Le mouvement #MeToo a fait évoluer les mentalités, mais le chemin reste encore très long. Alors que la parole se libère de plus en plus dans le monde du cinéma, certaines actrices de renom n'hésitent plus à raconter leur vérité, à commencer par Judith Godrèche ou encore Juliette Binoche. Cette dernière a accordé un long entretien à Libération, dans lequel elle a longuement évoqué ses années de jeune actrice, pendant lesquelles elle a été victime d'agressions sexuelles.
L'actrice de 60 ans est également revenue sur les comportements très déplacés de certains cinéastes qu'elle a rencontrés, suivant l'initiative de Judith Godrèche, qui a prononcé un discours bouleversant lors des César sur l'omerta qui règne encore dans le milieu.
Ce mardi 30 avril, une centaine d'hommes du monde de la culture ont signé une tribune dans ELLE, en soutien au mouvement #MeToo, notamment Reda Kateb, Swann Arlaud ou encore Mathieu Amalric. D'autres personnalités ont pourtant encore du mal à comprendre le mouvement, à commencer par Philippe Candeloro. Invité dans Figaro La Nuit, au micro de Thibaut Gauthier, l'ancien patineur artistique a lâché les chiens, estimant qu'"avec le wokisme, on n’est plus aussi naturels qu’au départ". "On s’autocensure par peur [...] que chaque mot qu’on va prononcer va être presque une insulte", a-t-il ajouté.
Philippe Candeloro a ensuite évoqué sa sexualité, avec des propos quelque peu lunaires. "Moi je suis hétéro, oui. Est-ce que c’est une maladie aujourd’hui? J’ai l’impression que oui [...] Ça me frustre qu'on est soi-disant un pays de libertés et que finalement, on n’est plus aussi libres que ça". Une position avec laquelle l'ex-patineur risque de se mettre du monde à dos...
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