C'est au tour de Faustine Bollaert de se livrer. Alors qu'elle recueille chaque jour les confidences des participants de Ça commence aujourd'hui, cette fois l'animatrice a accepté d'en dire un peu plus sur elle et ses blessures. Au micro du podcast InPower, elle évoque ses complexes et son mal-être à l'âge de 18 ans. "J'étais une adolescente, une jeune femme très mal dans sa peau et qui avait été confrontée très, très tôt à la mort dans ma vie", commence-t-elle. "Toujours un peu frileuse" quand elle évoque le sujet, elle poursuit : "J'avais une angoisse terrible de l'abandon". Avant de souligner : "Le mot 'mort', on ne le dit pas. On dit : 'La personne est partie'".
Et de poursuivre : "J'ai eu une succession de deuil, y compris des gens très proches. J'ai touché la mort de près. La mort m'a vraiment accompagnée". Faustine Bollaert raconte alors : "J'ai des gens qui sont morts dans mes bras. Quand je te dis que la mort m'a accompagnée, c'est que j'ai été confrontée à la mort de ma meilleure amie quand j'avais dix ans, de mon premier amour, de mes grands-parents". Avec une histoire familiale lourde et notamment la famille de son père "il y a des gens qui sont morts dans un accident d'avion", la maman d'Abbie (10 ans) et Peter (8 ans) a été "bercée, beaucoup, par la mort". Si elle n'en a pas eu peur, elle reconnaît avoir pu être "fascinée, un petit peu".
Ainsi, pour son mémoire de fin d'étude, l'animatrice de France Télévisions a tiré comme sujet "dans un chapeau" : "La morgue". "Je me suis dit : 'Fallait que ça tombe sur moi'". "J'ai passé 15 jours dans une morgue à maquiller des personnes décédées, poursuit Faustine Bollaert. Je suis fascinée par le milieu funéraire". Un domaine qui l'a "beaucoup hantée et habitée" dont elle n'a pas toujours su "quoi faire". Ainsi, "très tôt" l'épouse de Maxime Chattam a compris "qu'en une minute ça pouvait basculer".
Une réalité "très violente" et "très anxiogène" qui a pu la "traumatiser". Ayant pu avoir le sentir de "vivre en gainage permanent avec cette conscience quand on vit quelque chose que ça peut s'arrêter derrière", elle confie : "Souvent quand je vis un moment heureux, il est immédiatement teinté de la nostalgie que ça soit fini, ou que ça peut ne plus jamais se reproduire. C'est quelque chose qui m'anime encore aujourd'hui". Une "vraie détresse" qu'elle a appris à apprivoiser avec l'âge.
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