22 février 2025

The Monkey : à cause de Disney, ce détail a été modifié dans le film

Dans The Monkey d'Osgood Perkins, le monstre est un jouet. Un simple singe équipé d'un tambour. À chaque percussion, une mort étrange - et très sanglante - survient de nulle part. Le film d'horreur est l'adaptation d'une courte histoire écrite par Stephen King et publiée en 1985.

Néanmoins, la version cinéma modifie un détail important du texte original. Dans le récit du maître de la littérature horrifique, le singe est un Jolly Chimp, nom attribué à ces singes musicaux qui tiennent des cymbales. Une question s'impose : pourquoi les cymbales ont donc été remplacées par le tambour dans The Monkey ? Le grand fautif n'est autre que le studio Disney.

Le Jolly Chimp est l'un des antagonistes du troisième volet de Toy Story, personnage très certainement inspiré par la même nouvelle de Stephen King - mais ça, rien le prouve. Dans l'une des séquences, le jouet s'attaque même à la tête de Woody en la frappant avec ses cymbales.

Depuis Toy Story 3, Disney détient les droits du Musical Jolly Chimp. Il est donc impossible pour tout autre film d'utiliser l'image du singe à cymbales et ce, même si la nouvelle de Stephen King a été écrite trente ans avant la sortie du film d'animation. Aucune information disponible ne permet de savoir quand les droits de ce jouet seront de nouveaux disponibles.

Le changement opéré dans le film d'Osgood Perkins ne change évidemment rien à l'intrigue. L'équipe a même trouvé un moyen de le rendre encore plus divertissant : avant chaque percussion, le singe lève ses baguettes et les fait tourner comme une rockstar pour mieux annoncer la sentence qui va s'abattre sur ses pauvres victimes.

Rocky III : Sylvester Stallone est allé très loin pour ce film

Le métier d’acteur a toujours été un métier qui exige une concentration et un dévouement intenses, et certains comédiens n’hésitent pas à aller loin pour incarner leur rôle à la perfection. Ce fut le cas de Sylvester Stallone dans le troisième volet de la saga Rocky.

En 2017, l’acteur légendaire s’est en effet rendu sur Instagram pour partager un petit flashback, révélant des faits surprenants sur les coulisses du tournage de Rocky III en 1982, dans lequel il a dû suivre un “régime riche en protéines” pour obtenir le physique adéquat pour le rôle, un régime qu’il admet avoir été “très dangereux à suivre”.

L’acteur a posté une photo de lui en train de faire le poirier dans un coin du ring entre deux prises, afin de pouvoir faire remonter le sang à sa tête et continuer à tourner les scènes de combat intenses du film – en particulier ses combats avec le redoutable et “super fort” Clubber Lang, incarné par Mr. T.

“Pendant cette période, je ne mangeais que de très petites portions de biscuits à l’avoine faits avec du riz complet et jusqu’à 25 tasses de café par jour avec du miel et quelques boules de thon”, a-t-il admis.

Un mode de vie profondément déconseillé et dangereux, même pour le tournage d’un film. Comme l’a souligné Stallone, “j’avais peut-être l’air plutôt bien de l’extérieur, mais à l’intérieur, c’était très dangereux. Mais je voulais que le film parle de changement. De la façon dont les gens doivent s’adapter à différents défis, car s’ils ne le font pas, ils seront conquis.”

En juin 2023, il est revenu sur le sujet dans une interview accordée au Wall Street Journal, ajoutant qu’il allait jusqu’à prendre 10 tasses de café rien qu’au petit déjeuner, le tout parce qu’il voulait maintenir sa graisse corporelle en-dessous des 2,8 %.

Accompagné de sessions intensives d’exercice physique, ce régime n’a pas été sans conséquence sur sa mémoire notamment : “J’en oubliais mon numéro de téléphone”, a-t-il révélé. “Je mangeais uniquement du thon. Ma mémoire était bousillée, elle avait complètement disparu. J’avais toutes sortes d’effets secondaires physiques débilitants. Mais c’était pour la bonne cause.”

