06 septembre 2021

Mort de Jean-Paul Belmondo : les chaînes bousculent leurs programmes pour lui rendre hommage

Jean-Paul Belmondo s’est éteint ce lundi 6 septembre à l’âge de 88 ans. Véritable monument du cinéma français, il s’était notamment illustré dans Sois belle et tais-toi, À bout de souffle , L'As des as ou encore Les Misérables. Oscarisé en 1989 pour son rôle dans Itinéraire d'un enfant gâté, cela faisait presque 10 ans qu’il avait fait ses adieux au grand écran.

Afin de rendre hommage à ce comédien qui a marqué l’histoire du cinéma, certaines chaînes de télévision françaises vont dès ce soir bouleverser leur programmation en proposant quelques films marquants de la carrière de Jean-Paul Belmondo.

Ce soir, en lieu et place de la mini-série Une mère parfaite, TF1 va proposer à 21h05 Itinéraire d’un enfant gâté. Écrit et réalisé par Claude Lelouche, ce long-métrage avec Richard Anconina, suit Sam Lion, campé par Jean-Paul Belmondo, un homme élevé dans le milieu du cirque qui a dû se reconvertir, contre son gré, en chef d'entreprise.

Mais la cinquantaine passée, il se lasse de ses responsabilités et de son fils, Jean-Philippe, dont la collaboration ne lui est pas d'un grand secours. Il décide d'employer les grands moyens et de disparaître en Afrique.

Son passé va l'y rattraper en la personne d'Albert Duvivier, un de ses anciens employés…Le film sera suivi d’un documentaire de 90 minutes “Belmondo par Belmondo”, un road movie qui parcourt la carrière de Jean-Paul Belmondo et les lieux de tournage de ses films.

France 2 bouleverse également sa soirée en déprogrammation le tétéfim Deux Femmes remplacé par l'As des As, réalisé par Gérard Oury et porté par Belmondo et Marie-France Pisier. La soirée se prolongera avec la diffusion de l'émission Un jour, un destin ("Jean-Paul Belmondo, l’enfant terrible"), présenté par Laurent Delahousse. 

Le mardi 7, France 2 programme Le Professionel de Georges Lautner (21h05) et A bout de souffle de Jean-Luc Godard (22h55).

De son côté, W9 annule ce lundi soir la diffusion de Piège de cristal afin de permettre à ses téléspectateurs de (re)découvrir Flic ou voyou dès 21h05. Première collaboration entre Jean-Paul Belmondo et Georges Lautner, avec qui il tournera ensuite quatre autres films, ce polar de haute tenue avec Michel Galabru nous offre un Belmondo tout en décontraction et en ironie. La soirée se poursuivra ensuite avec le documentaire “Belmondo, itinéraire…” qui reviendra sur le parcours de l’acteur.

L'acteur Jean-Paul Belmondo est mort à l'âge de 88 ans

Jean-Paul Belmondo, l'un des derniers monstres sacrés du cinéma français, s'est éteint à l'âge de 88 ans, a annoncé son avocat à l'AFP, lundi 6 septembre. Diminué depuis un accident vasculaire cérébral survenu en 2001, "Bebel" n'en était pas moins présent et recevait beaucoup de propositions de tournages. Retour sur l'itinéraire d'un enfant gâté du cinéma, mais aussi du théâtre.

Ce n'est pas aux plateaux que se destinait Jean-Paul Belmondo, mais à la scène. Né le 9 avril 1933 à Neuilly-sur-Seine d'un père sculpteur de renom, Paul Belmondo, et d'une mère artiste-peintre, Madeleine Rainaud-Richard, Jean-Paul ne s'intéresse guère aux études. Sa passion, c'est le sport : le football, le cyclisme et surtout la boxe, qu'il pratiquera en professionnel avec succès. Cette disposition sportive se vérifiera plus tard dans ses performances physiques au cinéma, où il exécutera ses propres cascades – sa marque de fabrique.

