17 août 2020

#Metoo : Rose McGowan exige qu'Alexander Payne s'excuse de l'avoir harcelé

Après avoir dénoncé les abus sexuels du producteur Harvey Weinstein au mois d'octobre 2017, déclenchant au passage un immense scandale ainsi que le mouvement #Metoo, Rose McGowan s'en prend désormais au réalisateur Alexander Payne (The Descendants, Downsizing). L'ancienne tête d'affiche de la série culte Charmed accuse le cinéaste de l'avoir harcelée lorsqu'elle n'avait que 15 ans. "Tu m'as fait m'asseoir et m'a montré un film porno érotique que tu avais tourné pour Showtime sous pseudo" affirme cette dernière. "Je me souviens encore de ton appartement à Silverlake. Tu étais très bien membré. Après, tu m'as déposée au coin d'une rue. J'avais 15 ans" a-t-elle écrit sur Twitter.

"Je veux qu'il reconnaisse ce qu'il a fait et présente ses excuses. Je ne veux rien détruire" a ajouté Rose McGowan dans un second tweet accompagné d'une photo d'elle lorsqu'elle était âgée de 15 ans. Dans ses colonnes, le magazine américain Newsweek qualifie ce dont aurait été victime Rose McGowan comme étant de "l'inconduite sexuelle". Aux États-Unis, ce terme regroupe toutes les formes de comportements sexuels qui constituent un délit "moins grave" que le viol et l'agression sexuelle. De son côté, Alexander Payne n'a pas encore répondu aux accusations proférées par la comédienne. Contacté par Newsweek, le représentant du réalisateur n'a pas donné suite.

Pour rappel, Rose McGowan est aujourd'hui devenue une figure emblématique du mouvement #Metoo, qui dénonce les abus sexuels commis notamment par des célébrités. La comédienne s'est justement battue pour que Harvey Weinstein soit poursuivi en justice et jugé pour ses actes. Son combat contre le producteur hollywoodien a finalement porté ses fruits, puisque ce dernier a été reconnu coupable de viol et d'agression sexuelle au mois de mars 2020. Il a ainsi écopé d'une peine de 23 ans de prison, ce qui correspond presque à la peine maximale outre-atlantique.

Star Trek : comment le prequel sur Spock va revenir aux sources de la série originale

Voilà une annonce qui devrait intéresser les fans de Star Trek. Alors que trois séries sont actuellement en cours de diffusion (Discovery, Picard et Lower Decks, dessin animé encore inédit en France), le scénariste et responsable de la franchise Alex Kurtzman annonçait il y a quelques mois de cela qu’un nouveau spin-off intitulé Strange New Worlds (en référence au monologue du générique de la série originale) retracerait prochainement les aventures du jeune Spock à bord de l’U.S.S. Enterprise commandé par le capitaine Christopher Pike.

Bien plus qu’un simple prequel, Star Trek : Strange New Worlds sera également l’occasion de rendre hommage à la série des années 60, dont le format épisodique – c’est-à-dire une intrigue différente par épisode – sera repris (cela n’était pas le cas dans Picard et Discovery). Une révélation faite par Robert Kurtzman lors d’un entretien accordé à Deadline : "Nous allons faire des épisodes indépendants, cela sera un format feuilletonnant avec de l’émotion. Il y aura aussi des épisodes en deux parties, et un fil rouge narratif, mais le modèle que nous allons suivre sera de présenter chaque semaine un nouvel extraterrestre, une nouvelle planète et un défi à relever pour l’équipage de l’Enterprise."

Pour rappel le semi-vulcain et le prédécesseur du capitaine Kirk sont déjà apparus dans la seconde saison de Star Trek : Discovery sous les traits d’Ethan Peck et d’Anson Mount, mais également dans la série anthologique Star Trek : Short Treks dont chaque épisode s’attarde sur l’un des personnages de la licence ; intitulé Q&A, cet épisode - qui suit le tout premier jour de Spock à bord de l'Enterprise - tiendra par ailleurs lieu d’introduction à Strange New Worlds, comme l’a confié Kurtzman à nos confrères américains de Deadline lors de ce même entretien.

