20 décembre 2024

Francis Perrin explique les raisons qui l'ont fait revenir à Paris

Il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis. C'est sûrement ce que doit se répéter celui qui avait juré de ne pas retourner travailler dans la capitale, depuis qu'il a troqué le stress de la vie parisienne pour le calme et le soleil du Vaucluse. Pourtant, cela fait des mois que Francis Perrin enchaîne les cartons pleins dans la pièce Le duplex, aux côtés de ses partenaires de jeu, Pascal Légitimus, Anny Duperey et Corinne Touzet. Après sa création triomphale en février dernier, la comédie écrite et mise en scène par Didier Caron revient au Théâtre de Paris, après avoir tourné dans toute la France, jusqu'au 5 janvier prochain.

Francis Perrin, 77 ans, père de six enfants, dont un fils diagnostiqué autiste depuis l'enfance et pour lequel il se bat au quotidien, et une carrière auréolée de succès, s'octroierait avec plaisir une retraite bien méritée, retranché dans sa maison du sud de la France. Il avait pourtant plaqué la Ville-Lumière pour le charme de la campagne, mais ça, c'était avant de recevoir le script du Duplex. "C'est une aventure extraordinaire, moi au départ j'avais accepté, j'avais dit, depuis sept ans que j'avais fini de jouer à Paris mon spectacle Molière malgré moi, 'je ne jouerai plus à Paris' parce que je vis dans le Vaucluse, je vis au soleil, bien, tranquille", explique-t-il à nos confrères de Purepeople.

Malgré ces bonnes résolutions, l'amour des belles lettres de cet ancien pensionnaire à la Comédie Française va le précipiter de nouveau dans la fournaise parisienne. "Là, tout d'un coup, on me propose la pièce que je trouve très bonne et on me dit 'c'est pour un enregistrement, on jouera quatre représentations en public, pour répéter, et on fera trois jours de captation", explique-t-il. Deux-cents dates plus tard, les plans de l'interprète de l'iconique Antoine Mongeville se sont retournés contre lui, suite au succès de la pièce. Mais le vieux loup de mer ne regrette pas du tout sa décision : "C'est un beau cadeau. Anny Duperey a une phrase extraordinaire, elle dit que c'est un spectacle qui a eu le doigt de la chance et il faut être poli avec la chance. Donc il faut aller au bout de cette aventure qui est merveilleuse et qui est méritée parce que c'est une très bonne pièce, parce que c'est bien distribué et parce qu'il y a une complicité entre les quatre acteurs." La retraite attendra.

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