07 mars 2025

P. Diddy accusé de « travail forcé » sur d’anciens employés dans une nouvelle plainte

Sean « Diddy » Combs fait l’objet d’une nouvelle plainte. Le rappeur déchu, déjà visé par de nombreuses accusations d’agressions sexuelles, a cette fois été accusé de « travail forcé » et de « coercition », selon une plainte déposée hier à New York. Le cofondateur du label Bad Boy Records et certains de ses « associés » auraient forcé des employés à « travailler pendant de longues heures avec peu de sommeil », faisant usage, « entre autres », de « force physique, préjudice moral, préjudice financier, d’atteinte à la réputation et/ou menace de tels actes », selon les détails présents dans la plainte citée par le magazine People.

C’est donc par cette approche abusive que P. Diddy aurait « fait croire à ces employés qu’ils subiraient un préjudice - y compris en perdant leur emploi - s’ils ne se pliaient pas à ses exigences ». L’un d’entre eux a aussi fait état d’une situation où le rappeur de 55 ans l’avait forcé à se livrer à des « actes sexuels ». Pour ces nouvelles accusations, le chanteur doit comparaître le 14 mars, mais son équipe juridique a déjà publiquement nié les allégations le visant.

« M. Combs l’a déjà dit et le redira : il nie avec véhémence les accusations portées par le SDNY (Southern District of New York) », a déclaré Maître Marc Agnifilo dans un communiqué à People. « Il attend avec impatience son jour au tribunal où il sera clair qu’il n’a jamais forcé quiconque à s’engager dans des actes sexuels contre sa volonté ». L’avocat de P. Diddy a ajouté que de « nombreux anciens employés » de la star « se tiennent à ses côtés », prêt à « témoigner du dévouement, du travail et de l’inspiration dont ils ont fait l’expérience en contribuant à la création d’entreprises novatrices et couronnées de succès ».

Le rappeur est détenu depuis son arrestation en septembre dernier au Metropolitan Detention Center de Brooklyn dans l’attente de son procès en mai pour trafic sexuel, racket et transport en vue de la prostitution. Ses demandes de libération sous caution ont été refusées à plusieurs reprises. Cette nouvelle plainte s’ajoute à une longue liste d’accusations de violences et agressions sexuelles ces dernières années, marquant la chute de l’ancienne icône new-yorkaise du hip-hop. Le mois dernier, la mère de P. Diddy a elle aussi été visée par une plainte déposée par un ancien collaborateur du rappeur qui aurait été forcé de céder sa part du label Bad Boy Records dans l’intérêt de Janice Combs.

Netflix va dépenser 18 milliards de dollars en contenus en 2025

Toujours plus ! Netflix ne compte pas s'arrêter d'investir, pour continuer à faire grossir sa base d'abonnés.

La première plateforme de streaming va dépenser 18 milliards de dollars en contenus en 2025. Et cela devrait être encore plus à l'avenir! Le groupe estime avoir encore une large marge de progression dans les années à venir, selon son directeur financier, Spencer Neumann.

"Nous sommes encore loin d’un plafond" en matière de dépenses liées au contenu, a déclaré Neumann lors de la conférence Morgan Stanley Tech, Media & Telecom 2025, mercredi (via Variety). "Je pense que nous ne faisons que commencer."

L’investissement prévu de 18 milliards de dollars pour cette année représenterait une augmentation d’environ 11 % par rapport aux 16,2 milliards de dollars dépensés en 2024.

Il faut dire que Netflix a terminé l’année 2024 avec 301,6 millions d’abonnés payants dans le monde, accélérant ainsi sa croissance par rapport à 2023. Cela représente plus de 700 millions de personnes regardant du contenu Netflix, a précisé Neumann. Cependant, il a souligné que "nous restons encore petits sur chaque indicateur clé" dans l’industrie du divertissement. Actuellement, Netflix est présent dans environ 40 % des foyers équipés de télévisions connectées à l’échelle mondiale et n’a capté que 6 % de son marché adressable, selon le directeur financier. Aux États-Unis et dans d’autres pays, Netflix représente encore moins de 10 % du temps total passé devant la télévision. Il existe donc encore une marge de progression certaine pour le streamer n°1.

Prime Video va utiliser l'IA pour ses doublages de films et séries

Relayé par l'AFP, Amazon a annoncé vouloir effectuer le doublage de douze séries et films de leur plateforme de streaming sans acteurs de doublage, mais à l'aide de l'intelligence artificielle. Dans la liste, on retrouve notamment Mi Mama Lora (2016, ci-dessus en photo d'illustration), Long Lost (2018) et La légende du Cid (2003).