Officiellement commandée au printemps dernier, la série Star Trek : Strange New Worlds n’est pas encore entrée en tournage et ne dispose par conséquent d’aucune date de diffusion.

Amanda Lear : ce lourd soupçon à propos de son voisinage

Amanda Lear a trouvé son havre de paix. Depuis plusieurs années, la chanteuse vit dans une demeure au coeur du parc régional des Alpilles, près de Saint-Rémy-de-Provence. Une grande demeure qu'elle affectionne particulièrement, elle qui a failli être la propriétaire de La Madrague de Brigitte Bardot à Saint-Tropez. Une "vieille baraque qui coûte cher" selon elle, mais dont elle peine à se débarrasser même si ses amis "disent que c'est trop grand", comme le confie dans les colonnes du Parisien, en kiosque lundi 17 août.

Un petit paradis sur terre pour celle qui a été la muse de Salvador Dali, qui a toutefois connu quelques tracas, notamment avec son voisinage. En effet, comme elle le révèle dans les colonnes du quotidien, Amanda Lear a eu jusqu'à treize chats chez elle, dont la plupart ont mystérieusement disparu. Ce qui la laisse soupçonner que ceux-ci ont été victimes d'un "empoisonnement de voisinage". Aujourd'hui, quelques uns sont toujours là, et lui font office de compagnons. "Mes chats me font rire", confie-t-elle, ajoutant qu'elle ne quitterait désormais sa maison pour rien au monde, elle qui souhaite se faire incinérer, avec l'idée que ses cendres y reposent. "On les mettra avec celles de la chèvre et de mes trois labradors au fond du jardin", tranche-t-elle.

Confinée dans sa demeure, Amanda Lear vit à Saint-Rémy-de-Provence une vie bien loin du show-business et des tapis rouges. Et si elle joue de son image publique, c'est uniquement pour les autres. "Les gens ne me connaissent pas. Ils m'imaginent toujours sur des red carpet. J'ai une image publique, alors de je donne ce qu'ils demandent, je mets mes paillettes, montre mes guiboles", liste ainsi la chanteuse, avant de trancher : "C'est mon fond de commerce". Toutefois, ce n'est l'image d'elle qu'elle préfère. "Je préfère de beaucoup la Amanda Lear qui est ici, tranquille, qui fait sa cuisine, qui met de l'ail partout, qui peint", précise-t-elle.

48 heures sur 6ter : pourquoi ce buddy movie culte a-t-il failli échapper à Eddie Murphy ?

Sorti en 1983, 48 heures est un polar urbain fondé sur un tandem flic-voyou. Suite au meurtre de deux de ses collègues par des gangsters, un policier en colère (Nick Nolte) cherche à les venger. Pour ce, il fait appel à l'un de leurs anciens complices, un détenu nommé Reggie Hammond (Eddie Murphy).

Le producteur Lawrence Gordon, fidèle collaborateur du réalisateur Walter Hill, commence à développer le film pour le compte de Columbia Pictures au début des années 1970. L'idée lui vient d'une histoire vraie : des policiers sollicitant les conseils d'un prisonnier pour sauver la fille d'un gouverneur prise en otage.

Pendant des années, le scénario subit de nombreuses réécritures par Roger Spottiswoode et Walter Hill. Plusieurs grands noms sont pressentis pour jouer les deux personnages du long métrage (à l'origine conçu comme un polar très "seventies" et non un buddy movie), comme Burt Reynolds et Richard Pryor.

Sylvester Stallone (dans une version antérieure à celle de Hill), Mickey Rourke, Kris Kristofferson, Jeff Bridges et Clint Eastwood sont eux aussi un temps rattachés au projet.

Finalement, Lawrence Gordon s'associe avec le célèbre studio Paramount, alors dirigé par Don Simpson, qui veut attribuer les rôles à Nick Nolte et Gregory Hines. Mais ce dernier refuse pour se consacrer à Cotton Club. Sollicités dans la foulée, Howard E. Rollins Jr. et Denzel Washington déclinent également.

