23 juin 2022

Michael J. Fox et Diane Warren recevront un Oscar d'honneur

L’Académie des Oscars a annoncé sa liste de lauréats pour la 13e édition des Governors Awards. Quatre personnalités seront honorées pour « leurs contributions indélébiles au cinéma et au monde en général » lors de leur remise, le 19 novembre, à Los Angeles. Parmi celles-ci se trouvent l’autrice-compositrice américaine Diane Warren et l’acteur Michael J. Fox, comme le relaye People.

Diane Warren a composé pour plus de 100 films et est surnommée la « reine des musiques de films ». Elle a obtenu 13 nominations aux Oscars dans la catégorie des chansons originales pour des titres tels que Nothing’s Gonna Stop Us Now ou encore Stand Up for Something. Elle recevra cette fois le prix honorifique destiné « à honorer une distinction extraordinaire dans l’accomplissement de toute une vie, des contributions exceptionnelles à l’état des arts et des sciences cinématographiques, ou pour un service exceptionnel à l’Académie ». « La musique et les paroles de Diane Warren ont magnifié l’impact émotionnel d’innombrables films et inspiré des générations d’artistes musicaux », a déclaré David Rubin, le président de l’Académie.

Michael J. Fox, inoubliable Marty McFly dans les films Retour vers le futur, sera récompensé notamment pour son engagement contre la maladie de Parkinson, dont il est atteint. L’acteur recevra le prix Jean Hersholt, décerné « à un individu dans les arts et les sciences du cinéma dont les efforts humanitaires ont fait honneur à l’industrie ».

« Le plaidoyer inlassable de Michael J. Fox pour la recherche sur la maladie de Parkinson, ainsi que son optimisme sans limite, illustrent l’impact qu’une seule personne peut avoir sur le changement de l’avenir de millions de personnes », a ajouté David Rubin.

Les deux autres lauréats sont la cinéaste martiniquaise Euzhan Palcy, qui s’est notamment illustrée avec La rue Cases-Nègres en 1983, et le réalisateur de L’Année de tous les dangers, Peter Weir.

Le générique de The Office parodié par Les Minions

Pour patienter jusqu'à la sortie des Minions 2 : Il était une fois Gru, ses animateurs de chez Illumination s'amusent à parodier la version US de The Office. La sitcom a connu un regain d'intérêt ces derniers mois en étant diffusée sur Netflix et Amazon Prime Vidéo, puis sur Peacock aux Etats-Unis. Ces deux univers sont a priori très éloignés, sauf que ces oeuvres sont produites par Universal (via NBC pour la série et Illumination pour les films) et que Steve Carell figure dans les deux : il incarne le patron de Dundler Mifflin dans la série comique et double Gru dans la saga animée. Employant ici les Minions, il est logiquement au service du mal et son équipe fait parfaitement bien son job. C'est à dire... absolument n'importe quoi ! Comme dans la série, où Dwight (Rainn Wilson) et Jim (John Krasinski) se font des "pranks" (mauvaises blagues) à longueur de journée, ici, ce sont Kevin et Stuart qui se chamaillent, pendant que Bob travaille à l'accueil à la place de Pam (Jenna Fischer).

Voici la vidéo, suivie de la bande-annonce du prochain film de la saga animée, qui a récemment ouvert le festival d'Annecy et sortira au cinéma le 6 juillet.

L'histoire des Minions 2 : Alors que les années 70 battent leur plein, Gru qui grandit en banlieue au milieu des jeans à pattes d’éléphants et des chevelures en fleur, met sur pied un plan machiavélique à souhait pour réussir à intégrer un groupe célèbre de super méchants, connu sous le nom de Vicious 6, dont il est le plus grand fan. Il est secondé dans sa tâche par les Minions, ses petits compagnons aussi turbulents que fidèles. Avec l’aide de Kevin, Stuart, Bob et Otto – un nouveau Minion arborant un magnifique appareil dentaire et un besoin désespéré de plaire - ils vont déployer ensemble des trésors d’ingéniosité afin de construire leur premier repaire, expérimenter leurs premières armes, et lancer leur première mission.

Lorsque les Vicious 6 limogent leur chef, le légendaire " Wild Knuckles ", Gru passe l’audition pour intégrer l’équipe. Le moins qu’on puisse dire c’est que l’entrevue tourne mal, et soudain court quand Gru leur démontre sa supériorité et se retrouve soudain leur ennemi juré. Contraint de s’enfuir, il n’aura d’autre choix que de se tourner vers " Wild Knuckles " lui-même, afin de trouver une solution, rencontre qui lui permettra de découvrir que même les super méchants ont parfois besoin d’amis.