En 1946, le jeune Jean-Paul assiste à une représentation des Femmes savantes de Molière à la Comédie-Française. Sa vocation est née, il sera comédien. Elève de Raymond Girard puis de Pierre Dux, Belmondo fait ses classes aux Hôpitaux de Paris en jouant devant les patients. Admis au Conservatoire national supérieur d'art dramatique en 1952, il y rencontre Jean Rochefort, Jean-Pierre Marielle, Bruno Cremer, Pierre Vernier et Michel Beaune. A cette "la bande du Conservatoire" s'ajoutent bientôt Jean-Pierre Mocky, Claude Rich, Annie Girardot, Françoise Fabian et Philippe Noiret. Mais Jean-Paul Belmondo ne convainc pas ses maîtres et se voit refuser l'accès à la Comédie-Française. Cela ne l'empêche pas d'être appelé par Jean Anouilh, ni d'interpréter Feydeau ou George Bernard Shaw.

En 1956, Jean-Paul Belmondo tourne son premier film, Les Copains du dimanche, de Jean Astier, qui ne sortira qu'en 1967. Entre-temps, l'acteur est devenu une star. En 1959, il joue D'Artagnan dans Les Trois Mousquetaires, téléfilm réalisé par Claude Barma et diffusé en direct à la télévision le soir de Noël.

En 1958, Marc Allégret lui offre un second rôle dans Sois belle et tais-toi avec Alain Delon, débutant tout comme lui. Ils seront amenés à se revoir… Autre grand cinéaste français, Marcel Carné lui donne un petit rôle dans Les Tricheurs (1958). Sa présence tout au long du film lui permet d'être remarqué auprès de Bourvil, Danielle Darrieux et Arletty. Jean-Luc Godard le compare dans Les Cahiers du cinéma à Jules Berry et Michel Simon.

La Nouvelle Vague est prête à déferler et c'est Claude Chabrol, déjà à son troisième film en 1959, qui dame le pion à François Truffaut et Jean-Luc Godard, en faisant appel au jeune acteur dans A double tour. Godard enchaîne en 1960 en lui donnant le premier rôle dans A bout de souffle avec Jean Seberg, film phare de la Nouvelle Vague. Succès critique et public, le film propulse Belmondo au top. Godard fera appel à lui dans trois autres longs métrages.

Le charisme de Belmondo est reconnu par les plus grands cinéastes français établis ou en devenir. Parmi ces derniers, Claude Sautet l'emploie dans son premier long métrage, Classe tous risques (1960), excellent polar qu'il interprète au côté de Lino Ventura. La même année, c'est Moderato Cantabile de Peter Brook, d'après Marguerite Duras. Il est Léon Morin prêtre (1961) pour Jean-Pierre Melville. 

Henri Verneuil le confronte au "patron" Jean Gabin dans Un singe en hiver (1962) d'après Antoine Blondin. La rencontre des deux acteurs, d'abord glaciale, deviendra confraternelle, servie par les dialogues de Michel Audiard, dont cette réplique de Gabin à Belmondo : "Môme, t'es mes 20 ans". Un clin d'œil à la relève ?

Jean-Paul Belmondo passe du film d'auteur à des rôles plus fédérateurs avec une aisance étonnante. Il ne manquait plus qu'une corde à son arc : le film d'aventure. Elle lui est offerte en 1962 par Philippe de Broca avec Cartouche, où il retrouve son camarade du Conservatoire Jean Rochefort et donne la réplique à Claudia Cardinale. Film de cape et d'épée, cette évocation fantaisiste du célèbre bandit de grands chemins du XVIIIe siècle reste un fleuron du genre. Le personnage colle à la fougue de l'acteur, qui lui apporte une dimension physique inédite dans les scènes d'action.

C'est la raison pour laquelle Philippe de Broca lui propose dans la foulée L'Homme de Rio en 1964. Il y campe un deuxième classe en permission qui se lance dans une aventure abracadabrante pour retrouver sa fiancée enlevée au Brésil. Dans ce scénario librement inspiré des aventures de Tintin (L'Oreille cassée), Belmondo excelle dans les courses-poursuites et les cascades. 

