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16 avril 2025

Chevalier : Bérénice Bejo se souvient de son petit rôle dans ce film

En novembre 2001, le cinéaste Brian Helgeland (qui avait réalisé Payback quelques années auparavant) sortait Chevalier.

Dans ce long métrage médiéval et épique principalement situé dans la France du XIVème siècle, Heath Ledger incarnait un jeune écuyer particulièrement doué pour les combats de joute, qui décidait de prendre la place de son défunt maître et de concourir dans les tournois du royaume en tant que chevalier.

Doté d'un vrai souffle épique et très plaisant à redécouvrir, Chevalier constitue également le premier tournage à l'international d'une célèbre comédienne française : Bérénice Béjo.

Ainsi qu'elle l'a récemment raconté dans l'émission Beau Geste sur France 2, l'actrice était encore au tout début de sa carrière à ce moment-là :

"J'avais 23 ans. C'était [l]es débuts [de Heath Ledger] aux Etats-Unis. Il se trouve que j'avais une histoire d'amour avec son meilleur ami, et donc on vivait tous les trois dans la maison de Heath Ledger. Oui, c'est un peu absurde ! Et j'avais fait le casting de Brian Helgeland juste après Meilleur Espoir Féminin."

Ayant initialement postulé pour incarner le premier rôle féminin, Bérénice Béjo a finalement hérité d'un personnage plus secondaire :

"Je devais avoir le rôle de la princesse, le rôle principal. Et puis il y avait trop d'étrangers dans le film : Anglais, Australiens... Et ils voulaient une Américaine. Et donc c'est Shannyn Sossamon qui a eu ce rôle. Mais Brian m'a appelée, il m'a dit : 'J'aimerais bien, quand même, que tu sois dans le film.' Et donc je suis derrière les poteaux ou derrière les gens. Et tout à coup, on voit une jeune Bérénice Béjo qui joue."

04 novembre 2024

Ce regret intime de Bérénice Bejo après The Artist

L'actrice franco-argentine a explosé avec son rôle dans The Artist, aux côtés de Jean Dujardin. En 2012, pour ce film, elle reçoit le César de la meilleure actrice et concourt à l'Oscar de la meilleure actrice dans un second rôle.

C'est le réalisateur français Michel Hazanavicius, son compagnon depuis le milieu des années 2000, qui a réalisé le film. Ensemble, le couple a deux enfants, nés en 2008 et 2011.

Victime d'un succès international, Bérénice Bejo s'est confiée au Journal du Dimanche sur la suite. "Je ne pourrais pas me voir sur des panneaux publicitaires. J'ai du mal avec la perte de l'anonymat. J'ai très mal vécu, à la sortie de The Artist, l'explosion de notoriété." explique-t-elle. Les raisons ? Elle avait un peu perdu de sa gentillesse.

"Je n'étais pas toujours aimable avec les gens...Je le regrette, maintenant. Je comprends l'effort que font les gens et je les accueille bien." explique-t-elle avant de confier si ses enfants veulent suivre la voie de la famille au cinéma. "Non, pas mon fils. Mais ma fille de 13 ans, elle, veut écrire, réaliser, jouer, tout faire. Elle veut être Charlie Chaplin. Elle aime venir au théâtre, rester en coulisse. Je sens que c'est quelque chose de ludique pour elle. J'ai voulu faire ce métier pour ça !"

Très discrète. Bérénice Bejo, apparue récemment dans le film Sous la Seine sur Netflix, a refusé de collaborer avec une grande marque. "Quand j'ai fait The Artist, on m'a effectivement proposé d'appartenir à une grande marque. Oui, je sais, le mot est fort, mais c'est le premier qui me vient ! Je venais de tourner dans un film hyper original, muet, en noir et blanc. Pourquoi serais-je allée me mettre là-dedans ?" questionne la comédienne de 48 ans.

Et cette discrétion ne joue pas en sa faveur sur tous les plans : "Je suis passée à côté de beaucoup d'argent sans doute, et c'est aussi la raison pour laquelle on ne me met pas en couverture de magazine. Parce que je n'ai pas une marque derrière moi. J'ai mis longtemps à comprendre." affirme-t-elle. "De plus, je n'ai pas de comptes sur les réseaux sociaux. Il y a parfois des marques qui veulent m'habiller et ne le font pas, car je ne pourrais pas reposter ou quoi que ce soit. Mais je me débrouille quand même, avec des créateurs que j'adore. Mes crédits, je les paie avec le boulot, comme pour notre maison à la campagne."