Le troisième volet de la franchise n’est bien évidemment pas le seul opus dans lequel Stallone a repoussé ses limites. Dans le long métrage suivant, Rocky IV, il a dû être hospitalisé huit jours en soins intensifs avant de pouvoir remonter sur le ring, après avoir été mis K.O. par une droite de Dolph Lundgren !

Rocky III, réalisé par Sylvester Stallone en personne, a été largement applaudi par les critiques à l’époque, mais il a surtout fait un carton au box-office, surpassant les recettes de son prédécesseur.

Tombstone : le rôle discret de Robert Mitchum

Tombstone a été un énorme succès qui a marqué un retour majeur du genre western dans les années 90, une décennie qui a donné naissance à de nombreux autres films du genre qui allaient s’établir comme des classiques de tous les temps. Mais tandis que des longs métrages plus sombres comme Impitoyable et Légendes d’automne avaient un sens du réalisme brut, Tombstone était une histoire d’aventure plus divertissante qui célébrait “l’âge d’or d’Hollywood”. Et il est impossible de discuter du succès du film de 1993 de George Pan Cosmatos sans mentionner son casting réunissant certaines des stars les plus importantes de leur génération. Et parmi eux, il ne faut pas oublier Robert Mitchum qui a joué le rôle crucial du narrateur, après qu’un accident l’ait empêché d’apparaître réellement dans le film.

Comme le rappelle Collider, Mitchum a prêté sa voix à la narration d’ouverture du film qui expliquait le contexte, à quoi ressemblait l’Amérique après la guerre civile, et comment Doc Holliday (Val Kilmer) et Wyatt Earp (Kurt Russell) avaient servi d’exemples très différents de ce à quoi un “homme de justice” devrait ressembler. À l’origine, Mitchum devait jouer le rôle du vieil homme Clanton, un hors-la-loi notoire dont la famille a participé à de nombreux braquages ​​dans le Far West. Mais l’acteur s’est blessé après être tombé de cheval en début du tournage et a été retiré de l’intrigue. Cependant, le film met en scène ses fils, Ike (Stephen Lang) et Billy Clanton (Thomas Haden Church), qui rejoignent l’alliance des cow-boys dirigée par Curly Bill (Powers Boothe).

L’utilisation d’une voix off était un retour intentionnel à l’ère classique des westerns, dont beaucoup ont commencé comme des aventures en série. Les premiers films du genre avaient tendance à utiliser la voix off comme moyen d’exposer l’intrigue au public, une tactique qui s’est finalement transformée en un choix stylistique qui a contribué à souligner le fait que les histoires de cow-boys et du Far West étaient autrefois transmises sous forme de traditions orales. Ainsi, le choix de cette voix off classique a servi à rappeler les grandes œuvres qui avaient inspiré Tombstone, un aspect qui a permis au film de se distinguer des autres westerns populaires de l’époque. Ainsi, alors que des succès comme Danse avec les loups ou encore Dead Man ont adopté une approche plus révisionniste, Tombstone était finalement une célébration nostalgique du genre, rendant hommage à l’histoire du cinéma western.

Tombstone est essentiellement une lettre d’amour au genre en question, puisque presque tous les acteurs du film y sont directement liés en raison de leur travail passé. S’il était nécessaire d’impliquer des étoiles montantes comme Kurt Russell et Val Kilmer afin d’attirer un public plus jeune, le film a également offert des rôles importants à des acteurs de westerns établis comme Charlton Heston, Buck Taylor et Harry Carey Jr..

Et Robert Mitchum, lui-même, était déjà une légende vivante du western, lui qui s’est d’abord fait connaître avec des classiques comme L’Homme au fusil, El Dorado, La Colère de Dieu et La Vallée de la peur, entre autres. Ainsi sa brève “apparition” dans Tombstone a été bien plus importante et symbolique qu’une simple voix off.

21 février 2025

Bande-annonce de La Cache, le film posthume de Michel Blanc

La vidéo montre surtout Michel Blanc qui incarnera un grand-père touchant avec son petit-fils, pendant mai 68.

Le film de Lionel Baier réunira au casting Dominique Reymond, William Lebghil, Aurélien Gabrielli, Liliane Rovère, Ethan Chimienti, Larisa Faber, Adrien Barazzone, Gilles Privat et Louise Chevillotte.