Ce rôle qui lui colle à la peau est un tournant dans sa carrière. Sa partenaire, Françoise Dorléac, sœur de Catherine Deneuve, verra la sienne interrompue par un accident mortel en 1967. 

Henri Verneuil dirige ensuite Belmondo dans Cent mille dollars au soleil (1964) avec Lino Ventura, puis dans Week-end à Zuydcoote (1964), sur l'évacuation de Dunkerque en 1940. Philippe de Broca le rappelle pour Les Tribulations d'un Chinois en Chine (1965), d'après Jules Verne. Il y retrouve Jean Rochefort et tombe amoureux sur le plateau de sa partenaire Ursula Andress, sacrée à l'époque plus belle femme du monde. Cette liaison provoque la rupture avec sa première épouse. Il renoue en revanche avec Jean-Luc Godard pour une dernière collaboration dans le mythique Pierrot le fou (1965) au côté d'Anna Karina.

En 1969, retour à la comédie avec Bourvil et David Niven dans Le Cerveau, première alliance avec Gérard Oury, à la tête de la plus chère production française jamais tournée. Succès garanti.

Jean-Paul Belmondo s'oriente de plus en plus vers un cinéma de pur divertissement, mais il garde des attaches avec le cinéma d'auteur. Il tourne pour François Truffaut La Sirène du Mississippi en 1969 avec Catherine Deneuve, mais le rôle désarçonne son public et le film fait un flop. Idem pour Un homme qui me plaît (1969) de Claude Lelouch, avec Annie Girardot. Deux films tournés aux Etats-Unis, où l'acteur confie n'être pas à son aise.

Au tournant des années 1960-1970, Belmondo devient Bebel, diminutif né de la coquille d'un journaliste qui comparait l'acteur au personnage de Pepel interprété par Jean Gabin dans Les Bas-fonds (Jean Renoir, 1936). Les P devenus des B resteront. 1970 est une grande année pour la star : il forme avec Alain Delon le duo de Borsalino réalisé par Jacques Deray. Devenu un classique, le film est taillé sur mesure pour les deux comédiens au faîte de leur gloire, qui offrent un final d'anthologie. Carton au box-office (4 710 381 entrées), le film fait l'objet d'une suite, Borsalino & Co., mais sans Bebel.

Citons aussi le délicieux Les Mariés de l'an II de Jean-Paul Rappeneau (1971) avec Marlène Jobert. Ou encore Le Casse en 1971, nouveau virage dans la carrière de Jean-Paul Belmondo. Il retrouve Henri Verneuil, qui l'associe à Omar Sharif, dans un polar musclé qui renouvelle le genre en France.

Le Casse sort la même année que French Connection de William Friedkin, et participe à ce qui va devenir le "polar urbain". Mais il intronise aussi le nouveau Bebel, roi du film d'action. Il est en 1973 Le Magnifique de Philippe de Broca dans une parodie des James Bond où il enquille les cascades à la Jerry Lewis. Succès du Casse oblige, Verneuil enchaîne avec Peur sur la ville en 1974, où Belmondo casse la baraque, mais s'enferre dans le genre. L'intrigue importe peu, l'action domine.

Jusqu'à ce que l'acteur se blesse lors de la descente en filin d'un hélicoptère, après avoir enjambé les toits de Paris et parcouru celui d'un métro en marche. Le tandem Verneuil-Belmondo fonctionne toujours : 3 948 746 entrées.

La même année (1974), Bebel brise son image en jouant et produisant pour Alain Resnais Stavisky, sur le scandale financier des années 1920. Belmondo est enthousiaste de renouer avec un cinéaste "auteuriste". Mais le film, présenté à Cannes, connaît un accueil critique et public mitigé. La comédie et l'action seront désormais ses seuls objectifs. Il retourne donc vite dans le giron de Verneuil… la routine. Déjà étiquetté "commercial" par la critique, Belmondo perd en crédibilité.

Les titres de ses films suivants se limitent à des qualificatifs qui désignent l'acteur : après Le Magnifique (1974), il est L'Incorrigible (1975), L'Animal (1977), Le Guignolo (1980), un carton de 5 millions d'entrées. Suivront Le Professionnel (1981), puis L'As des as de Gérard Oury (5,4 millions d'entrées en 1982 !), Le Marginal (1983). Le public vient voir un Belmondo comme un James Bond. Pour la critique, Bebel est devenu la caricature de Belmondo. La messe est dite.

