L'actrice franco-argentine a explosé avec son rôle dans The Artist, aux côtés de Jean Dujardin. En 2012, pour ce film, elle reçoit le César de la meilleure actrice et concourt à l'Oscar de la meilleure actrice dans un second rôle.
C'est le réalisateur français Michel Hazanavicius, son compagnon depuis le milieu des années 2000, qui a réalisé le film. Ensemble, le couple a deux enfants, nés en 2008 et 2011.
Victime d'un succès international, Bérénice Bejo s'est confiée au Journal du Dimanche sur la suite. "Je ne pourrais pas me voir sur des panneaux publicitaires. J'ai du mal avec la perte de l'anonymat. J'ai très mal vécu, à la sortie de The Artist, l'explosion de notoriété." explique-t-elle. Les raisons ? Elle avait un peu perdu de sa gentillesse.
"Je n'étais pas toujours aimable avec les gens...Je le regrette, maintenant. Je comprends l'effort que font les gens et je les accueille bien." explique-t-elle avant de confier si ses enfants veulent suivre la voie de la famille au cinéma. "Non, pas mon fils. Mais ma fille de 13 ans, elle, veut écrire, réaliser, jouer, tout faire. Elle veut être Charlie Chaplin. Elle aime venir au théâtre, rester en coulisse. Je sens que c'est quelque chose de ludique pour elle. J'ai voulu faire ce métier pour ça !"
Très discrète. Bérénice Bejo, apparue récemment dans le film Sous la Seine sur Netflix, a refusé de collaborer avec une grande marque. "Quand j'ai fait The Artist, on m'a effectivement proposé d'appartenir à une grande marque. Oui, je sais, le mot est fort, mais c'est le premier qui me vient ! Je venais de tourner dans un film hyper original, muet, en noir et blanc. Pourquoi serais-je allée me mettre là-dedans ?" questionne la comédienne de 48 ans.
Et cette discrétion ne joue pas en sa faveur sur tous les plans : "Je suis passée à côté de beaucoup d'argent sans doute, et c'est aussi la raison pour laquelle on ne me met pas en couverture de magazine. Parce que je n'ai pas une marque derrière moi. J'ai mis longtemps à comprendre." affirme-t-elle. "De plus, je n'ai pas de comptes sur les réseaux sociaux. Il y a parfois des marques qui veulent m'habiller et ne le font pas, car je ne pourrais pas reposter ou quoi que ce soit. Mais je me débrouille quand même, avec des créateurs que j'adore. Mes crédits, je les paie avec le boulot, comme pour notre maison à la campagne."
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