L'histoire suivra "Christophe, 9 ans, qui vit les événements de mai 68, planqué chez ses grands-parents, dans l’appartement familial à Paris, entouré de ses oncles et de son arrière-grand-mère. Tous bivouaquent autour d’une mystérieuse cache, qui révèlera peu à peu ses secrets..."

Netflix : nouveautés du 21 au 27 février

L’incontournable de la semaine

La meneuse : Lorsqu'un scandale oblige son frère à démissionner, Isla Gordon est nommée présidente des Los Angeles Waves, l'une des plus célèbres franchises de basket-ball professionnel, et entreprise familiale.

Ambitieuse, mais souvent sous-estimée, Isla devra prouver à ses frères, au conseil d'administration et à l'ensemble de la communauté sportive qu'elle est la bonne personne pour le poste.

Cette nouvelle série avec Kate Hudson, star des comédies romantiques des années 2000, va plaire autant aux fans de sport qu'aux néophytes.

Le vendredi 21 février

Ma belle-famille, Noël et moi (catalogue) : Une jeune femme souhaite demander sa petite amie en mariage lors du repas de Noël, mais ses plans sont chamboulés lorsqu'elle découvre que sa partenaire n'a pas fait son coming-out auprès de ses parents conservateurs.

Le samedi 22 février

Le maître du jeu (catalogue) : Trois ans après l'assassinat de son mari et de onze de ses collègues sous les balles d'un tueur fou, Celeste Wood espère que soient sanctionnés les fabricants d'armes impliqués dans ce tragique fait divers…

Le mardi 25 février

Full Swing saison 3 : Cette série documentaire immersive suit les plus grands golfeurs du monde - sur le terrain et en dehors - au cours d’une saison de compétition acharnée.

Le mercredi 26 février

Soif d’amour : Mia, autrice à succès, rencontre l'amour de sa vie en la personne d'Emil, un séduisant père célibataire. Malheureusement, leur bonheur est bientôt mis à l'épreuve lorsque le couple n'arrive pas à concevoir et qu'il doit recourir à un traitement contre l'infertilité.

Leur amour peut-il survivre quand les injections d'hormones et la planification des rapports sexuels poussent leur relation — et leur santé mentale — à bout ?

Miss Italie ne doit pas mourir : Derrière les paillettes de Miss Italie, la directrice Patrizia Mirigliani se bat pour sauver l'emblématique concours, entre scandales et critères de beauté changeants.

Mission Pays Basque (catalogue) : Sibylle, jeune Parisienne aux dents longues, entend briller dans ses nouvelles fonctions professionnelles en rachetant une quincaillerie au Pays Basque afin d’y implanter un supermarché.

Play (catalogue) : En 1993, Max a 13 ans quand on lui offre sa première caméra. Pendant 25 ans il ne s’arrêtera pas de filmer.

Le jeudi 27 février

La fosse saison 2 : Önem Özülkü, inspectrice à la tête d'une unité spéciale chargée de lutter contre les féminicides à Istanbul, continue, avec son équipe, d'élucider les mystères qui se cachent derrière ces meurtres. En cherchant des réponses dans une affaire non résolue, la vie privée et les sentiments de ses coéquipiers se dévoilent au grand jour.

Toxic Town : Portée par Aimee Lou Wood (Sex Education) et Claudia Jessie (Bridgerton), cette série suit de courageuses mères qui se battent pour que justice soit faite. L'histoire vraie de l'un des plus grands scandales environnementaux du Royaume-Uni, les empoisonnements de Corby.

Demon City Oni Goroshi : Accusé à tort du meurtre de sa famille et laissé pour mort, un ancien tueur à gages est prêt à tout pour se venger des "démons" masqués qui se sont emparés de sa ville.

Pente Glissante : Quand les problèmes s'accumulent, Emilie, mère célibataire à la vie chaotique, se tourne vers son frère auquel vient une brillante idée : participer à un marathon de ski de fond.

Les incorruptibles (catalogue) : A Chicago durant les années trente, lors de la prohibition, Al Capone règne en maître absolu sur le réseau de vente illégale d'alcool. Décidé à mettre un terme au trafic et à confondre Al Capone, l'agent Eliot Ness recrute trois hommes de confiance, aussi intraitables que lui.