Brad Pitt : bientôt la retraite ?

Le 3 août, Brad Pitt affrontera une poignée de tueurs à gages dans les wagons du Bullet Train de David Leitch, que l'on espère lancé à vive allure dans les salles obscures. Puis il revisitera l'arrivée du cinéma parlant à Hollywood dans le Babylon de Damien Chazelle, attendu chez nous le 25 janvier 2023. Et il pourrait retrouver George Clooney devant la caméra de Jon Watts. Et ensuite ?

"Je me considère proche de la fin", a déclaré la star à GQ au sujet de sa carrière. "C'est mon dernier semestre ou trimestre. De quoi sera faite cette section ? Comment ai-je envie de la façonner ?" Aujourd'hui âgé de 58 ans, l'acteur ne veut pas dire, pour autant, qu'il raccrochera dans trois ou six mois. Pas plus qu'il ne se donne un ultimatum précis. Mais ce n'est pas la première fois qu'il parle de quitter les plateaux.

En 2004, au moment de la sortie de Troie, il parlait déjà de mettre un point final : "Je me donne encore quatre ans pour tourner des bons films", affirmait-il dans la revue allemande TV Movie. "Ensuite viendra une nouvelle génération du cinéma avec de nouveaux héros. (...) C'est le cours normal des choses."

Les choses ne se sont évidemment pas passées comme il l'avait annoncé, et il a remis le couvert en 2011, pendant la promotion du Stratège, annonçant une envie de s'arrêter trois ans plus tard, l'année de ses 50 ans. Ce qu'il n'a pas fait non plus. Mais va-t-il enfin franchir le pas au moment de passer le cap de la soixantaine, en 2023 ? Et si oui, que fera-t-il ensuite ?

En 2004, il mettait en avant son goût pour l'architecture et la tentation de s'y essayer pour de bon. Sept ans plus tard, il laissait entendre qu'il pourrait prendre sa retraite en tant qu'acteur, mais rester dans le milieu du cinéma : "J'aime beaucoup le côté production, développement des scripts, et arranger tout cela ensemble", disait alors celui qui est impliqué sur le très attendu Blonde, prévu pour le 23 septembre sur Netflix, via sa boîte Plan B.

Il est vrai que, avant d'être récompensé pour son rôle dans Once Upon a Time… in Hollywood, Brad Pitt avait reçu son premier Oscar en tant que producteur, grâce à 12 Years a Slave. Et il pourrait donc rester derrière la caméra. Quoiqu'il en soit, l'industrie perdra "l'une des dernières stars du cinéma", selon Quentin Tarantino, qui l'a dirigé à deux reprises.

"C'est une autre race d'homme", précise son réalisateur de Once Upon a Time… in Hollywood à GQ. "Et je pense, franchement, que vous ne pouvez pas la décrire précisément, car ce serait comme vouloir décrire l'éclat d'une étoile. Je m'en suis rendu compte lorsque nous faisions Inglourious Basterds. Quand Brad était dans le plan, je n'avais pas l'impression de regarder à travers l'œilleton de la caméra. J'avais le sentiment de voir un film. Sa simple présence au milieu du cadre donnait cette impression."

Chaque nouveau projet de Brad Pitt risque donc d'être surveillé de très près. Car chacun d'eux pourrait bien être le dernier. Mais nous n'en sommes pas encore là, et il sera le 3 août à l'affiche du film d'action Bullet Train, qui s'annonce déjanté. Et mortel.

Top Gun Maverick : comment Tom Cruise voit l'avenir du cinéma ?

Après un passage remarqué à Cannes en mai dernier pour le Festival, Tom Cruise continue sa tournée mondiale pour accompagner la sortie d'un des films événements de cette année : le très attendu Top Gun: Maverick.

La suite du film sorti en 1986 est un énorme succès mondial et l'acteur s'en est réjoui devant un parterre de professionnel à Barcelone. A peine rentré d'une avant-première à Séoul en présence également de Miles Teller, Tom Cruise est allé à la rencontre du public de CineEurope où Paramount, distributeur du film, présentait ses projets à venir.

Après une standing-ovation, Tom Cruise a vivement remercié les spectateurs : "Je suis venu ici simplement pour vous remercier pour tout. Je sais ce que cela implique de faire ce que vous faites", a-t-il lancé à l'adresse donc de professionnels du cinéma. "Merci de m'avoir permis d'avoir la carrière que j'ai."

Et de poursuivre : "Je vais continuer à faire des films comme ça pour vous. Vous savez que je suis là pour vous et je sais que vous êtes là pour moi." 