La petite amie de Walter Hill, travaillant comme agent, propose alors Eddie Murphy pour incarner Reggie Hammond. A ce moment, l'acteur est un comique connu grâce à l'émission Saturday Night Live mais n'a jamais joué dans un film. Don Simpson, convaincu de son potentiel, fait en sorte qu'il soit engagé.

Lorsque le producteur se fait licencier de Paramount pour consommation de drogue, en 1982, Jeffrey Katzenberg prend sa place. Peu convaincu par le choix Eddie Murphy, il cherche à se débarrasser de lui au bout de trois semaines de tournage ! Joel Silver, travaillant avec Lawrence Gordon, se rappelle :

"Je lui ai dit : 'Tes vraiment un putain de con'. On s'est bagarrés là-dessus. Quand on a fini le film, ils le détestaient tous tellement qu'ils ont distribué dans toutes leurs salles Airplane 2 à la place. C'était la première apparition dans un premier rôle de la plus grande star des années 1980. Et ils avaient voulu le virer."

Si 48 heures marque les premiers pas de celui qui s'apprête à devenir une star via Le Flic de Beverly Hills, le film constitue aussi les débuts du buddy movie. Fondé sur un duo de personnages bien différents amenés à faire équipe, le genre connaît son apogée dans les années 1980, avec des titres comme L'Arme fatale.

A sa sortie, 48 heures est un gros carton au box-office, avec pas loin de 76 millions de dollars de recettes mondiales pour un budget de 12 millions. Une réussite qui rend Eddie Murphy bancable et qui donne lieu, huit ans plus tard, à une suite, 48 heures de plus, qui s'avère encore plus lucrative.

Source : "Box-office, la biographie du producteur le plus déjanté d'Hollywood" de Charles Fleming, Sonatine Éditions.

Kylie Jenner partage une rare photo sans maquillage

Elle ne se dévoile que très rarement, mais lorsqu'il s'agit de faire la promotion de sa marque de cosmétiques, Kylie Jenner sait faire le buzz. La jeune femme de 23 ans s'est affichée au naturel sur son compte Instagram, lundi 17 août. Une image rare, pour celle qui ne manque pas une occasion de sortir son plus beau maquillage ! Kylie Jenner a tourné une vidéo d'elle en peignoir bleu marine, les cheveux lâchés et légèrement ébouriffés, souriant en direction de l'objectif. "Avant...", écrit-elle, mettant l'eau à la bouche des internautes.

Quelques secondes plus tard, Kylie Jenner apparaissait maquillée, toute pimpée, les contours soulignés par le maquillage. Le teint hâlé, les lèvres pulpeuses, les yeux pétillants... de quoi donner envie aux internautes de renflouer leur gamme de make-up !

Kylie Jenner est de retour en Californie, après avoir célébré son anniversaire dans les Îles Turks et Caïques, au coeur de l'océan Atlantique. Un séjour paradisiaque, où elle a affiché son corps de rêve, posant en bikini rose fluo et mini-robe au décolleté XXL.

La star était bien accompagnée pour cette petite escapade : ses soeurs Kendall et Khloé ont pris part aux célébrations, tout comme sa meilleure amie Stassie Baby. Sans oublier sa petite Stormi, fruit de son amour pour le rappeur Travis Scott, avec qui elle a partagé de tendres moments sur la plage.

Sia : son regret après avoir annoncé être devenue grand-mère pour la première fois

Sia regrette d'avoir parlé un peu trop vite. En juin dernier, la chanteuse australienne avait révélé avec beaucoup d'enthousiasme être devenue grand-mère à l'âge de 44 ans, tandis que l'un de ses deux fils adoptifs est devenu papa pour la première fois de "deux bébés". Ravie d'être une "putain de grand-mère", l'interprète de Chandelier regrette aujourd'hui d'avoir révélé cette information très personnelle à propos de sa famille. "Bien que je n'ai pas eu d'ennuis après avoir parlé à propos des enfants de mon fils, je faisais pipi quand j'ai réalisé que ce n'était à moi de partager cette nouvelle avec le monde", a-t-elle ainsi confié au Kyle et à Jackie O Show.