La série - Pokémon, les horizons (catalogue) : Sacha ayant accompli sa mission ultime, celle de devenir le meilleur dresseur sur terre, il laisse désormais sa place à Liko, encore toute jeune dans le vaste monde des Pokémon.

C’est déjà disponible

American Murder - Gabby Petito : En août 2021, Gabby Petito, 22 ans, est assassinée par son fiancé, Brian Laundrie, alors que le jeune couple effectue un road trip de quatre mois à travers les États-Unis, publiant sur les réseaux sociaux le récit de leur "van life".

James Bond 26 : coup de tonnerre et gros changement pour le prochain film de la saga

Est-ce le tournant du prochain James Bond, et même de la saga tout court ?

Alors que les rumeurs infondées se succédaient quant à l'identité du successeur de Daniel Craig dans le smoking de 007 (Aaron Taylor-Johnson, Taron Egerton, Richard Madden, Régé-Jean Page ou encore Josh O'Connor y ont chacun eu droit, certains à plus d'une reprise), le Wall Street Journal faisait mention, en décembre dernier, de tensions entre Amazon MGM Studios, qui a acquis les droits de la franchise en 2021, et son producteur historique EON Productions.

Vu le média qui les mettait en avant, il y avait de quoi prendre au sérieux ces informations selon lesquelles le studio souhaitait développer un univers étendu à la Marvel, avec séries et spin-offs, quand Barbara Broccoli et Michael G. Wilson, les dirigeants d'EON, voulaient se concentrer sur la saga-mère et des missions sous forme de longs métrages exclusivement destinés aux salles de cinéma.

Et elles semblent d'autant plus avérées aujourd'hui, avec cette annonce de la mise en retrait des deux producteurs qui chapeautaient la saga ensemble depuis Goldeneye.

S'ils restent co-détenteurs des droits, grâce à une entreprise commune formée avec Amazon MGM, Barbara Broccoli et Michael G. Wilson laissent désormais le contrôle créatif de la saga au studio.

"Après une carrière aux côtés de 007 qui s'étend sur près de 60 ans [il a débuté en jouant un soldat dans Goldfinger, ndlr], je me retire de la production des films James Bond pour me concentrer sur l'art et les projets caritatifs", déclare Michael G. Wilson dans le communiqué annonçant cet énorme changement.

"Par conséquent, Barbara et moi nous sommes mis d'accord pour dire qu'il est temps que notre partenaire de confiance, Amazon MGM Studios, dirige l'avenir de James Bond." "Ma vie a été consacrée au maintien et à la construction de l'extraordinaire héritage qui nous a été légué, à Michael et à moi, par notre père, le producteur Cubby Broccoli", ajoute Barbara.

"J'ai eu l'honneur de travailler en étroite collaboration avec quatre des acteurs extrêmement talentueux qui ont incarné 007 et des milliers d'artistes merveilleux au sein de l'industrie. Avec la conclusion qu'était Mourir peut attendre et le retrait de Michael des films, je pense qu'il est temps pour moi de me concentrer sur mes autres projets."

Un changement de taille aux allures de coup de tonnerre, qui pourrait accélérer les choses en vue du prochain film, mais n'est pas sans susciter quelques craintes du côté du public, qui redoute une marvelisation de cette franchise lancée il y a plus de soixante ans et dont la longévité force le respect.

S'il y avait eu des projets de spin-offs par le passé (sur Jinx, jouée par Halle Berry dans Meurs un autre jour notamment), ceux-ci n'ont jamais abouti et la production est restée focalisée sur Bond, avec des films qui séduisaient le public grâce à leur mélange d'action et d'espionnage, leur casting, leurs décors et la capacité du héros à savoir se faire attendre.

Ajouter des séries et films dérivés aux longs métrages qui constitueront le cœur de cette nouvelle ère, c'est occuper l'espace médiatique de façon plus prononcée, au risque de ne plus parvenir à créer de l'attente, comme Marvel et Star Wars l'ont vécu ces dernières années.

Et c'est aussi tomber dans la création de contenu et ce besoin de régulièrement nourrir la bête, qui va à l'encontre de ce qu'était James Bond jusqu'ici, à savoir un événement cinématographique incontournable, capable de rivaliser avec les super-héros rois du box-office.