"Merci pour votre aide sur Top Gun. Pas seulement mes films, tous les films. Je veux que tout le monde gagne. Je vois un grand avenir pour nous tous."

Tom Cruise avait déjà fait un très joli geste de soutien envers les salles de cinéma pour la sortie de Tenet en août 2020. Il avait tenu à retourner en salles et promouvoir ce moment pour donner l'exemple au public.

Pour mémoire, Top Gun: Maverick bat des records dans le monde. Le film devrait bientôt franchir le milliard de recettes ! En France, les 4 millions d'entrées sont désormais en ligne de mire, soit le plus grand succès de 2022.

Kevin Costner prépare Horizon, énorme western en 4 films de 2h45

Kevin Costner pourrait prochainement faire son retour au cinéma.

Alors que la cinquième saison de Yellowstone est en cours de production pour la plateforme Paramount +, le réalisateur américain travaille à un quatrième long-métrage. Après Danse avec les Loups (1990), The Postman (1997) et Open Range (2003), il continuera avec un nouveau western nommé Horizon.

Un véritable concept en soi, de plus de 10 heures au total, car pensé comme une saga en 4 films de 2h45, qui sortiront tous la même année, soit tous les trois mois environ.

Les studios Warner Bros. et New Line Cinema ont validé le projet, qui partira en production au mois d'août de cette année. Le calendrier de tournage s'étale sur une durée biblique de 220 jours, soit près de 8 mois.

Mais Horizon marquera-t-il le retour de Kevin Costner au cinéma, 20 ans plus tard ? Rien n'est moins sûr.

Dans Variety, il précise que cela a été vendu comme un "téléfilm événementiel", ce qui pourrait plutôt suggérer une diffusion sur une plateforme comme HBO Max voire la chaîne HBO. Mais "le studio en fera ce qu'il voudra", précise le cinéaste dans la foulée, expliquant que cela "dépendra vraiment d'eux parce que les choses changent très rapidement dans la façon dont les gens veulent voir les choses et ce qu'ils veulent faire."

Alors,Horizon sera-t-elle une saga de téléfilms, qu'on pourrait tout aussi bien appeler mini-série en quatre épisodes ? La frontière est de plus en plus floue. Et rien ne dit que Warner ne fera pas les deux aux USA : une diffusion streaming couplée à une sortie limitée dans les salles des cinéma.

Reste à savoir de quoi parlera Horizon. Il s'agira d'une "histoire qui implique vraiment beaucoup de femmes" tease Kevin Costner. "Il y aura aussi beaucoup d'hommes, mais les femmes sont vraiment fortes dans Horizon. Ce sont juste elles qui essaient de s'en sortir chaque jour dans un monde incroyablement difficile (...) C'est une très belle histoire; c'est une histoire difficile. Ces femmes étaient souvent [traînées] vers des endroits parce que c'est là que les hommes voulaient aller ; les femmes suivaient leurs hommes. Elles n'ont pas demandé à être dans ces territoires instables et dangereux, et la vie n'était pas facile..."

22 juin 2022

Baz Luhrmann a un montage de 4h d'Elvis

Après sa projection événement lors du dernier festival de Cannes, Elvis sort dans les salles françaises. Le réalisateur de Moulin Rouge ! filme Austin Butler dans le rôle du King, face à Tom Hanks en Colonel Parker, racontant ses succès et ses échecs en musique, dans le but d'offrir du grand spectacle au public. Ce blockbuster musical s'intéresse aussi à sa vie intime. Interviewé par Radio Times, le cinéaste australien revient sur l'implication importante du comédien de 30 ans (qui est de tous les plans, et était épuisé à la fin des prises de vue), et avoue avoir dû couper de nombreuses séquences qu'il jugeait pourtant intéressantes pour dresser un portrait complet du chanteur de "Love Me Tender".

"J'ai une version de 4h, en fait. Je l'ai. Mais il fallait la réduire autour de 2h30... J'aurais aimé insister davantage sur certaines choses, il y en a tant à raconter. Il y a tellement d'éléments qui sont tournés, mais dont j'ai dû me séparer. Comme la relation avec le groupe, la manière dont ils énervaient le Colonel. Ou celle d'Elvis et du premier amour de sa vie, Dixie. Puis, plus tard, quand il tombe dans ce piège de la drogue, cela le détruit, mais il ne comprend pas. Quelqu'un qui avait un aussi grand coeur qu'Elvis cherchait de l'amour partout, même il n'en trouvait véritablement que sur scène. Il est devenu accro aux barbituriques et à toutes sortes de choses, ça l'a amené à prendre des décisions dingues ! Comme celle d'aller à la Maison Blanche voir Nixon. J'avais inclus cette scène, mais finalement on est arrivés à un point où on ne pouvait pas tout garder, on a donc coupé en essayant de conserver l'esprit du personnage."