Mais visiblement emportée par la joie et l'émotion, Sia n'avait pas pu tenir sa langue dans le podcast de Zane Lowe sur Apple Music, où elle avait également révélé que son surnom était désormais "Nana" pour ses petits-enfants, même si elle aurait préféré se faire appeler "lovely" (charmante, ndlr), comme son amie Kris Jenner. Très soucieuse de préserver sa famille de la médiatisation, elle n'a pas manqué d'ajouter que son regret était d'autant plus grand, puisqu'elle considère que son "travail est de protéger ses enfants et de ne pas parler de ce qui se passe dans leur vie", relaye le Daily Mail.

Une erreur que Sia a mis peu de temps à réaliser, comme elle l'a ajouté au micro du Kyle et à Jackie O Show. "J'ai immédiatement réalisé que je ne pouvais pas parler de la vie privée de mes enfants. J'apprends juste à être mère", a-t-elle ainsi conclu. Et pour cause, cela ne fait que depuis un an que la chanteuse est maman. En effet, il y a un an, elle a adopté deux garçons noirs, alors qu'ils étaient âgés de 18 ans. "Ils ont tous les deux 19 ans maintenant", avait-elle ainsi précisé, expliquant notamment avoir fait le choix d'adopter deux grands enfants car à leur âge il était difficile de les placer en famille d'accueil, et qu'ils étaient voués ainsi à vivre sans repères, la majorité étant fixée à 21 ans aux Etats-Unis, où elle vit. "Je les aime", avait-elle assuré, très fière d'eux.

Victoria Beckham a engagé la petite amie de son fils Romeo pour présenter sa collection

Chez les Beckham, le business est une affaire de famille. La preuve, lorsque Victoria Beckham choisit un modèle pour porter les pièces de sa maison de couture, elle choisit... la petite amie de son fils Romeo ! En effet, la jeune Mia Regan a publié sur son compte Instagram une photo d'elle dans un ensemble blazer et pantalon gris rayé ouvert sur un soutien-gorge noir, assortis à une paire de baskets. "Le combo estival du costume Victoria Beckham", a-t-elle écrit dimanche 16 août. Une ambassadrice qui va assurément faire jaser... mais qui semble plaire à belle-maman, pour le plus grand bonheur du fiston !

Qui est Mia Regan ? 1m75, yeux bleus, longs cheveux blonds, sourcils épais, détaille sa page disponible sur le site de l'agence Storm. Son compte Instagram, teinté d'une bonne dose d'humour et de photos de ses escapades amicales, est suivi par près de 193 000 internautes, amplement boosté par la notoriété de Romeo Beckham et leur relation révélée au grand jour.

Début septembre, Mia Regan célébrait l'anniversaire de Roméo Beckham en publiant une photo de son petit ami sur sa story Instagram ainsi qu'un portrait du jeune homme de 17 ans, souriant face à l'objectif. "Joyeux anniversaire avec un sourire Romo", écrivait-elle tendrement. Ce dernier commente parfois les photos de sa belle d'un cœur noir, démonstration d'affection. L'amour au grand jour !

Mulan sur Disney+ : découvrez la chanson du film signée Christina Aguilera

À seulement dix-sept ans, Christina Aguilera enregistrait, en 1998, Reflection, la chanson thème du film d'animation Mulan. Vingt-deux ans plus tard, la chanteuse retrouve les studios Disney pour promouvoir, cette fois, l'adaptation en prises de vues réelles avec un titre inédit. Intitulé Loyal Brave True, le morceau est une balade au souffle épique, comme la firme en a le secret, porté par la voix puissante de l'artiste américaine. La musique s'accompagne d'un clip vidéo, signé Niki Caro, la réalisatrice du film, dans lequel on suit l'entraînement de la guerrière en ombres chinoises.

Après avoir été repoussé de nombreuses fois suite à la pandémie du Covid-19, le blockbuster a récemment faire la Une des médias lorsque les studios ont annoncé sa sortie sur la plateforme Disney+. Disponible dès le 4 septembre aux États-Unis au prix de 29,99 dollars, le film fait l'impasse sur les salles de cinéma au grand dam des exploitants.