Bebel sent le vent tourner. Les Morfalous (1984) de son fidèle Henri Verneuil touche le fond, le public commence à se lasser, malgré un score au box-office faramineux. Il revient à la pure comédie dans Joyeuses Pâques (1984) de Georges Lautner, d'après la pièce de Jean Poiret avec la révélation Sophie Marceau à 13 ans. Succès moins vertigineux, mais beau score tout de même (3,5 millions d'entrées).

Robert Hossein, qu'il connaît bien, lui propose en 1987 d'interpréter Kean, dans la pièce de Jean-Paul Sartre d'après Alexandre Dumas. L'accueil critique est morne mais redonne le goût des planches au comédien. C'est alors qu'intervient le succès au cinéma d'Itinéraire d'un enfant gâté (1988) de Claude Lelouch : Il décroche le le César du Meilleur acteur. pour ce rôle à contre-emploi qui le réhabilite. 

En 1990 Jean-Paul Belmondo interprète Cyrano de Bergerac, toujours mis en scène par Robert Hossein. La pièce joue à guichets fermés et s'exporte à travers le monde. Belmondo tourne L'Inconnu dans la maison (1992) de son ami Lautner, puis la version Lelouch des Misérables (1995) qui ne rencontrent pas le succès escompté. 

En 1996 alors que Bernard Murat adapte au cinéma la pièce Désiré de Guitry, Jean-Paul Belmondo se livre à une sévère diatribe contre les distributeurs qui selon lui négligent le cinéma français. Se détournant du cinéma, il rachète le Théâtre des Variétés à Paris, joue du Feydeau du Guitry, et du Jean-Michel Ribes. Comme u n retour aux sources, ces rôles sont ses derniers triomphes.

L'homme est resté accessible jusqu'au bout, tout en préservant sa vie privée. Pour l'avoir rencontré, diminué par la maladie, il resplendissait toujours d'une confiance inaltérable dans la vie, communiquait sa joie d'être au contact du public. Il émanait de lui un charisme solaire, unique dans l'histoire du cinéma français, du cinéma tout court.

Sarah Harding, l’ex-chanteuse du groupe Girls Aloud, est morte à 39 ans

Elle avait révélé en mars dernier n’avoir plus que quelques mois à vivre. L’ex-chanteuse du groupe de pop britannique Girls Aloud, Sarah Harding, est décédée d’un cancer à l’âge de 39 ans, a annoncé sa mère dimanche. Elle souffrait d'un cancer du sein, et la maladie s’était propagée à d’autres parties de son corps. « C’est avec un profond chagrin que je partage aujourd’hui la nouvelle que ma magnifique fille Sarah est malheureusement décédée », a annoncé sa mère Marie sur Instagram.

« Beaucoup d’entre vous connaissent le combat de Sarah contre le cancer et savent qu’elle s’est battue très fort depuis son diagnostic jusqu’à son dernier jour. Elle est partie paisiblement ce matin », a-t-elle déclaré.

Composé de cinq jeunes filles, Sarah Harding, Nadine Coyle, Nicola Roberts, Cheryl Tweedy et Kimberley Walsh, Girls Aloud a connu le succès pendant une décennie jusqu’à la séparation du groupe en 2013. Leur premier hit, Sound Of The Underground, s’est classé numéro 1 au Royaume-Uni à Noël 2002. Suivront I’ll Stand By You en 2004, Walk This Way vs Sugababes en 2007, et The Promise en 2008, trois chansons classées en tête des ventes de singles au Royaume-Uni.

