Il est en tournée dans toute la France pour son one-man show "Stand alone". Et Philippe Lellouche était l'invité de RTL, ce 25 novembre 2024. Reçu par Amandine Bégot et Thomas Sotto, il a expliqué pourquoi il milite pour le retour du slow, dans son spectacle.
À l'antenne, le frère de Gilles Lellouche a en effet reconnu : "Je parle de la disparition des slows qui m'attriste. C'est un vrai combat, non mais vraiment. Il y en a, c'est l'écologie, vous voyez, le féminisme... Moi, c'est les slows".
Et d'ajouter la raison de cet engagement : "À l'époque, la fille avait trois fois la possibilité de nous dire non". Parce qu'Amandine Bégot a vu dans ce sketch une "réflexion sur le consentement", Philippe Lellouche a confirmé : "C'est exactement ce que je dis : si j'étais féministe, je rendrais le slow obligatoire".
Une prise de position qui est totalement d'actualité, en raison de la vague de procès Me Too en cours. Et Philippe Lellouche dénonce en effet : "Mais non mais parce qu'aujourd'hui, il y a des mecs, on le voit bien, qui ne comprennent pas ce que ça veut dire non, c'est dramatique".
Il assure ainsi : "Un mec qui a connu le slow, lui, il sait ce que ça veut dire non. Vous voyez, donc il y a un acte politique". Et d'ajouter, très sérieux : "mais je le pense".
Dans le détail, le comédien franco-israélien de 58 ans précise quels sont ces trois moments clés. Il raconte dans l'ordre : "Quand tu l'invites à danser", c'est le premier moment où un homme peut essuyer un refus.
Ensuite, il poursuit : "après quand elle danse, tu lui demandes de te resserrer, elle peut te repousser, genre je ne veux pas, il y a juste la danse qui m'intéresse, c'était bizarre d'ailleurs". Enfin, il termine : "Et troisième truc, au moment de l'embrasser, elle pouvait te dire non".
Il a finalement conclu : "Il y avait trois possibilités de non, avec une seule et même fille". Et Thomas Sotto de blaguer à son tour, à propos de cette époque qu'il a connue aussi : "C'est vrai qu'elles me disaient trois fois à chaque fois non".
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