En France, même son de cloche. Mulan de Niki Caro devrait également sortir sur la plateforme de streaming, mais aucune date de lancement et aucun prix n'ont été, pour le moment, annoncé. Doté d'un budget de plus de 200 millions de dollars, le film bénéficiera bien d'une sortie en salle sur le territoire chinois.

Mad Max Fury Road : George Miller imagine l'avenir de Furiosa après le film

A l'occasion de la nouvelle édition (virtuelle) du Comic-Con de New York cet été, George Miller participait à une conférence organisée en l'honneur de la date-anniversaire de la sortie de Mad Max : Fury Road en 2015. Au cours d'un entretien de près d'une heure sur la complexité de l'élaboration du film, il a répondu à une question posée par l'animateur sur ce qui, selon lui, arrivait au personnage de Furiosa (Charlize Theron) après la fin du film, où celle-ci parvient à triompher du tyrannique Immortan Joe.

"Pour moi, il y a deux manières dont les choses peuvent évoluer. L'une est utopique, ce qui n'est pas très intéressant à raconter, en vrai. J'ai en quelque sorte imaginé que la première chose qu'elle ferait conformément à cela serait de monter et de relâcher l'eau pour le peuple... Une sorte de Nouvelle Donne politique."

Citant ensuite le célèbre historien Joseph Campbell, le réalisateur australien a expliqué que l'Histoire nous montrait que la destitution d'un dictateur conduisait souvent à l'ascension d'un autre tyran à sa suite. "Campbell dit que d'ordinaire, les héros d'aujourd'hui deviennent les tyrans de demain. Le héros est l'agent du changement. Il abandonne son intérêt personnel pour le bien commun. Mais ce que dit [Campbell] en somme, c'est que le héros aime trop ce qu'il a bâti ou sauvé, et va se cramponner à ça. Il devient l'orthodoxie. Il développe le dogme, et doit ensuite le protéger. Ce qui tend à être le rythme de ces choses."

Cette deuxième option paraît cependant moins envisageable aux yeux de Miller, pensant que Furiosa serait capable d'éviter de devenir aussi mauvaise qu'Immortan Joe. "Elle est trop intelligente pour tomber dans ce piège", conclut-il. "Je pense qu'il a traversé le même processus. [Immortan Joe] était probablement un personnage héroïque à son époque."

Un prequel centré sur la jeunesse de Furiosa étant en préparation pour pérenniser la franchise, les chances de voir ces pistes d'évolution transposées à l'écran restent hélas minces...

ADN, Wakanim, Crunchyroll : les animés du 17 au 24 août

Naruto (ADN, Netflix, MyTF1)

Véritable phénomène depuis le début des années 2000, Naruto est un animé culte qu'il faut absolument avoir vu ! Ne vous laissez pas intimider par les 220 épisodes et lancez-vous, vous allez vite devenir accros ! L’histoire commence dans le village caché de Konoha, où vit Naruto, le pire garnement de l’académie des ninjas. Le passe-temps favori de celui qui rêve de devenir le nouvel Hokage est de faire les quatre cents coups. Mais pour devenir un vrai ninja, la route est longue et parsemée d’embûches. Cet animé bourré d'action et non dénué d'un humour ravageur n'a pas volé son immense succès et reste un incontournable ! Si vous décidez de commencer la série, n'hésitez pas à passer les épisodes filler, vous arriverez plus vite au bout. Vous pourrez ainsi passer à la suite, Naruto Shippuden et ses 500 épisodes ! Pas d'excuses pour repousser le visionnage de la série, elle est dispo sur ADN, Netflix et gratuitement sur MyTF1 !