La rencontre entre Elvis et Nixon a eu lieu en 1970, et ses coulisses sont dingues. Cela a déjà fait l'objet d'un film, en 2015, réalisé par Liza Johnson et portée par Michael Shannon en King et Kevin Spacey en président des Etats-Unis. Notez que le biopic qui sort cette semaine au cinéma dure déjà 159 minutes, soit 2h39. 

Martin Sheen regrette d'avoir changé de nom

En 1968, un jeune comédien nommé Martin Sheen a fait sensation dans une adaptation de Hamlet à New York. Quelques années plus tard, le même acteur cartonnait au cinéma grâce à Apocalypse Now, de Francis Ford Coppola, puis rebelote à la télévision dans A la Maison Blanche. Devenu une star planétaire, Martin Sheen est aujourd'hui âgé de 81 ans, et il regrette d'avoir changé son nom pour percer auprès du public, comme il l'explique à Closer Weekly : "Oui, c'est l'un de mes regrets. Je n'ai jamais officiellement changé de nom, d'ailleurs. Sur mon certificat de naissance, c'est toujours Ramon Estévez. Sur celui de mon mariage aussi, sur mon passeport et mon permis de conduire... Parfois, vous vous laissez persuader quand vous n'avez pas assez de recul sur vous-même, ni le courage de vous accrocher à ce en quoi vous croyez. Puis vous le payez plus tard. Bien sûr, je ne parle que de mon expérience personnelle." 

Il explique avoir à l'époque fait ce choix en partie parce que son père ne soutenait pas son souhait de devenir acteur. Par peur qu'il échoue dans le show business et qu'il en souffre, a compris Martin Sheen par la suite : "On ne peut pas lui en vouloir. Mes deux parents étaient des immigrants. Mon père venait d'Espagne, ma mère d'Irlande. Mon vrai nom, c'est Ramon Estévez. Mon père était quelqu'un qui avait les pieds sur terre. Il a travaillé à l'usine durant presque toute sa vie d'adulte, il voulait que j'aille à l'université afin d'augmenter mes chances d'avoir une meilleure vie que lui. On a eu des confrontations très douloureuses à ce sujet."

Quand ses propres enfants ont grandi, il leur a donc laissé le choix de suivre la carrière qui leur plaisait, ainsi que celui de porter le nom qu'ils souhaitaient. Sur les quatre qui sont devenus à leur tour comédiens, trois ont conservé le patronyme de leur grand-père : Emilio Estévez (connu notamment pour The Breakfast Club et Mighty Ducks/Les Petits champions), Ramon Estévez (vu dans Dead Zone et à la tête du studio Estevez Sheen Productions) et Renée Estévez (Fatal Games, MacGyver...). Seul Charlie Sheen (Hot Shots, Mon oncle Charlie) a gardé le pseudonyme de son père, au lieu de son nom de naissance Carlos Estévez.

Vikings : une suite en préparation ? Le créateur a déjà des idées

Terminée en 2020 après six saisons, la série Vikings s'est très vite inscrite parmi les séries les plus populaires, notamment en France, grâce aux histoires épiques des figures légendaires nordiques telles que Ragnar Lothbrok (Travis Fimmel), Rollo (Clive Standen), Lagertha (Katheryn Winnick), Bjorn (Alexander Ludwig) ou encore Ivar (Alex Høgh

Son succès a sans surprise engendré un spin-off, Vikings : Valhalla, dont la première saison est disponible sur Netflix et qui a déjà deux autres saisons en production. Même si cette série dérivée de Jeb Stuart (Piège de cristal, Le Fugitif), qui s'intéresse aux descendants une centaine d'année plus tard, semblait tourner la page de la série mère, cette dernière n'a peut-être pas rendu son dernier souffle.

En effet, il se pourrait bien que la série originale Vikings fasse son retour. C'est en tout cas ce qu'a teasé son créateur Michael Hirst, qui s'est confié à Première sur la question à l'occasion du Festival de Télévision de Monte-Carlo :

"Ragnar et ses fils me manquent. Ce sont comme des amis. J'ai vécu avec eux pendant si longtemps... Chaque matin, quand j'entrais dans mon bureau, c'est un peu comme si j'allais découvrir ce qu'ils étaient en train de faire... Alors il est possible qu'on se retrouve prochainement... Je dis ça comme ça... Mais c'est possible ! J'envisage actuellement un projet avec certains des personnages (de Vikings) qui seraient de retour..."