"Le doublage réalisé par une IA permet de proposer dans plusieurs langues des films insuffisamment populaires pour qu'un doublage habituel soit justifié économiquement", expliquent les dirigeants d'Amazon, qui précisent que cela concerne pour le moment seulement cette douzaine d'oeuvres destinées au marché latino-américain, et que ces doublages seront en anglais et en espagnol. Le groupe assure que "des professionnels contrôleront la qualité du doublage avant mise en ligne" et ajoute :

"Pour rendre sa vaste librairie en streaming accessible à davantage d’utilisateurs, Prime Video va commencer à proposer du doublage avec IA sur des films et séries qui n’auraient pas été doublés par ailleurs [sous-entendu par des acteurs humain]."

Après avoir été utilisée pour des publicités ou des vidéos de créateurs sur YouTube -qui peuvent être aujourd'hui traduites automatiquement de l'anglais vers le français, l'allemand, le japonais, l'hindi, l'espagnols, etc.- le doublage intégral par IA devrait donc arriver très prochainement sur la plateforme pour la première fois sur des fictions. Ainsi que chez ses concurrentes ? L'AFP a voulu interroger les dirigeants de Netflix à ce propos, mais la firme n'a pas souhaité réagir.

Avec cette décision, le studio va-t-il faire de nouveau scandale ? En début d'année, des tests avaient été effectués par Amazon sur le film d'action Armor, avec Sylvester Stallone. La société Lumière Ventures avait recréé par IA la voix de l'acteur Alain Dorval, qui avait doublé la star américaine une trentaine de fois avant son décès, en février 2024. L'affaire ayant entraîné de vives réactions, la firme a rapidement annoncé avoir fait appel à un vrai doubleur pour ce film, Michel Vigné, qui avait lui aussi prêté sa voix à Stallone par le passé. Dans un communiqué, elle a conclu fin janvier que la décision finale reviendrait à la famille d'Alain Dorval : "Nous avons convenu que si la barre de qualité n’est pas respectée, le film sortira avec un doublage traditionnel – la famille conserve le contrôle total et décidera si et comment ce doublage IA est utilisé". Une précision confirmée sur CheckNews par Aurore Bergé, la fille d'Alain Dorval : "Ils ont écrit noir sur blanc qu’aucune vocation commerciale n’existait. Donc le film sortira avec un comédien pour le doublage".

En France, les comédiens de doublage sont mobilisés pour défendre leur métier face à l'IA. Notamment via le mouvement #TouchepasàmaVF, et la pétition qui vient d'être lancée. Mais le développement de logiciels s'accélère. Libération cite ainsi DeepDub, une start-up qui propose "déjà des produits très aboutis, celle-ci pouvant par exemple moduler l'accent du personnage dans une langue donnée."

La Réparation : bande-annonce avec Julia de Nunez, Clovis Cornillac et Julien De Saint-Jean

On a beaucoup évoqué son nom, ces dernières semaines. Alors qu'on pensait que Jacques Audiard allait pouvoir lui succéder, et remporter l'Oscar du Meilleur film étranger, 32 ans après Indochine, Régis Wargnier est toujours le dernier cinéaste français sacré dans la catégorie internationale de l'Academy.

Et le réalisateur n'est pas à la retraite. Un peu plus 10 ans après son dernier film, Le Temps des Aveux, Régis Wargnier revient avec La Réparation, un drame mystérieux autour du monde de la cuisine.

"Quelques heures avant l'attribution de sa 3ème étoile, le célèbre chef Paskal Jankovski disparait avec son second lors d'une partie de chasse. A 20 ans, sa fille Clara se retrouve seule aux commandes du restaurant. Deux ans plus tard, elle reçoit une mystérieuse invitation pour Taïwan..." détaille le synopsis.

Clovis Cornillac jouera le chef, tandis que sa fille sera incarnée par Julia de Nunez, révélée en BB dans la série Bardot de France 2. Julien De Saint-Jean complète le casting.

La Réparation sortira au cinéma le 16 avril prochain.

Netflix : bande-annonce de la série Pulse

Après des années à dominer les audiences avec ses thrillers et ses comédies romantiques, Netflix US se lance enfin dans un genre qui a fait les belles heures de la télévision (cet objet que seules les personnes nées au XXème siècle connaissent) : le drame médical.