Your Lie In Apeil (Wakanim, Netflix)

Your Lie In April raconte l'histoire d'Arima Kosei, un véritable prodige du piano. Enfant, il dominait tous ses rivaux en compétition et s'était déjà fait un nom dans le domaine musical. Mais, après la mort de sa mère, il sombre dans une forte dépression qui l'amène à être dégoûté de son propre instrument. Deux ans après le drame, continuant de considérer sa vie comme insipide, Arima se contente de vivre sa vie sans réel but… jusqu'à ce qu'il rencontre Miyazono Kaori, une jeune violoniste extravertie qui, elle aussi, semble exceller dans son art… Préparez-vous à toutes sortes d'émotions différentes avec cet animé extrêmement touchant. Le quatuor de personnages principaux est attachant et très bien écrit, notamment l'imprévisible Kaori. Une petite pépite que seule l'animation japonaise est capable de nous gratifier.

Bungo Stray Dogs (Crunchyroll)

Atsushi Nakajima, orphelin vagabond, voit sa vie bouleversée le jour où il sauve un homme d'une tentative de suicide. Ce dernier, membre d'une Agence de Détectives aux pouvoirs fantastiques, lui propose alors de rejoindre leurs rangs. Tel est le scénario mystérieux de Bungo Stray Dogs, proposé par le mangaka Asagiri Kafuka et adapté en série depuis 2016 par les studios Bones, dont la qualité d'animation n'est plus à prouver (Fullmetal Alchemist : Brotherhood, My Hero Academia…) Cet anime qui mêle à la fois enquêtes et surnaturel se distingue tout particulièrement par sa palette de personnages hauts en couleurs et l'origine de leur création. En effet, chacun s'inspire d'un auteur de la littérature japonaise, dont il porte le nom. De quoi s'instruire et se divertir en même temps, puisque la série de 3 saisons ne manque pas d'humour, ni d’intrigues toujours plus étonnantes. Ajoutez à cela son rythme haletant et sa dimension psychologique bien travaillée, et c'est l'oeuvre parfaite pour se lancer dans le genre seinen.

Uzaki-Chan Wants To Hang Out ! (Wakanim)

Classée dans le top 20 des mangas du web par le Da Vinci Magazine en 2018, l’adaptation d’Uzaki-chan Wants to Hang Out était très attendue par ses lecteurs. Cette comédie romantique nous entraîne dans le quotidien de Sakurai Shinichi, un étudiant calme et introverti qui n’attend qu’une chose de sa troisième année universitaire : paix et tranquillité. Mais c’est sans compter sur l’omniprésence de la jeune Uzaki Hana, véritable boule d’énergie arrogante et taquine qui se met en tête de devenir son amie. Un scénario classique pour le genre mais qui se distingue par sa construction : les épisodes, divisés en petites histoires légères et comiques sans réel fil conducteur (à l'image de Kaguya-sama : Love is War), ne manqueront pas de vous décrocher plusieurs fous rires. Et que vous soyez réservés comme Sakurai ou plutôt excentriques comme Uzaki, vous prendrez plaisir à voir ces personnages aux antipodes l'un de l'autre se chamailler. Le début de la saison 1 est déjà disponible sur Wakanim, qui poursuit la diffusion de l’anime à raison d’un épisode par semaine.

Miss Kobayashi's Dragon Maid (Crunchyroll)

La jeune Kobayashi mène une vie monotone qu’elle partage entre l’entreprise dans laquelle elle travaille et son petit appartement. Néanmoins, tout change lorsqu'elle sauve Thor, une dragonne capable de se transformer en humaine. Afin de s’acquitter de sa dette, cette dernière propose de se mettre au service de sa bienfaitrice. Miss Kobayashi's Dragon Maid nous propose ici un pitch de comédie fantastique sans prétention et directement adapté du manga éponyme. Un univers absurde merveilleusement animé par les studios Kyoto Animation (Violet Evergarden, Free!) et qui fait office de bouffée d’air frais dans la sphère mangas. Son humour, ses bons sentiments et sa douceur attendrissent et détendent, quand sa trame de fond, plus sérieuse, permet une lecture allégorique de l'oeuvre sur la discrimination. Un mélange efficace qui a su toucher le public puisque, trois ans après sa diffusion, une seconde saison vient d’être annoncée pour 2021. C’est donc le bon moment pour se (re)plonger dans cette série atypique !