Festival de Deauville : Victime d'un léger AVC, Jane Birkin annule sa venue

Elle se porte bien. Jane Birkin, 74 ans, « a subi une forme légère d’accident vasculaire cérébral il y a quelques jours », a fait savoir sa famille dans un communiqué. Elle va bien, mais annule tout de même sa venue au Festival du film américain de Deauville. « Ses proches souhaitent qu’on respecte la tranquillité nécessaire à sa convalescence, peut-on également lire. Jane a hâte de retrouver son public. »

Outre sa présence au festival de Deauville, la participation de l’artiste au festival Ciné Rencontres dans le Cotentin cette semaine est également annulée. Jane Birkin devait défendre dans ces rendez-vous cinématographiques le film Jane par Charlotte, réalisé par sa fille Charlotte Gainsbourg et déjà présenté cet été à Cannes, hors compétition. Ce documentaire, tendre et introspectif, montre le quotidien de Jane Birkin, dans sa maison en Bretagne, la passion partagée avec sa fille pour les chiens, et aborde aussi les sujets douloureux de l’absence et de la maladie.

Lors de ses dernières apparitions publiques, Jane Birkin s’était montrée en grande forme, que ce soit à Cannes ou aux Francofolies de La Rochelle, où elle chantait un répertoire tiré de son dernier album conçu avec Etienne Daho, et de chansons classiques écrites pour elle par Serge Gainsbourg.

Patrick Bruel enregistre un nouvel album

C’est tout sourire que Patrick Bruel est apparu ce dimanche sur son compte Instagram. Le chanteur est en effet en studio et si l’on en croit la légende, il est en train d’enregistrer son nouvel album, aux côtés du pianiste et compositeur Nino Vella, ainsi que des Djs Quentin Mosimann et Sara Zinger.

« Back in studio avec les amis », a-t-il posté en légende, ajoutant pour ceux qui doutaient encore de ce qu’il y fait les hashtags #newalbum et #cantwait (« j’ai hâte »).

Le dernier album studio de Patrick Bruel, Ce soir on sort, remonte à 2018.

Patrick Bruel a une rentrée chargée. En plus de ce retour en studio, il termine sa tournée estivale le 11 septembre à Valence dans le cadre du Festival de la gastronomie. Puis dès le 18, il sera en tournée acoustique et ce, jusqu’à fin décembre.

D’autre part, les deux enquêtes préliminaires pour agression et exhibition sexuelle qui ciblaient Patrick Bruel ont été classées sans suite, comme l’a annoncé l’AFP. L’agence précise que « faute de preuves caractérisant l’infraction pénale », les plaintes de deux masseuses qui affirmaient avoir été victimes d’un comportement déplacé de la star ont été déboutées par la justice. Si l’information a été rendue publique vendredi, le classement sans suite de ces affaires date de décembre dernier.

Teaser d'Une femme du monde, avec Laure Calamy

Après le succès d'Antoinette dans les Cévennes, Laure Calamy revient dans un nouveau rôle de premier plan pour Une Femme du monde. Il s'agit d'un premier long métrage, écrit et mis en scène par Cécile Ducrocq, qui a notamment été scénariste pour la série Dix pour Cent, et est la créatrice d'une série événement de la rentrée, L'Opéra avec Ariane Labed, Suzy Bemba et Raphael Personnaz. 

L'histoire d'Une Femme du monde suit Marie (Laure Calamy), prostituée depuis 20 ans dans les rues de Strasbourg. Elle a son bout de trottoir, ses habitués, sa liberté. Pour assurer l'avenir de son fils de 17 ans, Marie veut lui payer des études. Il lui faut de l'argent, vite...

Une femme du monde est présenté en Sélection officielle au Festival de Deauville aujourd'hui. Le film sortira en salles le 8 décembre 2021.

Une femme du monde fait suite à une première collaboration entre Cécile Ducrocq et Laure Calamy.  Le court métrage La contre-allée, récompensé au César en 2016, se déroulait également dans le milieu de la prostitution avec Laure Calamy dans le rôle principal.

Aquaman 2 : Jason Momoa dévoile le nouveau costume du super-héros

Intitulée Aquaman and the Lost Kingdom, la suite d’Aquaman est attendue dans les salles obscures le 14 décembre 2022. Et s’il est trop tôt pour savoir ce que ce second film racontera, on peut déjà découvrir à quoi ressemblera le nouveau costume du super-héros.