Pulse s’inscrit dans la pure tradition des séries comme Grey’s Anatomy, Urgences ou The Resident, où le stéthoscope est un accessoire aussi vital tant pour mesurer les battements de cœur dus aux grands émois de la passion amoureuse que pour détecter ceux des personnes en détresse qui débarquent dans le service des urgences.

L’histoire suit Danny Simms (Willa Fitzgerald), une jeune résidente en pleine ascension, propulsée malgré elle à un poste à haute responsabilité quand son supérieur et amant, Xander Phillips (Colin Woodell), est suspendu.

Alors qu’un ouragan frappe Miami et enferme le personnel dans l’hôpital, la tension grimpe en flèche, entre les urgences médicales très très urgentes et les drames personnels tout aussi urgents eux aussi.

 Ce n’est pas la première fois que Netflix s’aventure dans l’univers hospitalier. Avant Pulse, la plateforme avait déjà exploré le genre avec Respira, une série espagnole centrée sur une unité de soins intensifs en pleine pandémie, et The Trauma Code, un drame coréen sur des urgentistes confrontés à des cas médicaux extrêmes.

Mais Pulse marque une étape importante : c’est le premier drama médical en anglais produit par Netflix, avec une ambition claire d’attirer le public des grands networks américains.

Avec une équipe chevronnée derrière la caméra et un format inspiré des classiques du genre, la série espère bien se tailler une place aux côtés de ses illustres prédécesseurs.

Si Willa Fitzgerald prend pour la première fois le lead d'une série avec le rôle de l’ambitieuse Danny Simms, ce n’est pas une inconnue pour les abonnés Netflix. Après avoir marqué les esprits dans La Chute de la maison Usher, la série horrifique de Mike Flanagan, et avoir joué dans Reacher sur Prime Video, l’actrice franchit une nouvelle étape dans sa carrière.

Face à elle, Justina Machado apporte son charisme bien rodé au drame médical. Connue du grand public depuis Six Feet Under, elle a brillé dans la sitcom Netflix Au fil des jours, où elle campait une mère de famille attachante et combative.

Dans Pulse, elle joue une médecin chevronnée, et a priori au caractère bien trempé, confrontée à la tempête – autant météorologique que relationnelle – qui menace de faire imploser l’hôpital.

Dès les premières images, Pulse assume son ADN de soap hospitalier sous tension. La série mélange histoires d’amour interdites, rivalités professionnelles et situations d’urgence extrêmes, le tout dans un cadre oppressant : un hôpital coupé du monde par une catastrophe naturelle.

Avec Carlton Cuse (Lost) aux commandes et un budget digne des plus grandes productions Netflix, la série mise sur des personnages attachants et des situations à couper le souffle.

Entre dilemmes moraux et séquences de sauvetage spectaculaires, Pulse a tout pour captiver les fans de drames médicaux en quête de leur prochaine obsession. Rendez-vous le 3 avril pour sentir votre pouls monter en flèche.

Bande-annonce de The Paradise

Deux ans après le film d’action Dasara, le réalisateur indien Srikanth Odela retrouve l’acteur Nani pour le long métrage The Paradise Glimpse: Raw Statement, dont la bande-annonce vient d'être dévoilée.

Le film raconte l’histoire d’une tribu marginalisée et privée de ses droits, qui place ses espoirs en un leader inattendu, surnommé "Le Bâtard". Sous sa direction, elle se lance dans un combat pour la citoyenneté et la reconnaissance, affrontant un système conçu pour les maintenir dans l’ombre. Ces premières images sombres laissent présager un film d’action intense, porté par l’ascension d’un anti-héros dans un monde impitoyable.

Lors de la présentation des premières images, Nani a comparé ce film à la saga culte de George Miller : "C'est le Mad Max indien, et je le crois avec la plus grande sincérité." Il a également décrit The Paradise comme un film à la fois "sauvage" et animé par une justice poétique.

Dans une interview accordée à Variety, le réalisateur Srikanth Odela a souligné la portée sociale du film : "Nous ne brouillons ni ne masquons les tabous de la société. En tant que cinéaste, je m'engage à présenter l’histoire sous sa forme la plus brute. The Paradise sera l’un des films indiens les plus authentiques, originaux et honnêtes, avec un immense potentiel pour toucher un public mondial."

Pour l’instant, The Paradise n’a pas encore de date de sortie officielle, mais cette première bande-annonce laisse présager un film singulier, qui mêle le grand spectacle et la critique sociale.

