Luna Skye a échappé au pire. La jeune femme, révélée dans Les Princes et les princesses de l’amour, a comme la plupart des candidates de téléréalité cédé aux sirènes de la chirurgie esthétique. A 18 ans, complexée par son physique, Luna Skye entame une transformation. Heureuse au départ, elle le regrette amèrement aujourd’hui : “Un corps, on en a qu’un seul. À 18 ans, je n’ai pas du tout réfléchi à ça” a-t-elle confié dans une interview pour Konbini. Si sa nouvelle apparence lui a plu, elle ne s’attendait pas aux complications qui allaient suivre. Depuis plusieurs semaines, Luna oscille entre les séjours à l’hôpital et le repos total chez elle. Au mois d’octobre, elle était hospitalisée et faisait naître l’inquiétude chez ses abonnés : “Je suis restée allongée par terre en train de hurler de douleur sous Xanax ! Après les analyses, ils ont trouvé une infection dans le sang. Les médecins m'ont demandé de rester à l'hôpital pendant trois ou quatre jours” confiait-elle, indiquant que cette infection n’était qu’une triste conséquence d’une opération de chirurgie esthétique courante. Après plusieurs passages par les urgences, Luna Skye a décidé de se livrer en toute honnêteté sur ses regrets et préfère mettre en garde les jeunes femmes dont les désirs de chirurgie se réalisent sur un coup de tête : “Il faut avoir conscience que le risque est possible quand on fait de la chirurgie, il faut bien se renseigner. La plupart des chirurgies sont irréversibles”.
Si Luna Skye ne veut empêcher personne de modifier son apparence, elle espère que sa propre expérience encouragera les autres à faire plus attention : “J’ai fait des premières injections au niveau des fesses et j’étais dans cette spirale où je me disais : “Il faut absolument que je sois sexy parce que je n’ai plus confiance en moi”. [...] Au début, quand j’ai fait ces injections, on ne m’a pas du tout parlé de risques, on m’a dit “ce sont des injections, demain tu peux refaire du sport”. L'erreur vient de ma part, c’est à moi de me renseigner et de ne pas être naïve.”
Son calvaire a ensuite commencé : “Au début, j’avais des petites douleurs mais je ne les calculais pas. Je commençais à avoir de plus en plus mal. J’ai appelé mon chirurgien, il m'a dit “tu as une infection du derme de la peau, il faut que tu ailles à l'hôpital". L'infection est devenue beaucoup plus forte, elle s’est propagée dans le sang. J’en étais arrivée à la fin à trois mois d'antibiotiques, dont presque deux mois en intraveineuse, en étant toujours malade.” Autre détail à prendre en compte, la manière dont elle a été soulagée pour calmer la douleur : “Je prenais beaucoup d'anti-douleurs. Aux Etats-Unis, ils sont très forts, c’est la même molécule que l'héroïne. C'est comme la morphine mais en beaucoup plus fort. [...] Ça nous shoote clairement. Quand tu n’es pas heureux dans ta vie en général, tu deviens accro.” Luna Skye a “développé une dépendance” : “Je suis en période de sevrage, je vois des addictologues mais j’ai du mal. J’ai des sueurs froides, je ne dors pas la nuit ou je dors beaucoup. Si c’était à refaire les injections, je n’en referais pas”. La santé avant tout !
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