Il va bien sûr falloir attendre d'en savoir plus pour se prononcer, et les premières réponses viendront avec les annonces de projets concrets et le choix du nouveau visage de James Bond, mais c'est le permis de douter qui semble dominer chez les fans actuellement, suite à ce changement inattendu.

Gagné ou perdu : pourquoi la série Pixar a-t-elle fait polémique avant même sa diffusion ?

Pour la toute première fois de son histoire, le studio d’animation Pixar a dévoilé ce mercredi 19 février une série originale. Intitulée Gagné ou Perdu, elle retrace l’histoire d’une équipe de baseball au travers de huit épisodes s’adressant à toute la famille.

Par le passé, Pixar a produit de nombreuses séries télévisées – mais toutes dérivées de ses films à succès. Gagné ou Perdu marque donc la première incursion du studio à la télévision avec un programme 100 % original.

Quelques semaines avant le lancement du programme, une polémique a éclaté au sujet d’une censure dans l’un des épisodes. Nos confrères du Hollywood Reporter ont en effet révélé qu’une intrigue secondaire évoquant la transidentité d’un personnage avait été coupée au montage, une information confirmée par une porte-parole de Disney :

"Quand il s’agit de contenu d’animation à destination d’un jeune public, nous estimons qu’il revient aux parents d’aborder certains sujets avec leurs enfants, selon leurs propres termes et au moment de leur choix."

Projet de longue date, la sortie de Gagné ou Perdu était initialement prévue pour 2023 mais a finalement été reportée un an plus tard, en décembre 2024. Toutefois, la série a été repoussée de quelques mois supplémentaires, afin de donner la priorité à la série d’animation Rêves Productions, dérivée du film Vice-Versa 2 (le plus gros succès de 2024 au box-office international).

Les épisodes de la série Gagné ou Perdu sont à retrouver chaque semaine en exclusivité sur Disney+.

Découvrez la liste des séries actuellement disponibles sur la plateforme !

Fantômas de retour au cinéma en 2027

En août 2022, nous apprenions que Wassim Beji, producteur de Boîte noire avec Pierre Niney, avait acquis (via SND) les droits d'adaptation des romans de Pierre Souvestre et Marcel Allain, Fantômas. On sait désormais quand sortira cette nouvelle adaptation !

Le Film Français révèle en effet que le long métrage événement, mis en scène par Frédéric Tellier (L'Affaire SK1, Sauver ou périr, L'Abbé Pierre), sortira dans nos salles le 3 février 2027.

On ignore encore à ce jour qui tiendra le rôle-titre et succédera à René Navarre, qui incarnait Fantômas dans les films muets de Louis Feuillade, Jean Galland en 1932 dans le film de Paul Fejos, Marcel Herrand dans la version de Jean Sacha en 1947, et Jean Marais dans la trilogie culte des années 60 réalisée par André Hunebelle.

Cette dernière version – la plus célèbre – mettait en scène la traque sans merci du mystérieux et insaisissable criminel aux identités multiples par le commissaire Juve (Louis de Funès) et le journaliste Fandor (Jean Marais). La trilogie a réuni plus de 12 millions de spectateurs en salles.

La remise au goût du jour des romans de Pierre Souvestre et Marcel Allain est en projet depuis plus de 20 ans. Frédéric Forestier et Christophe Gans ont tenté en vain de porter à l'écran l'un des personnages les plus iconiques de la littérature française. José Garcia et Jean Reno étaient d'ailleurs pressentis en 2003 pour incarner les personnages principaux.

Le casting de cette nouvelle adaptation, prévue dans nos salles en 2027, ne devrait pas tarder à être dévoilé.

Après les succès des Trois Mousquetaires et du Comte de Monte-Cristo, de nombreuses adaptations d'œuvres littéraires françaises vont faire leur retour au cinéma.

Ainsi, Éric Besnard prévoit une nouvelle adaptation de Jean Valjean avec Grégory Gadebois dans le rôle-titre, tandis que Dimitri Rassam, producteur de Monte-Cristo et Les Trois Mousquetaires, prépare une nouvelle adaptation de la saga littéraire Les Rois maudits.