Jason Momoa a en effet partagé deux photos de son personnage sur Instagram. La première avec sa tenue classique et la seconde avec une combinaison inédite. "Deuxième round. Nouveau costume. Plus d’action", a-t-il écrit en légende.

Une nouvelle tenue très sombre, bien éloignée du costume vert et doré qu’il arborait dans le premier épisode et qui rappelle un peu le costume noir de Superman dans Justice League. James Wan, de retour derrière la caméra pour ce second opus, a lui aussi posté les photos d’Aquaman, donnant quelques précisions sur ce nouvel accoutrement qu’il appelle "la combinaison furtive".

"Technologie atlante basée sur la capacité de camouflage des céphalopodes. David Leslie Johnson et moi avons été inspirés par le ‘costume bleu’ des années 80", a ainsi expliqué le cinéaste.

Rappelons qu'Amber Heard, Yahya Abdul-Mateen II, Dolph Lundgren et Patrick Wilson seront également de retour dans cette suite. Et que le Danois Pilou Asbaek (Game of Thrones) a été recruté pour leur prêter mains fortes.

Dwayne Johnson : découvrez son incroyable sosie, policier dans l'Alabama

Il faut le voir pour le croire ! Un policier de l'état d'Alabama, répondant au nom d'Eric Fields, est le sosie parfait de l'acteur Dwayne Johnson. Le site Bleacher Report s'est amusé à mettre côte à côte un cliché des deux hommes adoptant la même position, et impossible de nier l'évidence. La ressemblance est tellement frappante qu'on pourrait aisément imaginer la photo du sosie extraite d'un véritable film de The Rock !

Dwayne Johnson n'est pas resté insensible à la découverte de ce double. Stupéfait, il a réagi avec humour sur les réseaux sociaux. "Oh, me*** ! Wow", s'est exclamé l'acteur de 49 ans, vu récemment à l'affiche de Jungle Cruise. "Le mec sur la gauche est bien plus cool. Prends soin de toi, frère, et merci pour le service que tu rends aux gens. Un jour, nous boirons des tequilas ensemble, il faut que j'entende toutes tes "histoires de The Rock", car je sais que tu en as."

Des "histoires de The Rock", Eric Fields en a sans doute en effet pas mal à raconter. Au micro de Fox 4, le policier a avoué que depuis qu'il s'est rasé le crâne et s'est mis à soulever de la fonte, sa ressemblance avec The Rock faisait beaucoup réagir.

Angelina Jolie revient sur sa rencontre traumatisante avec Harvey Weinstein

A l'occasion de la sortie de son nouveau livre Know Your Rights and Claim Them: A Guide for Youth (Connais tes droits et revendique-les : un guide pour la jeunesse), l'actrice Angelina Jolie s'est récemment confiée au micro de The Guardian sur son expérience personnelle, et notamment sur sa traumatisante rencontre avec Harvey Weinstein.

Condamné à 23 ans de prison en mars 2020 pour harcèlement sexuel et viol, le producteur avait déjà été mis en cause par Angelina Jolie, qui avait pris la parole à ce sujet en 2017, aux côtés de plusieurs autres actrices. La comédienne est donc revenue sur cette entrevue avec le producteur, qui avait eu lieu en 1998 pour La Carte du coeur, une comédie dramatique produite par Miramax, la société de Weinstein.

"Si vous arrivez à sortir de la pièce, vous pensez qu'il a tenté, mais qu'il n'a rien fait, n'est-ce pas ? La vérité, c'est que la tentative et l'expérience qui en résulte sont une agression", a ainsi déclaré l'actrice au sujet de la rencontre avec le producteur, expliquant qu'elle avait dès lors tout fait pour éviter de recroiser son chemin.

"C'était au-delà des avances, c'était quelque chose dont je devais m'échapper. Je suis restée à l'écart et j'ai mis les gens en garde à son sujet. Je me souviens avoir demandé à Jonny [Lee Miller], mon premier mari, qui a été génial à ce sujet, de faire passer le mot aux autres gars - ne pas laisser les filles aller seules avec lui."