Le film Porcherie ressort au cinéma

Personne ne scandalisait les milieux conservateurs comme Pier Paolo Pasolini. Ce fut le cas en 1968 avec la sortie de son film Théorème qui lui vaut un procès en Italie pour "obscénité" et de nouveau, sept ans plus tard, avec le non moins connu Salò ou les 120 Journées de Sodome, fable scatophile et perverse sur l'horreur du nazisme.

Entre ces deux classiques siège Porcherie. Bien que présenté à la Mostra de Venise en 1969, le long métrage n'a pas acquis la même renommée que les deux autres titres cités. Pas de panique, il sort en salle 56 ans après sa sortie dans une version restaurée.

Porcherie n'a rien de classique. Le film suit deux histoires parallèles et étrangères l'une à l'autre. Dans la première, un homme (Pierre Clémenti), seul dans un désert volcanique, s'adonne au meurtre et à l'anthropophagie pour pallier la faim. Dans le seconde, le fils (Jean-Pierre Léaud) d'un riche industriel nazi refuse de se marier avec une jeune femme, lui préférant... les porcs.

Zoophilie, cannibalisme, fable politique et anticonformiste... Pasolini savait de nouveau provoquer le public pour mieux exorciser ses démons et pointer du doigt la société. Néanmoins, Porcherie ne fait pas l'objet d'un procès comme le film sorti avant lui. Cette œuvre fait office d'énigme et cumule les obscurités. C'est aux spectateurs que revient la tâche d'interpréter les thèmes.

Au lendemain de la première à Venise en 1969, Le Monde rapporte les paroles du réalisateur en ces termes :

"On peut dire, plus précisément, que ces œuvres [Théorème et Porcherie, ndlr] se situent dans une période allant de 1965 à 1968, que j'y ai songé avant le mouvement des étudiants, à un moment de désespoir existentiel, à un moment où il y avait une crise du marxisme et, succédant à la mort de Jean XXIII, une régression de l'Église en Italie. Porcherie, c'est vrai, est un film pessimiste mais il est né dans ce climat qui m'a d'autant plus touché que j'étais moi-même "biographiquement" malheureux."

Porcherie est bien moins graphique et violent qu'un Salò. Il n'en reste pas moins que le film continue d'interroger, passionner et déranger les spectateurs. Trois bonnes raisons de le (re)découvrir en salle, donc.

Jean-Pascal Zadi adapte le roman J'irai cracher sur vos tombes

Les adaptations de grands classiques, nouvelle mine d'or du cinéma français ? Après Le Comte de Monte-Cristo et prochainement L'Etranger et Voyage au bout de la nuit, l'acteur et réalisateur Jean-Pascal Zadi s'empare, à son retour, d'un grand ouvrage : J'irai cracher sur vos tombes de Boris Vian.

L'information, révélée par nos confrères de Première, indique que le comédien mettra en scène une adaptation moderne de ce classique littéraire publié en 1946 sous le nom Vernon Sullivan - pseudonyme de l'auteur.

L'histoire du roman se déroule dans le sud des Etats-Unis et suit Lee Anderson, un homme noir à la peau claire dont le frère a été tué par des Blancs parce qu'il était amoureux d'une blanche. Pour se venger, l'anti-héros se fait passer pour un Blanc et décide de tuer des jeunes femmes blanches.

Lors de sa sortie, le scandale qui entoure le livre est tel que Boris Vian fait l'objet d'un procès. L'écrivain est accusé de conduire les jeunes lecteurs à la débauche. C'était en février 1947.

Deux mois plus tard, l'auteur est, cette fois, accusé par la presse d'être le responsable par procuration d'un fait divers macabre - ses écrits auraient inspiré le véritable tueur. En 1949, le livre est tout bonnement interdit. Il sera recommercialisé plus tard.

Selon Première, cette adaptation se déroulera dans les Antilles françaises. Pour le scénario de ce film, le réalisateur va collaborer avec Carine Chassol. Le tournage ne devrait pas commencer avant 2026.

Ce n'est pas la première fois que le roman est adapté au cinéma. Le premier film date de 1959 sous la direction de Michel Gast. Boris Vian désapprouvait cette adaptation.

06 mars 2025

Michael Sheen règle les dettes de 900 personnes aux Pays de Galles avec son entreprise de rachat

Michael Sheen se fait du mouron pour son pays natal et ses concitoyens. Le comédien de 56 ans, originaire des Pays de Galles, au Royaume-Uni, a monté sa propre compagnie de rachat de dettes à partir de 100.000 livres sterling, soit environ 120.000 euros, provenant de sa poche. À partir de là, l’acteur, notamment connu pour ses rôles dans Twilight et la série A Very Royal Scandal, a entrepris d’aider 900 personnes dans le sud des Pays de Galles à essuyer leurs dettes pour une dépense totale avoisinant le million de livres sterling.

