La succession d'Angélique Argani-Filopon se prépare déjà ! Voilà en effet quelques semaines que les élections régionales pour le concours Miss France ont démarré. L’occasion de célébrer la beauté, la diversité et l’élégance des jeunes femmes de chaque territoire.
Cette année encore, les défilés, les discours et les moments d’émotion se succèdent. Et dans le nord-est, c’est Julie Decroix, une jeune étudiante en psychologie de 20 ans, qui a décroché l’écharpe tant convoitée de Miss Alsace 2025.
Mais derrière les strass, les applaudissements et les sourires sur scène, une réalité beaucoup plus sombre s’est imposée à elle dès les heures qui ont suivi son sacre : une vague de cyberharcèlement raciste, violente, injuste et profondément choquante.
Julie Decroix n’est pas qu’un joli visage. Lors de l’élection, la jeune femme a séduit le jury grâce à sa prestance, sa bienveillance, mais surtout son discours engagé sur la santé mentale, un sujet qui lui tient à cœur dans le cadre de ses études.
Élégante et solaire, elle a prouvé qu’une reine de beauté peut aussi être une femme cultivée, consciente et ancrée dans les réalités de sa génération.
Sa victoire a été chaleureusement applaudie dans la salle. Et pourtant, très vite, sur les réseaux sociaux, des commentaires d’une rare violence ont émergé, ciblant la jeune femme non pas pour son discours ou sa prestation… mais pour son apparence et ses origines supposées.
Si l'an dernier, Sabah Aïb, Miss Nord-pas-de-Calais 2024 avait été victime d'attaques racistes au sujet de ses origines, c'est cette année au tour de Julie Decroix, Miss Alsace 2025 de subir le même triste sort.
“Cette jeune femme ridicule, ce n’est pas ça l’Alsace”, “On dirait Miss Jamaïque, Tahiti ou Hawaï, certainement pas Miss Alsace”, ou encore “Elle parle notre dialecte alsacien ?” : les messages haineux se sont multipliés, révélant une part hideuse du web, où l’anonymat libère des propos nauséabonds et profondément discriminatoires.
Ces attaques visent à remettre en cause la légitimité même de Julie à représenter l’Alsace, sous prétexte que sa couleur de peau ou ses traits ne correspondraient pas à une image réductrice et archaïque de la région.

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