Par la suite, Angelina Jolie s'est donné pour mot d'ordre de refuser toute nouvelle collaboration avec Weinstein :

"On m'a proposé de jouer dans Aviator, mais j'ai dit non parce qu'il était impliqué. Je n'ai plus jamais collaboré avec lui ou travaillé avec lui. Ca a été dur pour moi quand Brad l'a fait. (...) Nous nous sommes disputés à ce sujet. Bien sûr que ça fait mal."

Brad Pitt, qui est toujours en procédure de divorce avec Angelina Jolie, avait effectivement tenu le premier rôle d'Inglourious Basterds en 2009 : un film réalisé par Quentin Tarantino et produit par The Weinstein Company.

Deauville 2021 : Ana Girardot évoque la saison 2 de La Flamme et la parodie de Koh-Lanta

Fans et néophytes, lecteurs et spectateurs, pro-Atréides, pro-Fremens ou pro-Harkonnen : venez célébrer la sortie du Dune de Denis Villeneuve à travers un week-end rassemblant les plus grands spécialistes de l'oeuvre de Frank Herbert, organisé par le label C’est plus que de la SF et le journaliste spécialisé Lloyd Chery, en partenariat avec AlloCiné. Conférences, rencontres, débats, échanges et projections vous entraîneront au coeur de l'univers et complèteront de manière incarnée l'ouvrage Tout sur Dune, guide de référence sur la saga.

Et une partie du casting original fera son retour, dans la peau des mêmes personnages, comme nous le confirme Ana Girardot, présente au Festival du Cinéma Américain de Deauville pour l'avant-première d'Ogre : "Oui, ce seront les mêmes personnages, comme dans une télé-réalité où, tout d'un coup, il y en a une qu'on envoie dans une autre émission. Comme quand une personnage des Anges part faire Les Marseillais", nous explique la comédienne, qui annonce "un Marc en pleine forme" dans ces nouveaux épisodes.

Ana Girardot sera donc de retour sous les traits d'Anne, et le tournage débute dans deux semaines. "On ne tourne pas au Mexique mais en Corse. Et je pense qu'on en a pour deux mois, deux mois et demi. C'est la télé-réalité de Koh-Lanta, et on a certaines femmes de la saison 1 qui reviennent, et des personnages masculins et féminins nouveaux qui arrivent." Parmi eux, Jérôme Commandeur a d'ores et déjà été annoncé, et on peut s'attendre à d'autres guests de prestige.

Aucune date de diffusion n'a encore été annoncée, mais il ne serait pas étonnant que cette saison 2 soit diffusée à la rentrée 2022, sur le même créneau qui avait porté bonheur à la 1. Avant cela, Ana Girardot sera à l'affiche d'Ogre, drame fantastique qui lui a permis de renouer avec le genre : "J'aime bien les films qui font peur et je sais qu'il y a plusieurs genres dans le genre. J'avais commencé avec Fabrice Gobert au début de ma carrière [dans Simon Werner a disparu, puis Les Revenants, ndlr]."

"Je trouve qu'en France, on arrive parfois à mélanger notre recette du film français avec du fantastique. Mais depuis Fabrice, je n'avais pas lu de scénario qui me plaisait assez. Qui me touchait comme ça. Et là je pense que le personnage de Chloé m'a d'abord touchée, avant d'aimer l'idée du conte fantastique qu'est le film. J'aimais bien cette histoire d'une femme qui sort d'une relation d'emprise et qui replonge dedans sans s'en rendre compte immédiatement. Et en face de ça, on a son fils qui essaye de l'en empêcher."

"Ça c'est la vraie partie humaine, qui m'a parlé. Et j'ai adoré l'idée que l'on prenne cette histoire pour la suivre du point de vue d'un enfant, avec tout la fantasmagorie qui va avec. Je connaissais par ailleurs le travail d'Arnaud Malherbe [créateur des séries Chefs et Moloch, ndlr], j'aimais bien ce qu'il faisait et je savais que ça allait être mis en scène avec goût." Le résultat sera donc à découvrir en mars 2022 au cinéma.