Son action charitable a fait l’objet d’une émission, Michael Sheen’s Secret Million Pound, qui sera diffusée la semaine prochaine par la chaîne de télévision britannique Channel 4. Le but du show n’est pas de dorer la réputation de Michael Sheen, mais de dénoncer la façon dont les banques et entreprises financières profitent parfois de la vulnérabilité de certaines personnes à des fins lucratives. La localisation du projet n’a pas non plus été choisie au hasard, puisque la région a été témoin plusieurs mois auparavant de la fermeture du dernier haut-fourneau de Port Talbot, marquant la fin d’un commerce traditionnel de sidérurgie dans le sud du Pays de Galles.

Une rencontre en particulier a influencé l’acteur dans son projet : celle d’une résidente lui révélant dans un café que plusieurs métallurgistes avaient perdu leur emploi, comme il l’a raconté cette semaine dans l’émission The One Show (BBC). « Je n’avais pas 100.000 livres sterling à jeter par les fenêtres, alors je voulais que ce soit efficace », a-t-il déclaré au sujet de sa compagnie de rachat de dettes. « Mais quand j’ai compris que je pouvais le faire, que je pouvais récupérer un million de livres sterling de dettes et les effacer, cela m’a semblé une bonne chose ».

S’agissant du fonctionnement de son entreprise, Michael Sheen a expliqué que les dettes, provenant de personnes dont il ignore l’identité, avaient été rassemblées en plusieurs regroupements et rachetées à un prix inférieur. L’acteur a toutefois précisé que la compagnie ne portait pas son nom et qu’il maintenait une certaine « distance » avec elle. Or, l’ensemble de cette manœuvre a duré plus longtemps que prévu. « Je pensais que je travaillerai sur ce projet pendant quelques semaines, un mois ou quelque chose comme ça, mais cela a finalement pris deux ans car nous devions le faire discrètement ». Il ne s’agit pas là du premier projet de ce genre de Michael Sheen, qui se considère comme « une entreprise sociale et un acteur à but non lucratif » souhaitant investir ses revenus dans des œuvres caritatives.

Comment Jane Fonda a fait fuir un ours qui s’approchait du berceau de son petit-fils

Il faut plus qu’un ours pour effrayer Jane Fonda, surtout si c’est pour protéger son petit-fils. Ainsi, dans le podcast Skip Intro de Netflix son fils, l’acteur Troy O’Donovan Garity, qu’elle a eu avec son ex-mari Tom Hayden, a été invité à livrer une anecdote sur la star de Grace and Frankie, qui est aujourd’hui âgée de 87 ans et participait également à l’émission.

« Elle a poussé un ours hors de sa chambre », a déclaré, tout de go, l’acteur de 51 ans.

À l’époque, Jane Fonda vivait « dans la nature » au Nouveau-Mexique et « s’occupait de son petit-fils », a-t-il ainsi raconté, lorsqu’elle a entendu du bruit. Elle a donc « quitté la chambre au milieu de la nuit pour aller voir ce que c’était ». Mais de retour dans sa chambre, surprise : « la porte moustiquaire était démontée et il y avait un ours dans la chambre, qui reniflait le berceau ».

Sans se démonter, l’actrice a alors poussé un énorme grognement bien senti, en levant les mains pour se faire plus grande. Et si cela peut paraître absurde, la star « venait juste d’apprendre ce qu’il faut faire si l’on est proche d’un ours ».

« Et c’était ça », a ajouté Jane Fonda en imitant le cri, et en expliquant avoir « ouvert son peignoir » pour tenter de gagner en volume et impressionner l’animal. L’ours a fini par prendre la fuite, non sans laisser une odorante trace sur son tapis. « Il est revenu vers la porte et s’est assis, et je l’ai poussé dehors, oui », s’est-elle remémoré.

Le petit Malcolm a été sauvé, il est aujourd’hui âgé de 25 ans. Quant à l’ours, il n’a pas donné de nouvelles.

Jane Fonda a trois enfants : Troy, Vanessa, 56 ans, qu’elle a eu avec son ex-mari Roger Vadim, et sa fille Mary Luana Williams, 57 ans. Celle qui a reçu le Lifetime Achievement Award lors de la 31e édition des SAG Awards a deux petits-enfants, Malcolm et Viva Vadim, qui sont les enfants de Vanessa Vadim.