujours incapable de faire avec les opinions politiques conservatrices de sa famille. Car si l’actrice est née dans le Kentucky, État largement acquis au camp républicain, elle a épousé des idées bien plus sociales dès l’adolescence. Alors la fracture avec les siens était inévitable quand Donald Trump a remporté la course à l’investiture suprême en 2016.

« J'ai travaillé si dur ces cinq dernières années pour pardonner à mon père et à ma famille et essayer de comprendre. Les informations qu'ils reçoivent sont différentes. Leur vie est différente. J'ai essayé de m'en remettre et je ne peux vraiment pas. Je ne peux pas », a déploré la star de Hunger Games lors d’un entretien accordé à Vogue, avant d’embrayer sur la sulfureuse question du droit à l’ avortement qui secoue l’Amérique depuis la révocation de l’arrêt Raw vs Wade par la Cour suprême en juin dernier.

« Je ne veux pas dénigrer ma famille, mais je sais que beaucoup de gens sont dans une situation similaire avec leurs proches. Mais comment pouvez-vous élever une fille dès sa naissance et croire qu'elle ne mérite pas l'égalité ? Comment ? », s’est emportée Jennifer Lawrence qui est devenue mère en février dernier.

Alors aujourd’hui, la communication reste plus que délicate entre elle et sa famille, et ce, d’autant plus lorsqu’elles ont trait à des questions politiques. « J'aborde le sujet dans le sens où je lance des SMS. Juste : Boum. Boum. Boum. Boum. Boum. Ils ne répondent pas », a-t-elle continué. « Et puis je me sens mal et j'envoie une photo du bébé. »

Lea Michele triomphe à Broadway dans la comédie musicale Funny Girl

Il y a quelques jours, Lea Michele a fait ses débuts à Broadway dans une nouvelle adaptation de Funny Girl, et le moins que l’on puisse dire est que cette première a été un triomphe. D’après Variety, la star de Glee n’avait même pas fait un pas sur la scène du August Wilson Theatre en tant que Fanny Brice que le public s’est dressé pour l’applaudir.

Une ferveur qui se vérifia également lors du final, l’actrice et chanteuse ayant reçu pas moins de six standing ovations. Une véritable consécration pour celle dont l’obsession pour cette pièce et ses airs mémorables remonte au temps où elle donnait de la voix en tant que Rachel Berry dans la célèbre série musicale qui l’a popularisée.

En effet, Lea Michele avait eu l’occasion d’interpréter la plupart des grands classiques de Funny Girl, dont Don’t Rain on My Parade et I’m the Greatest Star, au cours des six saisons de Glee.

Ce qui fait que ce rôle, incarné à l’origine par Barbra Streisand en 1968, lui était plus ou moins destiné. Enfin, lors de cette première étaient présentes de nombreuses personnalités, dont Jonathan Groff, Zachary Quinto, Drew Barrymore et Ryan Murphy, qui n’est autre que le créateur de Glee.