Par ailleurs, la nouvelle version du Fantôme de l’Opéra, avec Deva Cassel, Julien De Saint-Jean et Romain Duris, est attendue pour le 23 septembre 2026.

20 février 2025

Christophe Dechavanne condamné pour conduite sous stupéfiants

Tout remonte au 17 août 2024. Alors qu’il file sur la RN7 à Toulon-sur-Allier, Christophe Dechavanne est arrêté par la gendarmerie pour excès de vitesse : 120 km/h au lieu des 80 autorisés. Lors du contrôle surprise, le présentateur de 67 ans est testé positif à la cocaïne. Une découverte qui complique sérieusement son cas, puisqu’il s’agit d’une récidive. Et oui, ce n’est pas la première fois que l’animateur se fait épingler pour un souci de conduite. En 2015, il avait déjà été condamné à une suspension de permis de quatre mois et une amende de 1.000 euros après avoir été flashé à… 218 km/h sur l’A71.

Absent lors de son audience au tribunal correctionnel de Moulins, Christophe Dechavanne a laissé son avocat, Me Dylan Slama, plaider sa cause. Selon lui, son client n’aurait jamais consommé de cocaïne, mais aurait été contaminé après une nuit passée avec une femme qui, elle, en aurait consommé. Des “échanges buccaux” auraient alors suffi à le faire tomber dans le panneau des tests de dépistage. Lors de son audition, l’animateur avait affirmé ne plus consommer de cocaïne “depuis au moins six ans”, exception faite d’un contrôle positif au volant en 2021, pour lequel il a été jugé et condamné.

Une explication qui n’a pas convaincu le tribunal. Verdict : une amende de 1.200 euros et une suspension de permis de six mois. Une sanction relativement clémente comparée aux peines encourues en cas de récidive, qui peuvent aller jusqu’à quatre ans de prison et 9.000 euros d’amende. Après un coup de fil avec son client, Maître Slama a annoncé son intention de faire appel de ce jugement en justifiant “plusieurs erreurs de droit”. Par ailleurs, l’avocat a souhaité rappeler : “Aujourd’hui, la décision de justice étant contestée, M. Christophe Dechavanne est, et demeure, présumé innocent des faits qui lui sont reprochés”.

Lady Gaga confirme que la suite du clip « Telephone » est toujours d’actualité

Lady Gaga va-t-elle retourner quinze ans plus tard dans la prison de son long clip Telephone dans lequel Beyoncé venait la chercher ? Vont-elles à nouveau partir en road trip dans le Pussy Wagon de Kill Bill ? C’est fort possible !

La star de 38 ans a répondu aux questions d’un détecteur de mensonges pour Vanity Fair. Impossible, donc, de se défiler lorsqu’on lui a demandé si le « To be continued » (à suivre, en français), qui apparaît à la fin de la vidéo était à prendre au pied de la lettre. La chanteuse, qui a avoué avoir une mauvaise « poker face », a répondu « Oui ».

Pour ce qui est du « quand », celle qui était habillée d’une robe en dentelle blanche à épaules sculptées a ajouté face caméra qu’elle ne savait pas. Il lui a ensuite été présenté une photo de Beyoncé, afin de savoir si « cette personne serait présente dans le film », l’interprète de Paparazzi n’a pas pu réfréner un sourire pour accompagner son « Peut-être », tout en demandant à garder la photo de sa comparse.

Telephone est sorti en 2009 sur l’album The Fame Monster. Le clip qui l’accompagne dure neuf minutes et se déroule dans un univers carcéral déjanté, que l’on doit au réalisateur Jonas Åkerlund. Ce dernier a déjà travaillé pour Madonna, les Rolling Stones et Iggy Pop. Beyoncé venait chercher Lady Gaga en voiture à sa sortie de prison, l’histoire étant « à suivre », à partir de là.

Il va tout de même falloir composer avec les agendas chargés de chacune pour avoir une suite à ce road trip glam pop. Le septième album studio de Lady Gaga, Mayhem, sortira le 7 mars. Si Beyoncé n’y apparaît a priori pas, la chanteuse présentera son album Cowboy Carter en tournée, avec deux dates au Stade de France les 19 et 21 juin.