Le combat a été long pour Lorie, mais il n’a pas été vain. Le 11 septembre 2020, après plusieurs déceptions, la chanteuse avait annoncé avec une joie immense avoir accueilli son premier enfant, une petite fille prénommée Nina. "Je n’avais rien dévoilé jusqu’à présent aussi par superstition. Pendant la grossesse je redoutais que quelque chose de néfaste ne se produise, pas très rationnel j’en conviens...", avait expliqué l’interprète de Ta meilleure amie, dans un long message posté sur ses réseaux sociaux.
Il faut dire qu’à 38 ans, l’ex-compagne de Billy Crawford commençait peu à peu à perdre espoir de pouvoir un jour donner la vie. Sans compter que, comme 10% des femmes dans le monde - dont l’actrice Laetitia Milot -, elle est atteinte d’une maladie qui altère la fertilité : l’endométriose. Une pathologie sur laquelle l’ancienne actrice de la série Demain nous appartient vient de s’épancher dans les colonnes du dernier numéro de Gala.
Lorie a beau avoir enfin donné la vie, le rêve de sa vie, l’endométriose n’est pas derrière elle pour autant. Au contraire, les douleurs se sont intensifiées après l’accouchement. “Il n'y a plus de douleurs parce qu'il n'y a plus de règles. Mais après la naissance de Nina, ça se répercutait dans mes jambes, dans le dos. J'étais si fatiguée que je tombais dans les pommes. J'avais comme une boule de pétanque dans le ventre..." a expliqué celle qui a fini à la quatrième place de Danse avec les stars en 2012.
La chanteuse souffrait tellement, qu'elle n'a pas trouvé d'autre solution que de subir une hystérectomie. D'abord réticente, elle a été convaincue par sa psychologue : "Elle m'a dit qu'on sacralisait trop cet organe qui ne sert qu'à une chose : avoir des enfants. Et de toute façon, je n'avais pas le choix, j'avais trop mal", explique Lorie, qui conclut : "Depuis l'ablation, je revis". De quoi convaincre celles qui douteraient encore de sauter le pas pour leur bien-être.
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