Un moyen de faire plaisir aux fans, toujours très enthousiastes sur Vikings, avec un engouement qui a beaucoup étonné le créateur :

"C'est assez formidable que les gens soient toujours aussi passionnés par Vikings. Quand je suis venu à Lille, pour le festival Series Mania en mars dernier, j'étais suivi dans les rues par une foule de gens ! C'est la première fois que ça m'arrivait ! Je ne comprenais pas pourquoi : 'Je ne suis que l'auteur de la série vous savez...' Mais eux ils me répondaient : 'Non, non, vous êtes Mr Vikings !' C'est une chose encore en vie finalement..."

Si rien n'est officiellement annoncé et commandé pour le moment, ces déclarations de Michael Hirst font rêver quant à une potentielle suite de Vikings avec les personnages survivants. En attendant, vous pouvez (re)voir la série dans son intégralité sur Netflix, les saisons 1 à 6A étant disponibles et la saison 6B arrivant sur la plateforme dès le 1er juillet.

Dune 2 : Léa Seydoux au casting de la suite du film

Une Française dans l'univers de Dune ! Et pas n'importe laquelle : Léa Seydoux, l'actrice que tout Hollywood s'arrache. Vue récemment dans les deux derniers James Bond de Daniel Craig, Les Crimes du futur de David Cronenberg ou encore The Grand Budapest Hotel et The French Dispatch de Wes Anderson, la comédienne rejoint le casting de la seconde partie du dyptique de SF de Denis Villeneuve.

Comme Christopher Walken (l'Empereur Shaddam IV), Austin Butler (Feyd-Rautha) et Florence Pugh (la Princesse Irulan), Léa Seydoux fait partie des nouveaux venus de ce second volet. Et, selon Deadline, elle y incarnera Lady Margot. Absente du film de David Lynch, elle possède "une silhouette parfaite", "des yeux gris-verts" et "des cheveux dorés et légers", selon la description que Frank Herbert en fait dans son roman.

Et elle joue un rôle clé dans le parcours de Paul Atréides, élu dont le destin va bouleverser la galaxie entière, en plus de faire partie du Bene Gesserit comme sa mère Jessica (Rebecca Ferguson). Même si elle se bat avant tout pour elle-même et son mari le Comte Hasimir Fenring, que l'on imagine également apparaître dans le long métrage même si son interprète n'a pas encore été choisi. Ou révélé.

Alors que le casting du premier opus était déjà impressionnant, Denis Villeneuve va frapper encore plus fort avec cette suite dont le tournage doit débuter au mois de juillet en vue d'une sortie mondiale en octobre 2023. Pour l'occasion, Léa Seydoux et Timothée Chalamet se retrouveront après avoir été à l'affiche de The French Dispatch, même s'ils ne se croisaient pas dans le film à sketches de Wes Anderson.

Bill Cosby reconnu coupable d'agression sexuelle sur mineure, 50 ans après les faits

Ce mardi 21 juin, le jury d'un tribunal de Californie a reconnu Bill Cosby, icône du petit écran, coupable d'avoir agressé sexuellement une adolescente en 1975 alors qu'elle avait 16 ans. La victime, Judy Huth, aujourd’hui âgée de 64 ans, recevra 500 000 dollars de dommages et intérêts.

Cette décision, au civil, met fin à l’une des dernières procédures judiciaires contre le célèbre comédien et producteur, aujourd’hui âgé de 84 ans, qui a été accusé de diverses agressions sexuelles par des dizaines de femmes.

Reconnu coupable dans un autre dossier en 2018 dans l'État de Pennsylvanie, Bill Cosby avait été libéré en juin 2021 suite à une annulation de sa condamnation pour vice de procédure. Le comédien n’a pas assisté aux audiences qui ont eu lieu ces deux dernières semaines dans un tribunal de Santa Monica.

Durant les audiences, Judy Huth a affirmé que Bill Cosby, qui a campé pendant des années le père idéal dans The Cosby Show, lui avait fait boire une grande quantité d’alcool avant de l’amener dans la Playboy Mansion de son ami Hugh Hefner. Il l’avait ensuite agressée sexuellement dans l’une des chambres de la résidence.

Les défenseurs de l’acteur américain ont démenti une quelconque agression et ont remis en doute les événements relatés par la plaignante, qui avait dans un premier temps dit que les faits s’étaient déroulés en 1974.

Au total, ce sont une soixantaine de femmes qui ont accusé Bill Cosby d’être un prédateur sexuel qui a usé d’alcool et de somnifères pour abuser de ses victimes pendant des décennies. Ce dernier a toujours nié les faits, assurant que les relations sexuelles étaient toutes consenties.